Allez on va aller vite, car mes allées et venues à Paisley Park doivent commencer à vous fatiguer.
Aujourd’hui c’est comme tous les jours, donc je vous renvois aux journées précédentes.
En attendant le Workshop du jour, on nous diffuse le concert du First Avenue en 87 en vidéo dans la salle NPGMC.
Aujourd’hui c’est Larry Graham qui vient nous parler pendant plus d’une heure. Sa prestation est assez bonne et il arrive à nous surprendre quelque peu car il ne va pas nécessairement dans les directions où on peut l’attendre. Larry vient avec sa femme, comme à son habitude, qui reste assise sur un coin de la scène à encourager son mari ou à acquiescer à chacune de ses affirmations. Larry commence sur scène, il nous raconte un peu comment son style est apparu. Il jouait, quand il était jeune, de la basse, dans un groupe familial avec sa mère. Un jour, n’ayant plus de batteur, il fallait qu’il joue tout en marquant le rythme. C’est ainsi qu’en tapant avec son pousse il pouvait conjuguer les deux, (ré-) inventant le slap. Larry a ensuite « répondu » aux questions. A chaque question il se dirige, en marchant entre le public, assis par terre, vers son interlocuteur. Là, la réponse peut être sous 2 formes. La plus connue, par voix orale. On a ainsi pu entendre Larry parler de Woodstock, de sa rencontre avec Sly Stone, du premier titre qu’il enregistra avec Sly et où il n’avait qu’une seule note à jouer (Everyday People), de son « chien le plus rapide du monde » (à l’époque où tous les membres de Family Stone avait un chien), de son contacte avec Hendrix etc… Parfois la réponse est musicale. Par exemple en réponse à un de nos camarades français, Npg2000 pour ne pas le citer, qui lui demandait ce qu’il pensait du style de Prince à la basse, il a eu comme réponse un petit solo de Larry.
Au cours de ce workshop on a pu entendre, joué par Larry Graham, de longs moments de Dance to the music, Higher, If you want me to stay, The Jam, son célèbre solo, le tout accompagné par John Blackwell.
La grande surprise, sûrement grâce au fan qui sont restés sur des questions très « musicales », c’est que Larry n’a pas eu l’occasion, de nous parler de Dieu. Pas de volonté de nous convertir aux « Témoins de Jéhova » aujourd’hui.