L'histoire d'un "break" connu de tous (en vost - 18 minutes)
http://www.contenus.org/article.php3?id_article=37
n.b. : le dispositif visuel est relativement... "statique", bref minimal
"Amen break"**
- Nelsonox
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Merci de nous faire découvrir cet excellent documentaire, parfois un brin verbeux, mais la démonstration est brillante.
Au dela du phénomène culturel décrit (tout le style musical "jungle" tient sur un sample de 6 secondes) c'est surtout le fait qu'une société privée s'en arroge arbitrairement les droits (copyrights) qui fait un peu peur.
Au dela du phénomène culturel décrit (tout le style musical "jungle" tient sur un sample de 6 secondes) c'est surtout le fait qu'une société privée s'en arroge arbitrairement les droits (copyrights) qui fait un peu peur.
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- Smog Ezaust
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j'ai pas compris la même chose... :roll:Nelsonox a écrit :Au dela du phénomène culturel décrit (tout le style musical "jungle" tient sur un sample de 6 secondes) c'est surtout le fait qu'une société privée s'en arroge arbitrairement les droits (copyrights) qui fait un peu peur.
Ca n'est en effet pas tout à fait ce qu'il dit
En plus, dès qu'il s'agit de copyright, il embrouille un peu tout le garçon...
Bon, en schématisant : les lois sur le copyright (tout comme d'ailleurs notre système de droit d'auteur) ne sont pas des lois dites d'ordre public. C'est à dire, tjs en gros, que seul le titulaire du droit peut en demander la protection.
Donc, non, une "société privée" ne peut légalement s'approprier qui appartient à un autre. Dans les faits, cependant, si le titulaire ou les titulaires n'en réclame(nt) pas protection (il semble que ce soit le cas ici), forcément on arrive à une forme d'impunité. Ce qui est sensiblement différent
En plus, dès qu'il s'agit de copyright, il embrouille un peu tout le garçon...
Bon, en schématisant : les lois sur le copyright (tout comme d'ailleurs notre système de droit d'auteur) ne sont pas des lois dites d'ordre public. C'est à dire, tjs en gros, que seul le titulaire du droit peut en demander la protection.
Donc, non, une "société privée" ne peut légalement s'approprier qui appartient à un autre. Dans les faits, cependant, si le titulaire ou les titulaires n'en réclame(nt) pas protection (il semble que ce soit le cas ici), forcément on arrive à une forme d'impunité. Ce qui est sensiblement différent
- Smog Ezaust
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Je trouve surtout pertinent la remarque sur la surprotection des oeuvres qui finalement peut nuire à la créativité.
Forcément Enfin c'est qd même un argument "je brosse dans le sens du poil"
Pour ma part (et c'est un point de vue d'auditeur, qui écoute à la fois, et entre autres, du rap et de la soul depuis quasiment 20 ans) je ne trouve pas illégitime qu'un artiste qui est samplé par un autre touche le fruit de cette 2è utilisation. Pourquoi ? Si tu samples, c'est que tu kiffes ou que ça te sert ou que tu ne peux/veux le faire toi même. Sinon, tu créés toi même. Très franchement, j'ai découvert un bon paquet d'artistes soul (ou autres depuis que quasiment tout est susceptible d'être samplé) grâce au hip-hop. Et franchement, c'était bien plus simple de trouver les originaux lorsqu'ils étaient crédités.
Partant de là, 2 choses : 1. tu crédites celui que tu samples (c'est qd même le minimum) 2. Il est normal qu'il touche une part de l'argent que tu touches à proportion de sa contribution dans le nouveau morceau.
A partir du moment où ces 2 points sont clairs, je ne vois pas en quoi ça peut nuire à la création, sauf s'agissant des artistes qui refusent d'être samplés. Et ils existent les artistes qui disent non eux mêmes. En quoi le point de vue de l'artiste qui refuse d'être samplé ou remixé est il moins légitime que celui qui sample ?
Pour ma part (et c'est un point de vue d'auditeur, qui écoute à la fois, et entre autres, du rap et de la soul depuis quasiment 20 ans) je ne trouve pas illégitime qu'un artiste qui est samplé par un autre touche le fruit de cette 2è utilisation. Pourquoi ? Si tu samples, c'est que tu kiffes ou que ça te sert ou que tu ne peux/veux le faire toi même. Sinon, tu créés toi même. Très franchement, j'ai découvert un bon paquet d'artistes soul (ou autres depuis que quasiment tout est susceptible d'être samplé) grâce au hip-hop. Et franchement, c'était bien plus simple de trouver les originaux lorsqu'ils étaient crédités.
Partant de là, 2 choses : 1. tu crédites celui que tu samples (c'est qd même le minimum) 2. Il est normal qu'il touche une part de l'argent que tu touches à proportion de sa contribution dans le nouveau morceau.
A partir du moment où ces 2 points sont clairs, je ne vois pas en quoi ça peut nuire à la création, sauf s'agissant des artistes qui refusent d'être samplés. Et ils existent les artistes qui disent non eux mêmes. En quoi le point de vue de l'artiste qui refuse d'être samplé ou remixé est il moins légitime que celui qui sample ?
- Smog Ezaust
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(Le sampling comme je l'entends n'est pas un re-pompage bête et méchant d'une séquence de musique existante. Et pour moi, le meilleur sample est celui qu'on ne reconnaît pas.)Gyzmo a écrit :Forcément Enfin c'est qd même un argument "je brosse dans le sens du poil"
Pour ma part (et c'est un point de vue d'auditeur, qui écoute à la fois, et entre autres, du rap et de la soul depuis quasiment 20 ans) je ne trouve pas illégitime qu'un artiste qui est samplé par un autre touche le fruit de cette 2è utilisation. Pourquoi ? Si tu samples, c'est que tu kiffes ou que ça te sert ou que tu ne peux/veux le faire toi même. Sinon, tu créés toi même. Très franchement, j'ai découvert un bon paquet d'artistes soul (ou autres depuis que quasiment tout est susceptible d'être samplé) grâce au hip-hop. Et franchement, c'était bien plus simple de trouver les originaux lorsqu'ils étaient crédités.
Partant de là, 2 choses : 1. tu crédites celui que tu samples (c'est qd même le minimum) 2. Il est normal qu'il touche une part de l'argent que tu touches à proportion de sa contribution dans le nouveau morceau.
A partir du moment où ces 2 points sont clairs, je ne vois pas en quoi ça peut nuire à la création, sauf s'agissant des artistes qui refusent d'être samplés. Et ils existent les artistes qui disent non eux mêmes. En quoi le point de vue de l'artiste qui refuse d'être samplé ou remixé est il moins légitime que celui qui sample ?
Utilisé des samples aujourd'hui c'est loin d'être simple...les maisons de disques sont bien trop gourmandes et ne permettent pas l'utilisation de leurs catalogues à moins d'être certaines d'y trouver un intérêt financier.
Petit exemple concret : un artiste qui débute, qui n'est pas signé, ne peut déposer sa musique si il y a des samples dedans...il faut une autorisation de la part des ayants droits et à 99% ceux ci refusent de les accorder...
Je ne dis pas qu'il faut tout autoriser mais laissé un peu plus de liberté.
Je suis en partie d'accord avec toi sur le "sample idéal". Le moins qu'on puisse dire cpdt c'est que pour une bonne partie des titres incontournables (et parfois néanmoins excellents) du hip-hop, l'original était loin d'être méconnaissable Et il n'y a pas que dans le rap. Que serait par exemple le titre "Sale from harm" de Massive attack (sur Blue lines) sans le sample de Billy Cobham ?...
Bref, parfois un bon gros sample bien audible éclaire autrement une oeuvre précédente. C'est pourquoi, je ne considère pas tout à fait que la frontière entre le "bon" et le "mauvais" sample se situe là, mais plutôt sur la "valeur artistique" du nouveau morceau (notion certes toute relative)
Quant à l'autorisation, nous sommes d'accord que c'est souvent cher (parfois la question n'est même pas une question de prix, c'est un refus de principe). Mais sur ce point la proportion est loin d'être 99%/1%. En outre, lorsqu'il s'agit de refus pur et simple, ça provient plus souvent qu'on ne pense de l'artiste ou de l'auteur/compositeur. Il y en a même qui exigent connaître toute demande même si c'est pour les refuser, car ils veulent savoir ce qui se passe autour de leur oeuvre.
Quand tu écris "les maisons de disques" (ok ok je sais, c'est à la mode mais enfin quand même...) : lorsque tu vois que la même maison de disque accorde des autorisations sur certains artistes et refusent sur d'autres, tu constates fort logiquement que la décision n'appartient pas qu'à la maison de disque même si c'est avec elle que tu es en rapport.
D'ailleurs, je ne peux m'empêcher de sourire quand parfois les mêmes qui crient au scandale des maisons de disques ou des artistes installés, dans leur tour d'ivoire qui soit disant méprisent la création tati tatata parce qu'ils se sont vu refuser un sample de X ou Y, donc quand le même a négocié pendant des semaines pour que plein d'utilisations ne se fassent qu'avec son accord en vertu du principe qu'il est seul juge du devenir de son oeuvre, et que bien entendu il refuse quasiment tout. Ca ne me semble pas hyper cohérent comme démarche
Enfin, la situation est différente en France et aux Etats-Unis par exemple. Là bas, l'attitude tient plus d'un "pas vu pas pris" et si tu es pris d'un rapport de force où le sampleur passe quand même mais avec dommage-intérêts en plus de la rémunération et du crédit du samplé (car encore une fois, au delà de la question de payer, la 1ère des corrections est de créditer celui auquel tu empruntes... ça tombe bien le droit ne dit pas autre chose que ça). De sorte que les litiges arrivent rarement devant un juge. Ou alors, comme dans le cas du Grey Album, le phénomène a pris une telle ampleur que tu ne peux plus rien faire
En France, en revanche, si un artiste est notoirement connu pour tout refuser, tu peux être certain que même avec un beau paquet de blé, il ira quand même devant le juge, qui lui donnera raison.
Quant aux samples en France d'artistes US, il faut être lucides : les américains ne s'occupent que très rarement d'une demande pour un disque qu'ils considèrent à peine destiné à autre chose qu'au proche voisinage du type qui lui demande son accord
Mais encore une fois, je ne vois pas en quoi la position de celui qui ne veut pas être samplé est moins légitime que celle de celui qui sample. On peut penser de lui qu'il freine la création ou ce qu'on veut. Mais c'est son choix.
Pour conclure, si un sample n'est pas identifiable, c'est "pas vu pas pris", à moins que quelqu'un aille kafter, le sampleur est pénard puisque personne n'identifiera l'original (logique)
Bref, parfois un bon gros sample bien audible éclaire autrement une oeuvre précédente. C'est pourquoi, je ne considère pas tout à fait que la frontière entre le "bon" et le "mauvais" sample se situe là, mais plutôt sur la "valeur artistique" du nouveau morceau (notion certes toute relative)
Quant à l'autorisation, nous sommes d'accord que c'est souvent cher (parfois la question n'est même pas une question de prix, c'est un refus de principe). Mais sur ce point la proportion est loin d'être 99%/1%. En outre, lorsqu'il s'agit de refus pur et simple, ça provient plus souvent qu'on ne pense de l'artiste ou de l'auteur/compositeur. Il y en a même qui exigent connaître toute demande même si c'est pour les refuser, car ils veulent savoir ce qui se passe autour de leur oeuvre.
Quand tu écris "les maisons de disques" (ok ok je sais, c'est à la mode mais enfin quand même...) : lorsque tu vois que la même maison de disque accorde des autorisations sur certains artistes et refusent sur d'autres, tu constates fort logiquement que la décision n'appartient pas qu'à la maison de disque même si c'est avec elle que tu es en rapport.
D'ailleurs, je ne peux m'empêcher de sourire quand parfois les mêmes qui crient au scandale des maisons de disques ou des artistes installés, dans leur tour d'ivoire qui soit disant méprisent la création tati tatata parce qu'ils se sont vu refuser un sample de X ou Y, donc quand le même a négocié pendant des semaines pour que plein d'utilisations ne se fassent qu'avec son accord en vertu du principe qu'il est seul juge du devenir de son oeuvre, et que bien entendu il refuse quasiment tout. Ca ne me semble pas hyper cohérent comme démarche
Enfin, la situation est différente en France et aux Etats-Unis par exemple. Là bas, l'attitude tient plus d'un "pas vu pas pris" et si tu es pris d'un rapport de force où le sampleur passe quand même mais avec dommage-intérêts en plus de la rémunération et du crédit du samplé (car encore une fois, au delà de la question de payer, la 1ère des corrections est de créditer celui auquel tu empruntes... ça tombe bien le droit ne dit pas autre chose que ça). De sorte que les litiges arrivent rarement devant un juge. Ou alors, comme dans le cas du Grey Album, le phénomène a pris une telle ampleur que tu ne peux plus rien faire
En France, en revanche, si un artiste est notoirement connu pour tout refuser, tu peux être certain que même avec un beau paquet de blé, il ira quand même devant le juge, qui lui donnera raison.
Quant aux samples en France d'artistes US, il faut être lucides : les américains ne s'occupent que très rarement d'une demande pour un disque qu'ils considèrent à peine destiné à autre chose qu'au proche voisinage du type qui lui demande son accord
Mais encore une fois, je ne vois pas en quoi la position de celui qui ne veut pas être samplé est moins légitime que celle de celui qui sample. On peut penser de lui qu'il freine la création ou ce qu'on veut. Mais c'est son choix.
Pour conclure, si un sample n'est pas identifiable, c'est "pas vu pas pris", à moins que quelqu'un aille kafter, le sampleur est pénard puisque personne n'identifiera l'original (logique)
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Au risque de paraître insistant avec 20Syl j'ai retrouvé cette vidéo sur youtube, qui est plutôt une bonne illustration de sampling des premiers claps à l'instru finale.
Beat Making
Et le résultat est quand même terrible[/url]
Beat Making
Et le résultat est quand même terrible[/url]
En toute franchise, je kiffe largement plusle "making of" que le résultat, un tout petit peu trop "mécanique" (une mesure, une arrivée d'instru ou un changement, dans l'absolu ça peut me faire vibrer -cf. New Position que nous connaissons tous ici qui est quand même une hallu de ce point de vue- mais là, rien. Désolé) Mais le process n'est pas sans intérêt. J'ai presque eu la même fascination qu'avec les longues nuits devant Q-base, un clavier, un sampler, une platine, un microo (mais sans les pads) avec des amis ou potes où très vite il y en a tjs un pour me coller à quelque chose (voix, clavier, Q-base ou "avis"... Ah merci Prince pour ces soirs là! Je crois que c'est là que j'ai trouvé les mots sur ce que je sentais de sa musique, ces soirs où tu trouves un morceau soit surchargé soit X, soit Y et où d'un seul coup un truc de Prince remonte, ou d'Herbie, ou de Miles, etc...et où, délicatement ou brusquement, directement ou pas, en jouant ou en parlant, par un regard ou une parole ou un son ou en jouant... Ok, je