L’annonce officielle est ENFIN tombée. Ce qui était devenu un secret de Polichinelle depuis quelques jours a été confirmé : la réédition augmentée de l’album de Prince & The New Power Generation « Diamonds And Pearls » sortira le 27 octobre 2023.
La réédition de « Diamonds And Pearls » sera disponible sous plusieurs formats :
1. L’album « Diamonds And Pearls » remasterisé seul
• en CD simple
ou
• en double vinyle – plusieurs couleurs sont proposées : noir, clair/transparent et blancou
ou
• en Blu-ray dolby atmos (une première pour un album de Prince)
2. L’édition « Diamonds And Pearls Deluxe » avec l’album remasterisé + les disques contenant les versions singles/maxis et les faces B
• en double CD simple
ou
• en quadruple vinyle
3. L’édition « Diamonds And Pearls Super Deluxe » avec l’album remasterisé + les disques contenant les versions singles/maxis et les faces B + les disques contenant les chansons inédites et versions inédites + un disque live + un Blu-ray
• 7 CD + Blu-ray (autour de 150 euros en précommande)
ou
• 12 vinyles + Blu-ray (autour de 315 euros en précommande)
Comme pour tout objet, les prix peuvent varier selon les sites ou magasins et des variations peuvent se passer d’ici la fin de l’année. Pour ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas acheter ces supports physiques (sur le princestore, amazon, fnac ou ailleurs), tout le contenu audio sera bien évidemment disponible sur les plateformes de streaming et YouTube.
Le coffret dans sa version la plus complète (Super Deluxe) un mega livret de 120 pages avec :
– des textes d’accompagnement rédigés par la journaliste Andrea Swensson, l’archiviste et auteur Duane Tudahl, le critique anglais et biographe Jason Draper, les fans De Angela L. Duff et KaNisa Williams, et une préface de Chuck D.
– des photos de Randee St. Nicholas,
– des manuscrits de Prince,
– un poster double face.
En complément, l’Estate propose un coffret des six singles en format 45 tours sortis en 1991 et 1992 tirés de l’album et un septième 45 tours avec l’inédit «Alice Through The Looking Glass » en face A et « Horny Pony (version 2) » en face B (déjà épuisé). Le design de ce coffret a été réalisé par notre Mathieu Bitton national.
Pu(t)sh – chaos et désordre
Avant de passer en revue et à la loupe le contenu de ce coffret, quelques éléments de contexte méritent d’être posés ou rappelés car le chemin a été long pour arriver à cette sortie. Londell McMillan accompagné de Charles Spicer semblent avoir pris les rênes de l’Estate au grand regret de tous, y compris de la sœur de Prince Sharon qui a placé Londell là où il est et qui s’en mord les doigts aujourd’hui. La société Primary Wave, qui détient et/ou gère les parts des autres héritiers reste discrète. L’ère glorieuse où l’Estate était géré par le binôme Troy Carter et l’archiviste Michael Howe qui a sorti des coffrets riches et luxueux (accompagné par Mathieu Bitton) et autres albums tous les ans, qui séduisaient de plus en plus de fans, a fait place à une période de défiance avec un McMillan trouvant un malin plaisir à saboter ce travail en émettant des critiques injustifiées. Cette période de sorties régulières a été stoppée net en 2022 une fois la succession définitivement réglée par voie de justice (en août 2022) et le binôme Carter/Howe évincé par la paire McMillan/Spicer.
Murmures & échos
Avant de partir, les gestionnaires précédents avaient travaillé sur un coffret regroupant les albums de 1991 et 1992, « Diamonds And Pearls » et l’album « Symbol », remasterisés et accompagnés d’inédits de cette période ainsi que des DVDs ou Blu-rays des concerts du Glam Slam de janvier 1992 et de Paris, Bercy du 11 juillet 1992, et murmure-t-on l’audio de l’aftershow au Rex Club de Paris de 1993. Ce coffret, intitulé « Diamonds And Love », devait évidemment sortir sous plusieurs formats et était prévu pour la fin 2022. Les travaux étaient bien avancés, et les albums remasterisés (si ce n’est plus) étaient même pressés. La diffusion du concert donné au Glam Slam de Minneapolis en janvier 1992 et la disponibilité du 45 tours avec des versions lives de cette même année de « Diamonds And Pearls » et « Nothing Compares 2 U » pendant la Celebration de juin 2022 semblaient donner le coup de départ de la promotion de ce projet. Puis arriva la décision de justice d’août 2022.
Tout au long du second semestre 2022 et de l’année 2023, les rumeurs s’amplifiaient sur la sortie prochaine de ce coffret, démenties mollement par McMillan et Spicer qui répétaient qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire, voulant nous faire croire que rien n’avait été fait correctement auparavant. L’annonce de la Celebration 2023, sous le signe du « 7 », laissait espérer la sortie très prochaine de ce « Diamonds And Love »….rien du tout. Seule cacahuète jetée aux fans pendant cette Celebration calamiteuse, une clé USB avec deux morceaux anecdotiques et son médiocre (finalement mis en ligne le 7 juillet 2023….accompagnés de pochettes hideuses). Sans parler du merchandising inutile sans cesse renouvelé sur le Princestore. Selon plusieurs sources, la sortie de coffrets et d’images inédites étaient conditionnées par la sortie du fameux documentaire sur Netflix (à forts enjeux puisque la plateforme a déboursé des dizaines de millions de dollars pour accéder aux archives). L’inquiétude a encore grandi lorsque nous avons appris que le documentaire ne plaisait pas à McMillan et qu’il y mettait son veto. L’équipe a réellement tout fait pour exaspérer les fans, même les plus optimistes…à l’exception de ceux qui la flatte sur les réseaux et espèrent travailler avec elle pour accéder au contenu du coffre.
Après deux années de vide, de chaos, de mesquineries et de fumée noire de la part de ce binôme, nous pouvons enfin entrevoir un rayon de soleil avec la sortie de ce coffret….conçu en grande partie par l’Estate précédent. « Diamonds And Love » se trouve néanmoins amputé de sa partie liée à la période « Symbol ». Les raisons économiques et logistiques (notamment pour le coût de fabrication d’un tel coffret qui aurait fait une trentaine de vinyles minimum) et le contexte d’inflation ont eu raison de ce projet pharaonique. Peut-être la seule décision sensée de McMillan et Spicer. Hormis cela, nous ne connaissons pas le degré d’investissement de la nouvelle organisation sur ce projet.
« Diamonds And Love » est donc le dernier projet sur lequel Carter et Howe avaient travaillé. Contrairement aux rumeurs insistantes lancées par des fans qui voulaient seulement y croire, aucun travail sur un « Parade Deluxe » ou tout autre album n’avait été entamé.
Diamonds And Pearls Deluxe – le contenu
La version la plus complète de cette sortie est la version Super Deluxe qui comprend :
1. L’album « Diamonds And Pearls » remasterisé (1 CD / 2 vinyles)
2. Les versions singles et edits remasterisées (comprenant les morceaux hors-albums parus sur les singles et maxis) – 28 pistes réparties sur 1 CD / 2 vinyles
3. Des chansons inédites et versions inédites – 30 pistes réparties sur 3 CDs / 6 vinyles
4. Le concert donné au Glam Slam de Minneapolis le 11 janvier 1992 (2 CDs / 3 vinyles dont 1 face vierge)
5. Un Blu-ray contenant :
• le concert donné au Glam Slam de Minneapolis le 11 janvier 1992
• la performance donnée au Metrodome de Minneapolis le 20 juillet 1991 lors de la cérémonie de lancement des Paralympiques + le soundcheck
• la compilation de clips et d’extraits lives précédemment sortie sous le nom de Diamonds And Pearls Video Collection.
Diamonds And Pearls – l’album
L’album « Diamonds And Pearls » a été enregistré entre fin 1990 et le printemps 1991 par Prince en grande partie avec son nouveau groupe : The New Power Generation. Après le fiasco de « Graffiti Bridge », Warner a proposé à Prince de souffler un peu et de sortir un best-of. L’artiste a rejeté cette proposition mais avait bien compris qu’il fallait qu’il redore son blason et prouve qu’il était encore le patron. Il propose donc une série de chansons à son label au printemps 91. Après avoir tenté plusieurs configurations, un plan pour que cet album soit une réussite est mis en place.
Avec ses 6 millions d’exemplaires vendus dans le monde, « Diamonds And Pearls » a été le plus grand succès commercial de Prince dans les années 90. Il faut dire qu’il avait tout fait pour que cela fonctionne avec des chansons calibrées pour la radio, une stratégie de promotion guidée par Franck DiLeo (connu pour ses stratégies commerciales à succès avec Michael Jackson), des clips impeccables, des passages télés remarquables, le tout conclu par une tournée triomphale au Japon, en Australie et en Europe.
Si des fans des années 80, qui constituent encore aujourd’hui une large partie de son public, ont été déçus par la concession au rap (certains allant même jusqu’à se refaire une version tronquée de l’album sans les parties rappées) et le fait que Prince devienne un suiveur, cet album a tout de même permis à Prince de régénérer son public. Après « Batman », la dernière grosse vague de nouveaux fans est arrivée avec cet album. Hormis quelques sursauts, parfois aidés par des stratégies innovantes dont il avait le secret, les disques suivants se vendront de moins en moins.
Cette réédition présente donc « Diamonds And Pearls » dans une version remasterisée par le fidèle Bernie Grundman. L’album seul sera disponible pour le grand public qui n’est pas intéressé par les inédits et versions inédites contenus sur l’édition Super Deluxe.
Diamonds And Pearls Deluxe – Les faces B et remixes
Pour compléter l’album, l’Estate nous propose 1 CD qui regroupe les faces B et versions alternatives parues sur les singles de cette période. Contrairement aux éditions Deluxe des autres albums, l’Estate a fait le choix de ne pas inclure toutes les versions, mais a préféré faire une sélection. En effet, les différentes variations des singles de « Gett Off » et de « Cream » parus en 1991 contenaient plusieurs remixes et de morceaux dérivés des chansons titres. « Gett Off » avait pour particularité supplémentaire d’avoir été édité sur plusieurs formats de singles qui comportait des versions qui n’avaient que très peu de différences entre elles, bien qu’elles aient un autre nom. La version « Flutestramental » a été déclinée en « Flutestramental edit », « Rosie’s Dub » et « Thrust Mix », les seules différences réelles étant la durée, mais sans valeur ajoutée. Idem pour la version « Houstyle » déclinée en « Urge Dub » et « Urge Single Edit » sans intérêt.
Le choix d’aller à l’essentiel et non dans une optique de ‘complétude’ permet de ne pas perdre l’auditeur. Sur les 12 versions alternatives existantes de « Gett Off », seule deux ont été retenues : la version originelle de 9’38 et le remix « Houstyle ». Le must reste et restera celle de 9’38 minutes. Celle-ci a été pressée sur vinyle à 1 500 exemplaires et distribuée à des DJ’s et l’entourage de Prince pour marquer son 33eme anniversaire. Face au succès de cette chanson, Prince a décidé de la remixer, d’en faire un « club mix » et de l’inclure sur « Diamonds And Pearls » à la dernière minute, en remplacement de « Horny Pony ». Ce dernier titre est bien présent sur cette compilation d’edits et remixes, tout comme l’incontournable « Violet The Organ Grinder » ainsi que « Gangster Glam ».
Nous notons l’absence des excellents « Clockin’ The Jizz » et « Get Some Solo » pour une raison qui nous échappe. En revanche, nous avons droit à la version audio du clip de « Willing And Able ». Cette prise live n’avait jamais été éditée sur un support audio auparavant. Notons également la présence de la version edit d’ «Insatiable » qui comporte quelques notes de synthés supplémentaires par rapport à la version album.
Bien que n’étant pas toujours apprécié par les fans, le « NPG Remix » de « Cream » mérite le détour, ne serait-ce que par l’usage inattendu des différents samples (« Love Or Money », la face B de « Kiss » et « High Fashion » de The Family) entre autres bruitages qu’on entendra l’année suivante sur « My Name Is Prince ».
Les disques « Singles Mixes et Edits » contiennent les morceaux suivants:
1. Gett Off (Damn Near 10 Min.)
2. Gett Off (Houstyle)
3. Violet The Organ Grinder
4. Gangster Glam
5. Horny Pony
6. Cream (N.P.G. Mix)
7. Things Have Gotta Change (Tony M. Rap)
8. Do Your Dance (KC’s Remix)
9. Insatiable (Edit)
10. Diamonds And Pearls (Edit)
11. Money Don’t Matter 2 Night (Edit)
12. Call The Law
13. Willing And Able (Edit)
14. Willing And Able (Video Version)
15. Thunder (DJ Fade)
Diamonds And Pearls Super Deluxe – Les « Vault Tracks »
Pas de Super Deluxe sans les incontournables inédits et versions inédites stockés dans le légendaire coffre (vault) de Paisley Park. Prince a été très productif entre 1990 et 1991, enregistrant seul ou avec son groupe, à Paisley Park ou entre deux dates du Nude Tour, des chansons qu’il gardait pour lui ou offrait à d’autres artistes. 33 morceaux ont été sélectionnés pour cette troisième série de « Vault Tracks » [les précédents volumes ayant été intégrés dans les éditions Super Deluxe de « Purple Rain » (1 CD), « 1999 » (2 CD) et « Sign O’ The Times » (3 CD) – sans compter l’album « Originals »].
La sélection des 33 titres couvre plusieurs champs :
– les inédits purs (11 – qui ne sont jamais sortis officiellement, que ces morceaux circulent ou non sur des bootlegs ou Internet)
– les versions différentes des morceaux parus sur et autour de l’album (7)
– les versions princières de chansons offertes et sorties par d’autres artistes (13)
– des ‘hybrides’ (2)
Le nombre élevé de versions princières de chansons offertes et sorties par d’autres artistes permet de mesurer non seulement à quel point Prince était sollicité durant ces années-là, mais également son niveau d’implication sur les projets de son entourage (Rosie Gaines et Jevetta Steele). A partir de 1993, Prince ne sera plus aussi généreux avec les artistes ne faisant pas partie de son label ou n’étant pas propriétaires de leurs masters. Les années 90-92 seront donc les dernières années durant lesquelles il répondra favorablement aux demandes qui émanaient d’autres artistes ou labels pour leur offrir un tube…ou pas. On remarquera également le nombre important (5) de chansons destinées initialement pour l’album solo de Rosie Gaines, « Concrete Jungle ». L’évolution et l’histoire complexe de cet album peut être lue dans notre article consacré aux projets abandonnés (à lire ici).
[VAULT I]
1. Schoolyard (7’10) – inédit
« Schoolyard » fait partie de ces inédits qui circulent depuis 3 décennies sur des bootlegs et qui est donc bien connu par les fans. La durée annoncée (7’10) est près de 3 minutes plus longue que ce que nous pouvons déjà avoir sur le net. Peut-être est-ce la version avec Eric Leeds au saxophone ? A voir. Quoi qu’il en soit, « Schoolyard » était inclus sur les versions initiales de ce qui allait devenir l’album « Diamonds And Pearls ». Selon Michael B., Prince a retiré ce titre parce qu’il pensait que c’était un titre d’album à lui-tout seul.
2. My Tender Heart – version inédite du titre sorti par Rosie Gaines
3. Pain (5’57) – version inédite du titre sorti par Chaka Khan puis par Rosie Gaines
4. Streetwalker (4’48) – inédit
L’album solo de Rosie Gaines est un des grands chantiers sur lequel Prince a travaillé entre 1990 et 1992 sans pouvoir le mener à terme. L’album devait sortir sous le nom « Concrete Jungle » au cours du premier semestre de 1994, mais le label Paisley Park Records a mis la clé sous la porte en février. « My Tender Heart » devait être le premier single, avec « Pain » en face B. Après l’annulation de « Concrete Jungle », Rosie a signé chez Motown et sorti son album « Closer Than Close » qui reprenait quelques titres de « Concrete Jungle » dont « Tender Heart ».
La chanson « Pain » a été donnée à Chaka Khan qui a fait sa propre version (avec Me’Shell Ndegéocello à la basse et Joshua Redman au saxophone) pour la sortir sur la B.O. de la série « Living Single ». Après la mort de Prince, le compte Facebook officiel de Rosie Gaines a diffusé la version princière de « Pain » (d’une durée de 3’28). La durée annoncée est plus longue (5’57). En mai 2016, la version de Rosie Gaines est sortie officiellement sur les plateformes.
« Streetwalker » est aussi un morceau enregistré pendant les sessions de « Concrete Jungle » à Londres pendant le Nude Tour. Ce titre a été, a priori, composé intégralement par Rosie Gaines, d’après les informations dont nous disposons (déclaration à l’ASCAP, la SACEM américaine). Cette chanson n’a jamais circulé sur des bootlegs ou Internet que ce soit sous forme de version chantée par Prince ou par Rosie Gaines.
5. Lauriann (4’15) – inédit
6. Darkside (?’??) – inédit
« Lauriann » et « Darkside » sont totalement inconnues. « Darkside » n’était même pas référencée dans les diverses bases de données, biographies, documents de sessions…..Peut-être de bonnes surprises. « Lauriann » est probablement une version antérieure d’un titre connu pour avoir été enregistré en janvier 1993 pendant des sessions qui ont débouché sur l’album « Come ».
6. Insatiable (Early Mix – Full Version) (8’01) – version inédite
« Insatiable » a été enregistrée aux studios Larrabee d’Hollywood pendant qu’il travaillait sur le maxi-single de « New Power Generation ». Deux versions inédites d’ « Insatiable » sont connues sur les bootlegs ou Internet : une version longue, qui est du même tonneau que celle de l’album, sauf qu’elle contient le couplet supplémentaire présent dans le livret de l’album mais coupé sur le disque.
Une seconde version circule depuis quelques années avec une instrumentation différente et jugée comme supérieure par beaucoup de fans. Le dernier couplet, très sensuel, sans équivoque et chanté/parlé dans une tonalité différente, aurait sûrement fait des ravages auprès de la gente féminine en concert. Le piano sur les dernières minutes rappelle « International Lover ». Bref, cette version imparable est enfin disponible officiellement avec un son parfait (et à la bonne vitesse).
« Insatiable (Early Mix – Full Version) » a été mise en ligne sur le compte YouTube officiel géré par l’Estate le 24 août 2023.
7. Glam Slam ’91 (6’16) – ‘hybride’ – version initiale de « Gett Off » envoyée à une radio de Minneapolis
Pour faire la publicité de son club le Glam Slam de Minneapolis, Prince a envoyé à une radio locale (WLOL) une chanson inédite le 6 janvier 1991. Cette chanson est assez particulière puisqu’elle reprend le titre « Glam Slam » tel qu’il est chanté sur « Escape », sur une musique dérivée de « Love Machine » avec des couplets et un refrain qui se retrouveront sur « Gett Off ». Vous suivez ? La durée annoncée (6’16) est plus longue que ce que nous connaissons.
8. Live 4 Love (Early Version) (7’32) – version inédite
Le premier enregistrement de « Live 4 Love » date de novembre 1990. C’est un des premiers titres sur lequel jouent Michael B. et Sonny T. ainsi que le premier sur lequel Tony M. pose un couplet. Une version avec un rythme plus lent et supposée être celle-ci est connue depuis plusieurs décennies par les fans. Au grand désarroi de Michael Koppelman, l’ingénieur du son principal de Prince à l’époque, « Live 4 Love » a été retravaillée début 91. Le début de la guerre du Golfe a probablement incité Prince à se remettre dans la peau d’un pilote de chasse qui questionne le sens de ses actions. En révisant ce titre, il lui donne une tonalité plus rageuse en remplaçant le falsetto plutôt soft de la version initiale par un chant plus énervé. C’est cette version plus pêchue qui sortira en 1991. La présence de « Early version » dans l’intitulé du titre laisse penser que l’Estate a sélectionné un mix de la version de 1990 différent de celui que l’on connait (la durée annoncée de 7’32 étant plus longue que celle des bootlegs – 7’00).
9. Cream (Take 2) (4’50) – version inédite
Plusieurs versions alternatives de « Cream » circulent sur le net, principalement des remixes. Il faudra attendre la sortie du coffret pour savoir si cette « Take 2 » était déjà connue ou pas, mais peu de chances que cela soit le cas.
10. Skip To My You My Darling (3’57) – version inédite du titre sorti par Jevetta Steele
« Skip To My You My Darling » a été sortie par Jevetta Steele sous le nom « Skip 2 My U My Darling » en 1991 sur son album « Here It Is » publié uniquement en France par le label TF1 Music. Un autre morceau princier, « And How », qui date de 1986, figurait également sur cette édition. La version chantée par Prince de « Skip To My You My Darling » est totalement inconnue.
11. Diamonds And Pearls (Long Version) (5’32) – version inédite
« Diamonds And Pearls » a été enregistré en novembre 1990 avec Michael B., Sonny T., Sheila E. (aux claviers) et Tommy Barbarella qui faisait son premier enregistrement avec Prince. Des compléments ont été réalisés courant 91. La durée annoncée (5’32) est plus longue que la version que nous avons déjà à disposition sur Internet ou les bootlegs.
[VAULT II]
1. Daddy Pop (12″ Version) (6’07) – version inédite
Au moins une version de « Daddy Pop » a été diffusée via des bootlegs avec une durée comparable à celle qui est annoncée. A ce stade, on ne sait pas si la version 12″ est la même, mais il y a peu de chances. Par « version 12″ », on comprend généralement une version plus longue de celle de l’album. Or, la version inédite que nous connaissons en est éloignée puisqu’elle se caractérise par une prise de voix et des paroles différentes et l’absence de Tony M.
2. Martika’s Kitchen (4’21) – version inédite du titre sorti par Martika
3. Spirit (4’30) – version inédite du titre sorti par Martika
4. Open Book (4’59) – version inédite du titre sorti par Jevetta Steele
5. Work That Fat (4’35) – inédit
L’album de Martika, « Martika’s Kitchen » est un album Paisley Park Records sans en être un. Prince a offert pas moins de 5 titres à Martika, qui en a retenu 4 pour son album sorti chez Columbia : « Martika’s Kitchen », « Spirit », « Love…Thy Will Be Done » et « Don’t Say U Love Me ». « Love…Thy Will Be Done », sorti en single la même semaine que « Gett Off », a été un tube mondial pendant l’été 91, peu avant la sortie de « Diamonds And Pearls ». La version princière n’est pas incluse dans ce Super Deluxe puisqu’elle est déjà parue sur la compilation « Originals » sortie en 2019. On murmure que c’est Jay-Z qui a insisté auprès de l’Estate pour que ce titre figure sur la compilation.
Les versions chantées par Prince « Martika’s Kitchen » (avec ses sonorités à la « We Can Funk » et des paroles à double sens), « Spirit » (écrite par Prince, Frankie Blue, Martika et Levi Seacer) et « Don’t Say U Love Me » circulent sur des bootlegs depuis les années 90 et il y a de grandes chances que ce soit exactement les mêmes versions qui seront proposées, avec une qualité sonore optimale. A noter que pour sa version de « Spirit », Martika a fait appel à quelques choristes, dont un certain Rahsaan Patterson.
Petit bijou du coffre qui était attendu depuis des années par les fans : la version princière d’ « Open Book », écrite par Prince et Levi Seacer et inspirée par des paroles de Martika. Cette dernière avait en effet déjà enregistré une chanson intitulée « Safe In The Arms Of Love ». Les paroles de cette chanson évoquent une relation amoureuse devenue difficile, mais porte un espoir de réconciliation. Les lignes « You say my heart’s an open book / There are pages of my life you’ve never seen » et « You take me to another world » et quelques autres sont reprises pour écrire « Open Book » qui évoque aussi une relation amoureuse difficile, mais qui va se solder inéluctablement par un divorce (« I’ll give back your name if U give back my heart »). Martika ne prendra pas « Open Book », et préférera mettre « Safe In The Arms Of Love » sur son album. « Open Book » étant un morceau qui ne devait pas rester dans le coffre, Prince décide de l’offrir à Jevetta Steele pour la réédition de son album « Here It Is » (la version internationale de 1993). Sans vouloir manquer de respect à Jevetta Steele, son interprétation ne transmet pas autant d’émotions que la version princière. L’interprétation de Prince, son chant, ces paroles et la musique sont tout simplement impeccables.
Le tracklist nous fait passer de ce moment fort en émotions à un morceau comique de Prince, placé là uniquement parce qu’il utilise le beat de « Martika’s Kitchen ». Après une chanson sur une rupture, on peut entendre Prince déclarer son amour pour les femmes rondes et combien il aimerait leur faire bouger leur graisse. La classe américaine.
Petite bizarrerie dans la tracklist, « Don’t Say U Love Me » n’est pas à la suite de ces chansons liées à Martika, mais est placée en fin de disque ! Petites anecdotes à propos de ce titre : c’est le premier sur lequel Morris Hayes travaille suite à une demande directe de Prince. Il s’occupera des arrangements, ajoutera la partie d’orgue qu’on entend sur la version finale (et pas sur la version initiale de Prince), mais ne sera pas crédité. Comme pour « Spirit », Martika a fait appel à Rahsaan Patterson pour poser des voix.
6. Horny Pony (Version 2) (4’21) – version inédite
Ce qui est devenu la face B des singles « Gett Off » et (un format) de « Cream » était prévu pour être sur l’album, placée entre « Willing And Able » et « Walk, Don’t Walk ». C’est la première prise d’une pub pour une nouvelle dance (« new dance commercial take 1 ») précédant la « new dance commercial take 2 » qu’est « Jughead ». « Horny Pony » est même citée dans le rap de « Push » qui mentionne tous les premiers titres de l’album. Mais le succès en club de « Gett Off » a changé la donne, et « Horny Pony » a été évincée de la tracklist à la dernière minute.
Deux versions alternatives circulent depuis pas mal de temps, dont une excellente en mode basse-batterie-guitare, sans le synthé. A ce stade, on ne sait pas quelle est la ‘Version 2’ retenue pour le Super Deluxe.
Pour ceux qui apprécient ces petits moments où Prince fait référence à un morceau d’un autre artiste, réécoutez attentivement la version officielle de « Horny Pony » puis « In Time » de Sly And The Family Stone.
7. Something Funky (This House Comes) (Band Version) (7’04) – inédit
« Something Funky (This House Comes) » est connue pour avoir été jouée lors du concert donné à Rio en janvier 91, diffusé à la radio et sur quelques chaines de télévision. C’est un morceau de Tony M. dans lequel chaque membre du groupe est présenté. Un court extrait est inclus dans la publicité annonçant la sortie du « Diamonds And Pearls Super Deluxe ». La durée es deux fois plus longue que celle que nous connaissons déjà via les bootlegs et Internet.
8. Hold Me (4’36) – version inédite du titre sorti par Jevetta Steele
On revient sur les sessions avec Rosie Gaines pour « Hold Me », enregistrée initialement pendant le Nude Tour. Gaines ne retenant pas le titre, Prince l’offre à Jevetta Steele avec « Open Book » pour la réédition de son album « Here It Is » (la version internationale de 1993). Il y a de grandes chances pour que ce soit la même version que celle que nous connaissons sur bootlegs depuis plus de 20 ans.
9. Blood On The Sheets (5’46) – inédit
10. The Last Dance (Bang Pow Zoom And The Whole Nine) (5’36) – inédit
Comme « Darkside », l’existence d’une chanson nommée « Blood On The Sheets » était totalement inconnue. Elle n’était pas référencée dans les diverses bases de données, biographies, documents de sessions….. « The Last Dance (Bang Pow Zoom And The Whole Nine) » était connue sous « The Last Dance » et serait un prototype de « Jughead ».
11. Don’t Say U Love Me (?:??) – version inédite du titre sorti par Martika
Voir plus haut dans l’article (la partie concernant les chansons offertes à Martika).
[VAULT III]
1. Get Blue (4’43) – version inédite du titre sorti par Louie Louie
« Get Blue », composée avec Levi Seacer, a été offerte à un chanteur nommé Louie Louie avec un autre titre, plutôt horrible, intitulé « Dance Unto The Rhythm ». Un autre morceau rappé par Tony M. avec Prince au refrain et nommé « Hey Louie Louie » est resté dans le coffre. Comme pour d’autres titres de ce coffret, il y a de grandes chances pour que ce soit la même version que celle que nous connaissons sur bootlegs depuis plus de 20 ans et qui a ses fans.
L’album de Louie Louie sur lequel figure ces deux compositions princières, « Let’s Get Started » sortira dans l’indifférence générale début 1993. Petit détail intéressant cependant, deux noms particuliers apparaissent dans les remerciements : un certain Alexander Nevermind et une certaine Rhonda Smith !
2. Tip O’ My Tongue (4’08) – version inédite du titre sorti par El Debarge
Encore une version princière d’un morceau donné à un autre artiste : « Tip O’ My Tongue », composée avec Kirk Johnson et offerte à El Debarge pour son très bon album « In The Storm » sorti en 1992. Sur « In The Storm », « Tip O’ My Tongue » contient un sample de « Loose Booty » de Sly & The Family Stone. La version de Prince enregistrée en 1991 n’ayant jamais circulé entre les fans, on ne sait pas si cela figurait sur la version initiale ou si c’est un ajout de Debarge.
3. The Voice (4’42) – version inédite du titre sorti par Mavis Staples
4. Trouble (5’36) – version inédite du titre sorti par Rosie Gaines
Rosie Gaines encore, « Concrete Jungle » toujours, avec « The Voice » et « Trouble » qui ont été enregistrées avec et pour elle. « The Voice » (écrite par Prince, Rosie Gaines et son mari de l’époque Francis Jules) sera finalement donnée à Mavis Staples pour qu’elle en fasse la chanson phare de son album sorti sur Paisley Park Records en 1993. La version de Prince circule depuis plusieurs années, mais avec un son laissant à désirer et surtout avec une vitesse déroutante. Le Super Deluxe nous permettra enfin d’entendre sa version de cet excellent titre dans de bonnes conditions sonores. Dommage cependant « The Voice » ne soit pas accompagnée par « I Hear Your Voice », écrite par le même trio et enregistrée le même jour pour finalement être offerte à Patti Labelle. La performance vocale de Prince sur « I Hear Your Voice » est juste à tomber.
« Trouble » a été mise de côté pendant plusieurs décennies. Elle est finalement sortie (sous le titre « T.R.O.U.B.L.E. ») sur une compilation de Rosie Gaines. Cette compilation, « Essential Rosie » coordonnée par sa fille qui s’occupait d’elle, visait à recueillir des fonds pour pouvoir soigner Rosie, particulièrement malade à cette époque.
5. Alice Through The Looking Glass (4’18) – inédit
L’existence d’« Alice Through The Looking Glass » était connue sans être connue. Elle était précédemment référencée sous le nom d’ « Alice » sans qu’aucun fan ne l’ait entendue. Lorsque ce nom complet est apparu dans les premières fuites concernant ce Super Deluxe, un rapprochement a été fait avec un morceau chanté par Sheila E. lors de la Celebration de 2002, en première partie d’un concert de Prince. Personne ne connaissait cette chanson et il a été considéré que c’était un morceau composé par Sheila elle-même (car oui, elle peut écrire de très bonnes chansons toute seule). Ce n’est que lors de la mise en ligne de la version princière le 24 août que l’on a eu la confirmation qu’il s’agissait bien du même titre. Espérons que le livret accompagnant le coffret nous explique l’histoire de ce morceau.
Petit + à garder dans un coin de sa tête : Même si plusieurs oeuvres porte ce nom, il est intéressant de noter qu’une des chanteuses préférées de Prince, Stevie Nicks, avait sorti une chanson intitulée « Alice » en 1989 avec pour refrain « Like Alice through the looking glass / She used to know who she was… ».
6. Standing At The Altar (4’48) – version inédite du titre sorti par Margie Cox
7. Hey U (6’10) – inédit
Autre projet que Prince tenait à cœur puisqu’il est revenu au moins deux fois dessus dans que cela puisse aboutir : un album avec Margie Cox, chanteuse du Dr Mambo’s Combo, transformé en MC Flash pour l’occasion. Comme pour l’album « Concrete Jungle », nous vous invitons à lire l’article sur les albums inédits (ici) pour en savoir plus sur ce projet initié en 1989. A l’été 91, Prince décide de reprendre les travaux et de transformer l’album du groupe MC Flash pour en faire un album solo de Margie Cox. Il enregistre « Standing At The Altar » et « Hey U ».
« Standing At The Altar », inspirée de l’humiliation subie par Kiefer Sutherland lorsque Julia Roberts a annulé leur mariage à venir, et finalement sortie en 1994 sur la compilation 1-800-New-Funk. La version princière ne circule pas parmi les fans. Le joyeux « Hey U », avec ses références soul est connu par les fans (via les bootlegs ou Internet) sous la forme d’un duo avec Margie Cox mais avec un son assez médiocre. Son inclusion dans le Super Deluxe est donc une bonne nouvelle.
8. Letter 4 Miles (4’36) – inédit
Le 30 septembre 1991, deux jours après la mort de Miles Davis, Prince enregistre avec Michael B. le titre « Miles Is Not Dead ». Les NPG Hornz ajouteront leurs parties de cuivres quelques mois plus tard sur ce morceau rebaptisé « Letter 4 Miles ». La version sans cuivres est connue depuis le milieu des années 90. A ce stade, on ne sait pas s’il s’agit de la même version qui a été retenue pour le Super Deluxe.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur l’histoire entre Prince et Miles Davis, rendez-vous sur notre article dédié ici.
9. I Pledge Allegiance To Your Love (4’41) – inédit
Les plus anciens se souviennent qu’en 1992, les magazines et fanzines faisaient état de la sortie prochaine d’un album intitulé « Whispers & Echoes ». Parmi les titres censés figurer sur cet album, certains se sont retrouvés sur l’album « Symbol », d’autres sur l’album de Carmen Electra » et une flopée d’autres est restée dans le coffre. « I Pledge Allegiance To Your Love » faisait partie de ces chansons mentionnées, mais à la sortie d’ « Allegiance » offerte à Howard Hewett, on a pensé qu’il s’agissait d’un seul et même titre. Or, des sources fiables nous permettent d’affirmer qu’il s’agit bien de deux chansons distinctes.
Quant à « Whispers & Echoes », la légende dit qu’il s’agit d’une invention pure et simple de Prince. Agacé par les fuites d’informations et de chansons qui terminaient sur des bootlegs, il a créé cette rumeur en disant des choses différentes à son entourage et laissant trainer des notes dans le but de voir jusqu’où pouvait aller telle ou telle information et qui pouvait être à l’origine des fuites, d’où le nom « Murmures et échos ». La véracité de cette histoire n’a jamais été confirmée, mais elle est tellement plausible lorsqu’on sait de quoi était capable le personnage.
10. Thunder Ballet (10’56) – ‘hybride’ – version incluse dans la VHS du Joffrey Ballet puis diffusée sur le NPGMC.
Le coffret se termine bizarrement par le « Thunder Ballet », qui n’est pas vraiment un titre inédit, à moins que cette version soit différente de celle que nous connaissons. Cette version longue de 10 minutes « Thunder » a été créée par Prince pour la troupe de danse Joffrey Ballet qui a construit un spectacle autour de sa musique. Ce spectacle, nommé Billboards, est sorti en VHS dans les années 90. Prince a ensuite diffusé cette version dans le NPG Music Club. Sa présence sur la série des Vault Tracks est donc plutôt déplacée, mais bon.
Le live audio et Blu-ray
Les précédents coffrets Super Deluxe nous proposaient deux concerts différents : un en audio et le second en vidéo. Pour le « Diamonds And Pearls Super Deluxe », nous n’avons droit qu’à un seul concert présenté en audio et en images, en l’occurrence le show exceptionnel donné au Glam Slam de Minneapolis le 11 janvier 1992. Exceptionnel car donné dans son propre club pour roder le Diamonds And Pearls Tour qui démarrera au Japon quelques mois plus tard. Ce concert n’a jamais circulé sur bootleg. Pour le découvrir, nous aurons droit à un Blu-ray et une qualité optimale (2K / Dolby ATMOS / Dolby True HD 5.1 / Stéréo). Ce concert avait bluffé les spectateurs lorsqu’il a été diffusé lors de la Celebration 2022.
Ce soir-là, Prince & The New Power Generation ont joué pendant près de 2 heures les titres suivants :
Thunder / Daddy Pop / Diamonds And Pearls / Willing And Able / Jughead / The Sacrifice Of Victor / Nothing Compares 2 U / Thieves In The Temple / Sexy M.F. / Insatiable / Cream (inclus Well Done / I Want U / In The Socket) / 1999 / Baby I’m A Star / Push / Gett Off.
En complément, nous aurons droit à d’autres images inédites avec le soundcheck en prévision de la performance donnée au Metrodome de Minneapolis le 20 juillet 1991 lors de la cérémonie de lancement des Paralympiques (en 1080p HD video with Dolby ATMOS / Dolby True HD 5.1 / Stéréo audio). La performance donnée ce soir-là est également incluse au programme (en 2K).
Soundcheck : Let’s Go Crazy / Baby I’m A Star / Push (Medley)
Performance live : Diamonds And Pearls / Let’s Go Crazy / Baby I’m A Star / Push
Scott McCullough, réalisateur/caméraman qui a travaillé pour Prince ces années-là avait déjà mis en ligne un extrait de ce soundcheck (sur YouTube notamment), en l’occurrence Prince chantant « Diamonds And Pearls ». Ce moment ne semble pas inclus dans le Blu-ray si on se fie à cette tracklist.
Pour terminer, le Blu-ray contient la collection de vidéos sortie en VHS en 1992 et en DVD en 2006, tout simplement intitulée « Diamonds And Pearls Video Collection » (en 1080p) :
Thunder (extrait live) / Cream / Diamonds And Pearls / Dr. Feelgood (extrait live) / Call The Law / Willing And Able / Jughead (extrait live) / Insatiable / Strollin’ / Money Don’t Matter 2 Night / Live 4 Love (Live)
A l’été 91, des média avaient rapporté que Lisa Bonet avait réalisé un clip pour « Walk, Don’t Walk ». Mayté a auditionné pour y faire de la figuration, mais Lisa ne l’a pas retenue. Ce clip n’a jamais été diffusé et on pouvait s’attendre à ce qu’il face surface dans ce coffret, 30 ans après. Son absence est peut être due à l’état des bandes devenues inexploitables (beaucoup de matériel vidéo et audio contenu dans le Vault a été sérieusement détérioré et devenu irrécupérable suite à une mauvaise conservation et des inondations), un oubli ou une autre raison qui nous échappe (deal Netflix?). En audio, les chansons « Player » et « I Wonder » manquent aussi à l’appel, peut-être pour les mêmes raisons.
Promotion
Plus que deux mois à patienter avant de pouvoir mettre tout ça devant nos yeux et entre nos oreilles.
La campagne de promotion a été lancée avec la sortie de deux titres : « Alice Through The Looking Glass » et « Insatiable (Early Mix – Full Version) ».
Le Princestore propose, en plus des différentes variations de cette réédition et du coffret de 45 tours (déjà épuisé), un merchandising dédié (vestes, t-shirts…). Si on ne sait pas encore ce qui va être proposé en termes d’images (clips, extraits lives…), nous pouvons être sûrs qu’un podcast sera créé et diffusé par The Current comme pour les autres Deluxes.