Fonky Bald Heads

Ce soir la ponctualité est au rendez-vous, les portes s’ouvrent avant 21 H et à 21H55, les Fonky Bald Heads sont en scène pour 30 minutes intenses.

Leur musique est un mélange de Funk musclé (quand Kip Blackshire est au chant) et de Rap saturé (lorsque DVS a le micro).DVS se donne du mal, mais n’a aucun « groove », difficile d’éviter la comparaison avec Eminem surtout pendant les morceaux lents. Mais les musiciens sont bons, donc ce n’est pas pénible.
– Intro
– Funky good time
– Come and dance with me
– Soundasame
– Passin your name
– Hiden track
– Under the same cloud
– Fonky like a
– Sex in my bones
– Rowdy mac (put your hands up)
22h35, alors que FBH vient de chauffer la salle il faut patienter près d’une heure pour voir arriver The Time à 23h20. The Time est un groupe sans surprise, et ce n’est pas une critique. Avec eux nous sommes sûr de passer un moment funky, du pur Minneapolis Sound.
Rien a changé, même titre, même chorégraphie, même complicité entre Morris et Jérôme, avec quelques rides en plus peut être. Le costume de Morris est parfait comme d’habitude, revers des poches assorties a celui de sa veste et de son gilet. Parfois on se croirait à un concert de Living Color tant le guitariste part dans des délires persos dans son coin, très électrique. Pas mauvais du tout… Mais où est JESSE JOHNSON. Il manque à tous, d’ailleurs Morris n’hésite pas à dire « Jesse n’est pas là ce soir, mais nous avons Tori ». Je fus assez surpris de le voir mentionner Jesse. C’est la première fois (je les ai déjà vus 3 fois en 6 ans) que je l’entends faire une parenthèse sur Jesse.
Voici la set list :
– Intro
– Oak tree
– Jerk out
– Get it up
– Cool
Prince est venu sur ce morceau. Il a fait son timide, et a pris le clavier de Monte Moir. Il a chanté le second couplet, malheureusement son micro ne marchait pas. Dommage je voulais vraiment entendre Prince chanter ce titre. Mais ce qui était vraiment magique et que j’attendais depuis toujours sans jamais espérer le voir, c’est que Terry Lewis a pris la basse en même temps. J’ai donc vu COOL joué par un THE TIME quasi original. Mais Jesse où es-tu !!!!!
– 777-9311 (avec un vrai délire du guitariste, le morceau est parti sur la fin dans quelque chose d’assez rock, très bonne prestation)
– Wild and loose
– The Stick
– Blondie
– My Drawers
– Fishnet
George Clinton est monté sur scène, pour partir dans une impro dont il a le secret, faisant une halte sur son fameux BOOTY, Morris et Jerome en profite pour quitter la scène. Il est de nouveau rejoint par Terry Lewis à la basse. Moment magique… (je ne suis pas mécontent d’être à l’origine du « ain’t no party like a P funk Party », que tout le monde à repris en coeur a ce moment 😉 ) Clinton quitte la scène… Et nos inséparables Morris et Jerome reviennent
– Gigolos get lonely too
– If The Kid Can’t Make You Come (instrumental)
Pendant ce titre Morris parle, il remercie Prince (« brother »), pour ouvrir les portes, et pour avoir fait ce qu’il a fait, il remercie Clinton d’être venu même si il « ne connait pas la chanson c’était cool » , puis ils font monter des filles sur scène, de tous types, tout style, toutes tailles, tout poids…
– Ice cream castle
Ils font durer le titre sur un long jam, où le guitariste part dans un solo pendant qu’une charmante fille, de 15 fois son poids, danse autour de lui. La salle explose, Jerome nous fait chanter « girl I like the girls », pendant que le synthé disperse des petits bouts de 100 MPH (de Mazaratti) ci et là.
– The Walk
– Bird
– Jungle love
Prince revient et reste discret à la guitare, assis sur le côté gauche de la scène.
A 1h00 du matin, la fête « Minneapolis sound » se termine. Mais nous ne sommes pas au bout de notre peine, la lumière reste assez faible, et les techniciens changent les instruments… Que va t il se passait. Prince nous réserve une surprise. MACEO PARKER est là et il va venir jouer. Le Saxophoniste monte sur scène à 2 heure du matin pour 2 h 40 de concert qui vont finir d’achever les plus courageux. Concert classique ou se suivent « Pass the Peas », « up for the down struck » (sans Clinton..) et à 2H45, Prince monte sur scène et effectue un superbe solo de guitare, bien plus inspiré que pendant The Time. Il nous quitte étrangement au moment ou Maceo débute Baby Knows… Dommage. Think, Funky good times, quelques ballades, et une nouvelle surprise puisque JOHN BLACKWELL prend les commandes de la batterie. S’ensuit un jam sur « Strechin’ Out » de Bootsy, pendant lequel Blackwell va partir dans de nombreux style, montrant une palette bien plus large que pendant les concerts de Prince. Je fais ici une parenthèse pour dire que Blackwell a un comportement particulier assez agréable., il a vécu cette célébration comme nous. Toujours devant la main en l’air pendant les concerts, parmi les gens la main dans la main avec sa petite amie, et assis par terre à suivre les paroles de Rainbow Children pendant la listening session à laquelle j’ai participé ; ajoutons à cela une patience hors du commun pour signer des autographes. Bref un grand coup de chapeau à Mr Blackwell. Maceo termine à 4h40 sur Make it funky, et Soul Power, laissant sur les rotules les quelques survivants qui étaient restés scotchés prêt de la scène. Pendant ce temps j’ai un peu parlé avec Jerome Benton qui serait en discussion pour tourner un peu avec Prince pendant ce « World Tour ». Affaire à suivre.