Gyzmo a écrit :now_bx a écrit : Sinon , David a l'air très amoureux
J'ai trouvé aussi.
Au delà de son "amoureuse", j'ai repensé pls fois à la différence de dimensions dans lesquelles évoluent respectivement les "AHD et DHD-paroliers". Et bien même si les paroles de DHD n'ont pas toujours la gravité subtile de celles d'AHD, je trouve certaines de cet album assez choc dans leur genre. Le passage, ou plutôt la courte adresse à leur mère, notamment, ça calme quand même et pourtant c'est d'une sérénité assez déconcertante. Et puis plein de petits mots, de ci de là...
Même dans les morceaux qui relèvent d'un univers musical qui n'est vraiment pas le mien, j'ai trouvé des choses dans les paroles qui m'attache à ces titres, quand bien même elles seraient un peu "limite" (enfantines, adolescentes, aimantes, bienveillantes, contemplatives, joyeuses, etc... ça ne me semble pas pire que des tonnes de "je vais mal et le monde est ci et ça" écrit à toutes les sauces depuis des siècles et qui sont magnifiés depuis au moins aussi longtemps... jN.B. : je ne parle pas des paroles d'AHD, qui sont subtiles et qui révèlent chez lui un vrai talent de narrateur. Non je parlais "en général"...)
Sinon, musicalement il y a de très belles harmonies sur qqs titres, j'ai relevé le phrasé de DHD sur qqs titres (souvent les mêmes, notamment Someone knows better than me), j'apprécie assez l'apport de The babyskins, tout comme celui des The John Natchez Bourbon Horn, certains éléments Yiddish ou Klezmer, éléments diffus autant que paradoxalement inmanquables et précieux, la clarté de la gratte et de très belles petites choses à ce niveau...même la mise en avant relative dans le mix des brefs solos est plaisante; etc... Je suis parti en aimant absolument et spontanément 2 titres, 3 autres assez/plutôt, tout le reste mouais tout en n'ayant rien de répulsif ce qui fait que j'écoute en intégralité, à part "On a saturday" que j'ai trouvé crétin d'entrée ! C'est le 1er à dégager en cours de route.... Résultat, mise à part ce machin et le coup de mou qui suit -lovers bla bla est une compo inutile même s'il y a de biens jolis arrangements, tout comme Next year in Zion qui est d'un chiant pas possible, etc...-, j'ai, pour l'heure, et par rapport à la place que je lui donne, un attachement croissant pour cet album (que j'avoue écouter depuis, heu... nevermind)
A part ça, il y a plein de trucs que je vais zapper une fois passée la bienveillance. Ok. Mais la vie n'étant pas juste, à chaud, j'apprécie plutôt ce LP malgré toutes les faiblesses que je lui trouve (surtout pour les 2 titres que je kiffe ? Oui! Surout pour ce qu'il montre de DHD dans l'absence de DHD ? Oui ! And so fucking what ?).
J'ai ressorti Leonard Cohen depuis quelques jours... (ce qui n'a rien de dépréciant à l'égard de cet album d'HD)
Et puis même AHD ne donne plus de claque comme "I'll be back when I come back", "dear wild baby"... ou ce qu'il a fait avec Freschard. Me suis pris une claque avec Someone knows better than me, là ça me va :lol:
Vais-je regretter mon manque de distance "demain", moi qui en avait (et en ai ailleurs) ? Peut être... Y'en a d'autres qui pensent et disent des conneries toute leur vie, alors... je m'accorde ce relâchement d'empathie !
Comme je suis bavard, finalement je résume en 2 phrases : sur les 2 morceaux qui me démontent et de ci de là, je trouve que l'absence d'AHD sublime DHD, qui est me semble habité de l'absent.
Cet album me touche aujourd'hui plus humainement que musicalement, que David tient plutôt pas trop mal la boutique, et je l'assume...