C'est au Réservoir, a sa demande, et SPECIALEMENT AVEC VOUS que Rad souhaite terminer sa tournée Européenne.
Fort du souvenir de l'accueil que vous avez réservé a Eric Leeds en juillet dernier, elle nous a demandé si il était possible d'organiser ce même rendez vous avec elle et sa remarquable formation.
Au programme bien sur le répertoire de Rad, la présentation en exclusivité de ses nouveaux titres, et bien sur des surprises digne de ce nom puisqu'elle vous connait bien maintenant.
Comme vous le savez maintenant, Rad et ses musiciens sont des gens généreux et disponibles. Donc Greg, Eric, Rose Ann et les autres seront à votre disposition après le concert.
RAD.
rad. - vocals & keys
Eric Leeds - Saxophones (Prince, Madhouse)
Greg Boyer - Trombone (Maceo Parker, Parliament, Prince)
Mike McEvoy - Guitar (Steve Winwood)
Kai Eckhardt - Bass (John McLaughlin)
Billy Johnson - Drums (Santana, Maze)
NPG Party with Rad. le 29 mars 2009
au Reservoir 16 rue de la forge royal
75011 Paris
Metro ledru rollin
PRIX 25 EUROS en vente le soir meme
Des que les éléments de promos seront dispos on aura comme toujours besoin de vous.
En attendant voici un petite message EXCLUSIF de Rad :
http://www.dailymotion.com/video/x8h8fm ... -con_music
et deux videos issues du concert de Eric Leeds :
http://www.dailymotion.com/video/x8mbq1 ... voir_music
http://www.dailymotion.com/video/x8mau4 ... 7-ju_music
Pour ceux qui ne connaissent pas Rad voici une bio/Chronique
**********************Quand le funk commence-t-il à être du jazz ?
Avec un solo de Bernie Worrell au cours d'un concert de Parliament ? Avec Herbie Hancock dans un set électrique ?...
Le funk a toujours attiré quelques-uns parmi les plus fins musiciens de notre époque, et les plus grands jazzmen de ces quarante dernières années se révèlent régulièrement comme de véritables adeptes du funk. Christian McBride est ainsi une encyclopédie vivante à propos de James Brown. Régulièrement, Branford Marsalis rappelle avec fierté ses débuts dans un groupe de funk. Joshua Redman admire notoirement Prince. En retour, bon nombre de légendes du funk comme Fred Wesley font régulièrement référence à leur passion pour le jazz.
Or, au beau milieu de riffs collectifs sur un accord obsessionnel et d'improvisations fulgurantes, on peut trouver un petit bout de femme qui a totalement intégré son rôle et sa place dans la musique, qui s'exprime pleinement dans l'espace particulier où funk et jazz se rencontrent. Aussi à l'aise dans le funk que dans les musiques latines ou le jazz, rad. attire donc vers son orchestre panoramique les talents les plus divers. Ces virtuoses expérimentés peuvent y débattre sur un foisonnant langage commun... Ils peuvent exprimer là les diverses facettes de leur talent et lancer de libres conversations à partir des mélodies comme des polyrythmies. Voilà ce qui donne tout son sel à un show façon rad., voilà ce qui le rend si convaincant, si excitant.
De Tokyo à Paris, rad. est désormais considérée comme l'une des principales protagonistes de la scène jazz funk contemporaine. Elle le doit entre autres à son assurance, à son charme et son humilité qui jettent comme un sort tenace, longtemps encore après que la dernière note ne se soit éteinte...
rad. tient littéralement son auditoire et ne le lâche plus. Elle ne laisse aucune chance à son public de perdre, voir même de relâcher son attention, déterminée à ce que tout le monde quitte finalement le concert avec à l'esprit ce sentiment épanoui du « tu devais être là ».
rad. a enregistré et joué en scène avec quelques-uns des plus grands noms de la musique, Prince, Sheila E ou Maceo Parker, et elle tourne sous son propre étendard depuis plus de 15 ans. Elle peut, de fait, se targuer d'une sacrée présence scénique. Mais tout ce qu'entreprend rad. commence aussi et d'abord au feeling, avec du sentiment, créant ainsi une expérience sincère et personnelle qui va au-delà de son offre artistique.
Pour rad., la musique est affaire de connivence, de rapport à l'autre.
« Avec le niveau d'habilité requis dans le jazz, il est tentant d'en rajouter, de montrer à quel point tu peux être virtuose, jusqu'où tu peux sauter », dit elle. « Bien sûr, j'ai dû travailler dur pour devenir une musicienne réellement compétente, mais je n'ai jamais essayé d'être tout à la fois, de jouer tous les styles pour simplement montrer que j'en étais capable. Je cherche juste à être « vraie » dans mes émotions, sincère dans ma passion.
Je veux capter le meilleur de la musique, peu m'importent les styles dans lesquels je me jette. Avec un peu de chance, ce que j'exprime aussi authentiquement sera reçu par quelqu'un, qui que ce soit. Pour moi, c'est la clef d'un bon spectacle ».
La clef, c'est également l'originalité.
C'est créer quelque chose d'unique et de différent et le mettre en résonance avec tout un auditoire.
« En tant qu'être humain - née aux Philippines, ayant grandi à Oakland, en Californie, et vécu en Europe -, je me sens au-delà des catégorisations. Et c'est pareil pour ma musique ! Je cherche bien sûr à mettre le public sur des charbons ardents, je cherche à ce qu'il bouge, à lui montrer mes différentes facettes, agressives ou douces, mais tout en bousculant ses usages de façon à ce qu'il rentre chez lui en pensant encore à ce qu'il vient tout juste d'expérimenter ».
Ayant grandi durant les années 70 dans ce Fruitvale District d'Oakland notoirement âpre et dur, dans l'Est de la Baie de San Francisco, c'est à la fois la localisation géographique et l'époque qui ont façonné l'esthétique et les goûts de rad.. Elle commence à jouer du piano à l'âge de 4 ans. Adolescente, elle plonge dans le jazz et, dans cette voie, impressionne rapidement. Elle devient même dans les années 80 la présidente du UC Berkeley's Jazz Ensemble. Nous sommes alors peu de temps avant que la vie de rad., totalement immergée dans la musique, ne croise le destin. Au cours d'une séance d'enregistrement au Collège pour les Arts de l'Enregistrement de San Francisco elle remarque le jeune guitariste, Michael Kirsch, par ailleurs étudiant en engineering et music business. Ils se marient en 1991. C'est ainsi, par l'enchaînement d'évènements divers, que rad. débarque bientôt à Hambourg. C'est là, dans la ville natale de Michael, au c¦ur des 90's, que le projet rad. fait ses premiers pas professionnels. En 1996, le couple quitte l'Europe pour revenir dans la Baie de San Francisco (ils partagent aujourd'hui leur temps entre la Californie du Nord et le Sud de la France).
Suivront quelques années occupées à la fois avec le New Power Generation de Prince, une maternité toute neuve et le break qui s'en suivit. rad. fait alors son retour à la scène en 2007. Son nouvel album-studio glissé dans les bagages, un sixième opus intitulé « East Babe » en hommage au style de funk particuliers de la East Bay de San
Francisco, rad. repart donc sur les routes. Paru en 2008, l'album suivant est un live, « Live in Japan », enregistré au Blue Note Corporation's Cotton Club de Tokyo.
Le disque capture merveilleusement l'émergence d'une nouvelle et puissante présence scénique.
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