The Top 5 of Directors

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thebeautifu1one
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04 mars 2013, 18:35

Un nouveau thread afin de vous permettre de mettre dans l'ordre les 5 meilleurs films de différents réalisateurs. On en choisit un, on poste les cinq meilleurs films du réalisateur choisit avec un petit commentaire, on peut rebondir sur le sujet puis on propose un nouveau réalisateur et ainsi de suite.

Je commence par (feu?) Dario Argento, ancien maestro de l'effroi transalpin des 70's devenu l'ombre de lui-même depuis une grosse décennie :

1 - Profondo Rosso (1975) : Le Giallo parfait, à l'esthétisme baroque parfait, subliment mis en scène, remplis de scènes cultes. Et cette musique signée Goblin entêtante. Un chef d’œuvre absolu.

2 - Suspiria (1977) : Complètement barré, psyché, dingue, non sensique, envoutant, sous LSD et autres produits. Une oeuvre refermé sur elle-même, claustrophobique mais passionnante par sa déconstruction.

3 - Tenebrea (1982) : L'ultime Giallo et sans doute le dernier chef d’œuvre du maestro. Un film noir, dépressif, ultra sanglant, complètement anarchique (le climax final est assourdissant). Rome n'a jamais été filmé de cette façon. Certains scènes tels le plan de la Louma qui sort d'une maison pour la contourner est d'anthologie . Un clin d'oeil au Hitchcock de FRENZY ?

4 - La Sindrome di Stendhal (1996) : Le voyeurisme malsain d'un père filmant sa fille se faire atrocement violenter par un psychopathe. Un film terrifiant mais, très souvent, époustouflant. Noir, encore, baroque, toujours et enfin, comme souvent chez le bonhomme, une musique sublime (ici signée par Ennio Morricone).

5 - Quatre Mosche di Velluto Grigio (1971) : Giallo de série B pour certains, j'adore ce polar absconcs, souvent à la limite de la comédie banale contrebalancé par mille idées d'une mise en scène vaporeuse, aérienne, parfois élégante puis subitement brutale. Viens de sortir - enfin - en dvd. A découvrir. Une curiosité plus qu'intéressante.

Hors concours : Non Ho Sonno (2001) que j'aime beaucoup et surtout j'ai une forte sympathie pour Il gatto a nove code (1971) qui est le 1er Argento que j'ai découvert il y a au moins 20 ans sur C+.

Chaque réalisateur, fut-il le plus grand, à ses nanars absolus. Dario n'est pas avare en la matière :

- La Terza Madre ? Il Cartaio ? Giallo ? (une abomination celui-ci, peut-être son plus gros nanar).
- Dracula 3D ? Pas vu mais faut avouer que je suis pas pressé.

A vous :ange:

Tb1
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Mr. Happy
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04 mars 2013, 19:11

Super idée ! Bon classement pour Dario, même si j'ai une grosse préférence pour Ténèbres :rouge:

Allez, pour rester dans la même veine et faire écho à ce classement Argento, voilà mon top Brian de Palma :

1 - Dressed To Kill (Pulsions) : le remake non-officiel du Psychose de Hitchcock, un thriller sous haute tension érotique et une mise en scène magique (l'ouverture dans la douche et la scène de l'ascenseur restent gravées dans ma mémoire !), avec des moments dignes des meilleurs gialli italiens. Casting trois étoiles avec Angie Dickinson, Michael Caine et Nancy Allen au top.

2 - Passion : brillant et instantanément dans mon top 5 De Palma, son dernier film à ce jour est purement un "remake à la De Palma" : un tout nouveau film, une ambiguïté envoûtante, des jeux de lumière tout bonnement exquis dans la seconde partie avec de belles références à ses thèmes chers (le double notamment).

3 - Obsession : la relecture (encore une fois totalement novatrice) du Vertigo de Hitchcock, un film retors au suspense irrésistible. Passionnant ! Geneviève Bujold y est excellente (j'en profite pour caser un autre film tout bonnement exceptionnel sur le thème du double où elle joue, c'est Faux-Semblants de David Cronenberg avec l'impérial Jeremy Irons).

4 - Body Double : encore un "remake" de Hitchcock, cette fois c'est Fenêtre sur Cour qui y passe dans ce film décapant qui contient de vraies fulgurances dans la réalisation, avec des séquences à couper le souffle (le baiser sur la plage, la filature dans le centre commercial, le meurtre à la foreuse,...). Un plaisir de voir Melanie Griffith. Séquence ultra kitsch sur Frankie Goes To Hollywood.

5 - Blow Out : inspiré du Blow Up d'Antonioni, encore un thriller oppressant et ambigu, avec John Travolta et Nancy Allen. Scotchant !

J'aimerais quand même citer en plus Mission : Impossible, on oublie trop que Brian a réalisé le premier (et le meilleur) de cette saga, et Sisters qui est un de ses thrillers les plus "expérimentaux", aussi référencé dans Passion. Bien sûr il y a aussi les excellents Scarface et The Untouchables... Et Carrie... Mais bon, puisqu'il faut en choisir 5 :P
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Tricky
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04 mars 2013, 22:06

Super Mr Happy !

J'ai été voir le " Passion " hier soir.
D'abord, je n'avais absolument aucun vent d'un nouveau Brian. Il semble diviser.

Pour ma part, subjugué, mes doigts sont restés enfoncés dans les accoudoirs du strapontin pour la quasi totalité du film, kiff intégral.

Les lumières, les cadrages fabuleux et décalés, somptueux... Welcome back Brian !

Body Double reste mon préféré parc'qu'il est très drôle au delà de l'intrigue.
Vas y, embrasse le fusil, garanti pour l'amusement
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Jimipaisley
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04 mars 2013, 22:20

TB1 , Dario n'est pas mort , Alice De Nice l'a rencontrée il n'y a pas longtemps à Nice justement . Sinon bonne idée de sujet .

Edit : TB1 , j'avais un doute sur le "feu?" mais j'ai plongé dedans ::d
thebeautifu1one
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04 mars 2013, 22:46

Tu as noté cher Jimmy le point d'interrogation ! Dario est mort "artistiquement" le pauvre après tant de nanars. Je sais que pépère est encore de ce monde voyons :cote:

Je rebondis sur le choix De Palma et je donne mon classement :

1 - SCARFACE (1983) : Le must du film plein la gueule découvert à 14 ans dans une salle géante après avoir longtemps parlementé avec l'ouvreuse qui refusait de me laisser entrer (le film était interdit aux - 18 ans à Genève). Pacino gigantesque, culte absolu.

2 - CARLITTO'S WAY (1993) : Pacino, jadis le plus grand comédien du monde. Un polar tragique, des scènes ENORMES (la salle de billard, le long traveling poursuite dans la gare de NY, le final a vous arracher les larmes) et un Sean Penn en roue libre. Un second chef d'oeuvres.

3 - THE UNTOUCHABLES (1986) : Costner / De Niro / De Palma / Mr. Connery / la musique d'Ennio Morricone. Une oeuvre qui a du souffle, de la grandeur et du punch. Un classique.

4 - BODY DOUBLE (1984) : Un clin d'oeil un peu glauque à Hitchcock. Le maître absolu. Quel putain de film kitsch. J'adore.

5 - CARRIE (1977) : Foutraque, sexuel, bizarre, gore, dérangeant. Le meilleur du fantastique des 70's.

Des Nanars ? De Palma en a filmé pas mal. Le vrai devrait être MISSION TO MARS incompréhensible mais même ces pires films sont parfois géniaux tels L'ESPRIT DE CAIN, OUTRAGES et l'interminable plan unique (pleins de raccords ceci-dit) de SNAKE EYES avec un Nic Cages surcocaïné.

Bon à qui le tour et quel réalisateur les gars et les filles :] ??

Tb1
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Alice de Nice
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05 mars 2013, 01:38

Ouh là! Merci pour ce sujet Tb1, je commence par Argento:

"SUSPIRIA": son chef d'œuvre, l'un des films emblématiques du ciné d'horreur des 70's. "Suspiria" c'est un film complètement singulier qui ne ressemble à aucun autre. Revu récemment sur grand écran, le film constitue une espèce d'expérience sensorielle qui me fait l'effet d'une explosion à chaque vision. Le style d'Argento trouve là son apogée.
"LES FRISSONS DE L'ANGOISSE" (Profondo Rosso): Il y a beaucoup à dire sur la mise en scène avec laquelle Argento parvient à nous piéger dès le début et qui s'immisce dans l'intimité des personnages et des décors: caméra subjective, différents points de vue, utilisation des zones d'ombre et du hors-champ... Je crois que c'est grâce à Argento que j'aime autant les gros plans au cinéma.
"INFERNO" Second volet de la trilogie des trois mères maléfiques, c'est un grand cauchemar visuellement sublime avec des séquences d'anthologie inoubliables.
"LE SYNDROME DE STENDHAL": Inégal quand même mais surprenant dans son choix de filmer la violence dans son côté trash et la superbe musique hypnotique de Morricone. J'ai assisté à une Master Class d'Argento à Nice en décembre dernier. Il a révélé qu'alors qu'il séjournait à Paris parce sa fille Asia lui avait demandé de l'accompagner sur un tournage, il avait visité le Louvre et s'était soudainement mis à regarder avec insistance les visiteurs, fasciné par l'expression de leur visage devant les tableaux. Il s'était même fait arrêter par les gardiens qui pensaient que c'était un pervers! Il a ensuite fait des recherches sur le syndrôme de Stendhal.
"TENEBRES": Il y a quelque temps je l'aurais placé plus haut dans le classement, mais je l'ai revu récemment sur grand écran et il a considérablement vieilli. J'ai mis beaucoup plus de temps à aimer le film à cause de son esthétique complètement différente de celle des deux films précédents mais ça reste un de mes préférés.

J'affectionne aussi beaucoup "Phenomena", la trilogie animale, et "Trauma" et "Opera" dans une moindre mesure. Argento est l'un des réalisateurs qui m'ont fait adorer le cinéma de genre dès l'âge de 10-12 ans. Quand j'ai revu "Suspiria" quelques années plus tard c'était un vrai choc. Même avec les nanars de ces dernières années, Argento (qui a scénarisé à ses débuts "Il était une fois dans l'Ouest" de Sergio Leone avec Bertolucci) est un des "piliers" de ma cinéphilie. La musique des Goblin avec parfois ses comptines enfantines apportent à ses films une puissance incroyable.


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Alice de Nice
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05 mars 2013, 01:44

thebeautifu1one a écrit :Chaque réalisateur, fut-il le plus grand, à ses nanars absolus. Dario n'est pas avare en la matière :

- La Terza Madre ? Il Cartaio ? Giallo ? (une abomination celui-ci, peut-être son plus gros nanar).
- Dracula 3D ? Pas vu mais faut avouer que je suis pas pressé.
:hehe: On va oublier carrément que "Giallo" existe je crois… Ces dernières années il a quand même livré un bon épisode de la série des "Masters of horror", "Jenifer".
Jimipaisley a écrit :TB1 , Dario n'est pas mort , Alice De Nice l'a rencontrée il n'y a pas longtemps à Nice justement . Sinon bonne idée de sujet .

La Master Class a duré plus longtemps que prévu, et la séance des Questions/Réponses avec le public a été supprimée. J'avais des questions à lui poser mais il a promis qu'il reviendrait avec Asia présenter "Dracula 3D" :)
thebeautifu1one
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05 mars 2013, 11:49

Merci Alice :-) bon y a personne pour relancer le bouzin ??!?

Allez qui s'y mets sur Hitchcock ? 5 films seulement ;-) pas facile n'est ce pas ?

Tb1
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Purple Girl
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24 janvier 2014, 19:11

Je me propose pour établir un classement de mes cinq films préférés de Michael Powell et Emeric Pressburger. Il m’a été extrêmement difficile d’établir un classement tant j'adhère à 90% de la filmographie.


1- The red shoes (1948)
Une avalanche féérique. Un Technicolor de luxe sublimant un scénario parfait inspiré des contes d’Hoffman. Une galerie d’acteurs assez incroyables, l’inoubliable Anton Wallbrook (copie parfaite du tyrannique Serge Diaghilev des Ballets Russes) que l’on retrouvera dans d’autres films du duo, la pétillante Moira Shearer (qui effectue TOUTE les chorégraphies sans doublure), Marius Goring. Un chef d’œuvre enivrant entre le rêve et la réalité. Un plaisir immense pour les yeux et l’esprit, des dialogues cultes. On ne s’en remet pas.

2- Black Narcissus (1947)

Une très belle œuvre filmée avec une lumière sublime. On retrouve avec plaisir Deborah Kerr (très remarqué et remarquable dans the Life and Death of Colonel Blimp), nonne supérieure au sein d’un couvent situé sur une montagne au Népal. Une atmosphère à couper au couteau entre des nonnes aux caractères diamétralement opposés. Ajoutez à cela une tension légèrement érotique savamment entretenu par l’anglais du coin, l’acteur David Farrar et vous obtiendrez un cocktail explosif avec tous les ingrédients du suspens. Mention spéciale à Jean Simmons qui campe une fausse ingénue attiré par un prince flamboyant.

3- The spy in black (1939)

Ce que j’apprécie dans la filmographie du duo, c’est ce mépris du manichéisme. Ils ont réussi à travers la plupart de leurs films tournés en temps de guerre ou après, à éviter la diabolisation systématique de l’adversaire allemand, on peut en voir un exemple parfait dans 49th parallel.
L’espion en noir, c’est un allemand incarné par Conrad Veidt, excellent acteur au jeu éblouissant, qui prend contact avec un agent double au nord de l’Ecosse. De là, découle toute une intrigue savamment ficelé, complexe et addictive et l’on n’est pas au bout de nos surprises. A noter, une photographie magnifique de la nuit du nord de l’Ecosse. Oui, c’est un film de commande à l’instar de a Matter of life and death, mais le scénario est tellement efficace.

4- I know where i’m going (1945)

On pénètre dans l’univers du conte romantique et de la légende chers à Michael Powell et Emeric Pressburger. Toujours les très beaux paysages du nord de l’Ecosse et toujours cette photographie hallucinante, figures centrales et essentielles de l’histoire. Pour la petite histoire, James Mason a refusé le rôle car il refusait de mettre les pieds en Ecosse. Il semblerait que Roger Livesey ait émis le souhait de ne tourner qu’en studio, évitant également l’Ecosse. Le cadre de l’histoire, une jeune femme capricieuse au caractère indomptable se rend en Ecosse pour y épouser un homme riche qu’elle n’a jamais vu. Les intempéries l’empêchent d’accéder à l’île du millionnaire, elle est donc contrainte et forcée de loger dans un château vétuste et y cotoie le personnage de Roger Livesey, un très grand acteur, aujourd’hui oublié, à la diction superbe et mémorable. Un scénario raffiné qui pousse le personnage de Wendy Hiller dans de profonds retranchements. Une jolie histoire envoutante et émouvante.

5-Peeping Tom (1960)

L’acteur Karlheinz Böhm, oui le François Joseph gentil et lisse de Sissi campe ici un photographe-assistant réalisateur-sérial killer très mod, qui aime filmer ses victimes pendant qu’il les trucide. Une œuvre décriée à l’époque qui a pratiquement signé la fin de la carrière de Michael Powell avant que des fans tels que Scorsese ne participent à sa réhabilitation. Hitchcock sort Psychose la même année, mais qu'importe, les jeux sont faits et la critique assassine Powell qui ne s'en relèvera pas. Sur Peeping Tom, Powell est seul à bord, sans Pressburger. Il se murmure qu’il y a eu quelques discordes entre les deux. Powell délivre là son œuvre la plus troublante, la plus brutale, la plus controversée et Karlheinz Böhm au jeu plus que fulgurant en est un complice attentionné. L’acteur achève ici de détruire tous les restes d’une image du beau jeune premier, ce qui n’est pas sans rappeler la démarche de Dirk Bogarde, ex matinee ido lui aussi, le chéri des anglaises, le Pattinson des années 40-50 (qui a d’ailleurs refusé le rôle) avec ce que lui offrirent sur un plateau des réalisateurs tels que Josef Losey et Visconti. C’est un thriller psychologique, hypnotique où Powell dissèque sans aménité les tenants et aboutissants du personnage. Une sorte de Dexter avant l’heure.

Bon, il y a plein d'autres films qui tutoient le chef d'oeuvre, mais il a bien fallu n'en sélectionner que cinq.
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Frank Sinatra
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berny
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28 janvier 2014, 14:03

Je viens de découvrir ce topic, et en attendant que quelque chose bouge au royaume pourpre, j'y vais de ma petite contribution.
Alors je cite Peter Greenaway.
Je ne mets que 4 films, car ce sont les 4 que j'ai vu… cela fait peu, mais avec ces 4 là, j'ai été époustouflé par ses trouvailles, son esthétisme, son humour et ses histoires:

1 - Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant : le plus virtuose, des trouvailles en pagaille (ces changements de couleurs suivant les pièces dans lesquelles les protagonistes évoluent), et ces références à Rembrandt (la ronde de nuit) et aux peintres Hollandais (Frans Hals - Banquet des officiers). Bref plein les yeux…

2 - Triple assassinat dans le Suffolk : toujours plein de trouvailles visuelles, et surement le plus drole

3 - Meurtre dans un jardin anglais : esthétisme parfait, et le plus enigmatique pour moi, car encore aujourd'hui, je ne suis pas sur d'avoir compris l'histoire… ;)

4 - Le Ventre de l'architecte : superbe histoire…

Voilà, malheureusement ses autres films je ne les ai pas (encore) vu… mais c'est un réalisateur qui m'a beaucoup marqué…
fablamb
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28 janvier 2014, 15:11

bonjour
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sulimane
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28 janvier 2014, 15:24

Stanley kubrick
Lolita
2001 l' odyssee de l' espace ( vous avez dit Gravity ?)
Barry Lyndon film époustouflant ou comment fait renaitre une époque filmer avec la précision des cameras de la NASA. En quittant la salle obscure on s' en va par les rues avec le sentiment d' avoir été télé-transporter.
Autre temps autre lieu le cinéma Japonais a longtemps offert des perles qui ne cesse d' inspirer un demi-
savant comme Quentin Tarantino
Baby cart la version originale
RAN de Kurosawa.
La France n' est pas en reste des films comme ceux de Verneuil ou de Melville meme en rediffusion sont une ultime consolation pour ceux qui ont enchainer une semaine de 40 heures payer 2 heures.
Melodie en sous-sol
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fablamb a écrit :bonjour
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Sympa le post, mais inutile.
Pareil pour Sulimane. Je ne crois pas que le but du topic soit de balancer le plus de noms de réalisateurs et de noms de films dans le vent. Mais de donner 5 films subjectivement majeurs d'un réalisateur. Avec de la ponctuation pour que ça reste lisible. Et avec commentaires, c'est plus intéressant.

Désolé pour ce HS en mode modo.
http://wp.me/5d5MY
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17 novembre 2014, 20:02

Cinq film par John Cassavetes.

1-Shadows (1959)

Un premier film beau et ravageur avec un thème osé et risqué pour l’époque, ombres noires et blanches pour une réalisation très audacieuse et libre, de type documentaire. De somptueux personnages dans un New York éblouissant et tortueux et ce charisme de Ben Carruthers, le tout sous de très belles impros de Mingus et de Shafi Hadi.

2-Husbands (1970)

Une œuvre éblouissante. L’alchimie du trio Peter Falk/Ben Gazzara/John Cassavetes est une merveille, un coup de foudre à l’écran qui s’est d’ailleurs transposé derrière les caméras.
C’est un film exigeant qui demande de l’attention extrême, des plans séquences extrêmement longs chez Cassavetes qui est un cinéaste de l’humain, un cinéaste de l’absolu. Des séquences cultes, les chants irlandais dans le pub, la séduction prédatrice de Cassavetes avec une jolie anglaise lors de la virée du trio à Londres, en pleine crise de la quarantaine.
Un chef d’œuvre exténuant.

3-Too late blues (1962)

Une très belle photographie en noir et blanc qui nous plonge dans la vie et l’œuvre d’un musicien de jazz, semi raté, brillamment interprété par Bobby Darrin.
Un très beau scénario sur l’errance et le désœuvrement des artistes. Une Stella Stevens magnétique et sobre dans l’interprétation dont on se demande pourquoi sa carrière n’a pas autant décollé que d’aucunes telles que Carroll Baker.

4- A woman under the influence (1974)

C’est une oeuvre cathartique dont on ne sort pas indemne, dont on ne sort pas sans un profond traumatisme. Une œuvre qui remet en question purement et simplement nos questionnements vis-à-vis du cinéma, même si ça peut paraître un peu cliché. A la fin de ce film, l’on se sent vidé de toutes nos forces et c’est quasiment impossible d’enchainer avec un film dont on se sait qu’il sera incontestablement inférieur à ce que l’on vient de subir.
« Mabel is not crazy, she’s different » assène Peter Falk dans le film. C’est une phrase qui résume tout. Et Gena Rowlands est juste phénoménale et figure aisément dans mon top des meilleures actrices de tous les temps.

5-Opening night (1977)

On retrouve Gena Rowlands, épouse, amante, amie, muse et bien autre chose pour Cassavetes, dans un autre chef d’œuvre car Cassavetes ne semble savoir faire que cela.
A travers le portrait bouleversant, énigmatique d’une actrice que l’on devine à l’aube de sa gloire, se dessine la terreur de la solitude, de l’oubli, de la vieillesse. Myrtle Gordon est une femme capricieuse, atroce, manipulatrice qui traite son entourage comme des laquais, mais elle est aussi terriblement attachante. Les scènes où elle titube sur scène, complètement imbibée d’alcool sont hallucinantes (Gena Rowlands était réellement ivre sur ces scènes), de même que les passe d’armes avec Cassavetes et Gazzara, extraordinaire comme à son habitude.
Idem l’exténuement gagne à la fin de ce film avec un émerveillement et même des larmes aux yeux car c’est ce que le cinéma de Cassavetes suscite en moi, de l'émotion et de la souffrance. Son oeuvre se contemple, se respire, se vit.
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Frank Sinatra
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