Ce soir Bernard Allison, artiste Blues/Rock est l’invité de Prince. Tout le monde parle du concert de la veille et il est vrai que nous avons tous du mal à nous en remettre. Les chaises sont encore là, et nous nous demandons bien ce qu’il va pouvoir nous offrir de plus ce soir. Le set de Bernard Allison débute à 8h10 pour 1h25 de concert bien mené. Le personnage est sympathique, bon guitariste, et les références à Hendrix sont nombreuses. Lui aussi remercie Prince de l’avoir invité, et en sortant de scène il prend un certain plaisir a signer quelques autographes.
A 10h20 le desormas traditionnel petit film des fans commence, l’un d’eux se plaint de payer les bouteilles d’eau 2 $ (ce qui est en effet un peu cher).
5 minutes après Prince arrive dans le noir, pendant que le public chante « Xenophobia/bustin loose » comme pour prolonger le concert d’hier soir.
Il empoigne sa guitare, qu’il ne lâchera pas de la soirée, il les passera toutes en revue des anciennes aux nouvelles (une habibi violette avec vibrato, ce qui est nouveau pour lui). Ce soir Prince a encore décidé de donner une leçon à son invité en montrant tout son talent : rock, blues, funk, jazz.. Prince va une fois de plus nous asseoir, tant par la qualité de son jeu que par le choix des titres. Si le concert acoustique était le plus fort émotionnellement du fait que nous l’ayons tant attendu, et que le moment était très « intime », celui-ci est sans aucun doute le plus fort au niveau du set list et de certains arrangements ou interprétations. Jugez plutôt :
– Prince Guitare Solo
– Bambi
– Whole Lotta love (Reprise de Led Zepplin)
– Something In The Water (Does Not Compute) (Première ENORME surprise de la soirée. La version est parfaite, le choix intelligent, l’interprétation à la Santana). Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises…)
– The Question of U (avec sur le même rythme The One et Fallin’ d’Alicya Keys)
– Jazz Jam
– I Could Never Take The Place Of Your Man (cette nouvelle version m’a vraiment fait froid dans le dos. Le rythme est considérablement ralenti, et cela reste pour moi la chanson qui a subi le meilleur « relookage » de cette celebration. rhonda fait un solo, très rare puisque ce fut le seul digne de ce nom des 7 concerts. Pendant son solo, Prince joue avec ses « pédales » afin de changer le son quand bon lui semble)
– Ain’t No Sunshine
– She’s Always In My Hair
– The Ride (rejoins par Morris Hayes aux keyboards)
– Alphabet St. (toujours avec Mr Hayes)
– Blues Jam (encore avec Mr Hayes)
– Elephants & Flowers (faut il souligner que là encore nous avons une belle surprise. Nous avons pleuré l’abondance de hits pendant le dernier Hit N’ Run Tour, mais depuis 5 jours Prince a réellement consulté son catalogue de chansons pour nous sortir tous les jours, un morceau qu’il n’a jamais ou que très rarement joué en concert. Mais la cerise sur le gateau arrive avec ..)
– All The Critics love U In New York (c’est à croire que Prince a sorti de son grenier 1999 pour se rendre compte qu’il debordait de chansons merveilleuses. En tous cas ça fait deux pour ce soir et on ne va pas se plaindre)
– Beautiful Strange (Magnifique)
et en guise de rappel un superbe :
– Calhoun Square
2 heures !!! 2 heures de concerts où il nous a fait une démonstration. Il était véritablement possédé ce soir, à genoux les yeux fermés en train de torturer sa guitare.. Image qu’il me semble ne pas avoir vu depuis très longtemps (l’ai je déjà vu d’ailleurs).
Je sais qu’à ce niveau de mon récit vous vous dites « ok tout est bien, c’est tous les jours grandioses, et le raphy il n’est pas vraiment objectif ». Mais je ne sais pas quoi vous dire d’autres. Les « set list » parlent d’elles mêmes. Qu’y a t il à ajouter ? De quoi pourrai je me plaindre ? Le son est excellent, Prince fait des interprétations somptueuses, sort des morceaux de nulle part.. Que puis je dire ? Bien sur il y a toujours à redire : « Pourquoi ne chante-t-il aucun titre du NPGMC ? », « pourquoi tous les concerts ne durent pas plus de 2 heures ».. Mais ce serait vraiment pinailler. D’ailleurs pour trouver ces 2 critiques j’ai du réfléchir un bon 1/4 d’heure. Vraiment je ne cherche à « dégoûter » personne, mais cette « Celebration » était celle où il fallait être. Et cela quelque soit ce qu’elle nous réserve pour les 2 derniers jours.