Push It Up
The Jam Of The Year
Talkin’ Loud And Sayin’ Nothing
Let’s Work
Delirious
Rock And Roll Is Alive! (And It Lives In Minneapolis) (outro)
Purple Rain (« Ich liebe Dich! »)
Little Red Corvette
I Would Die 4 U
Get Yo Groove On! (instr.)
I Could Never Take The Place Of Your Man (« Guten Abend! »)
psychedelic instrumental (Santana like, 3′)
Forever In My Life (vox only)
The Ride
The Christ
The One
Bustin’ Loose (instr., same rhythm as NYC Irving Plaza)
I Like Funky Music (7′, a dozen people & a kid on stage, very funny,
different & funky beat)
Freaks On This Side (chant)
If I Was Your Girlfriend
Piano Medley:
intro
Venus De Milo
The Most Beautiful Girl In The World
Diamonds And Pearls
The Beautiful Ones
Darling Nikki
Nothing Compares 2 U
Take Me With U
Raspberry Beret (« Switzerland, ich liebe Dich! »)
Mr. Happy (outro)
[break 3′] Let’s Go Crazy
She’s Always In My Hair
U Got The Look
Pop Life (intro)
Kiss
Gett Off (normal/Housestyle)
funky intro (2′)
Baby, I’m A Star (« Switzerland I love you! »)
1999


Pas de report

Contribution :

Par Olivier Bruchez

Bonjour à tous,

Je reviens de Zurich. J’ai fait nuit blanche. Vous m’excuserez donc s’il vous semble que je m’exprime un peu bizarrement.

Le concert était superbe. Beaucoup d’entre vous ont probablement vu le concert à Paris, entre autres, donc je n’essayerai pas trop de vous en convaincre et je serai succinct.

Je suis arrivé à Zurich à 16h30. C’était la première fois que j’y mettais les pieds, en dehors de l’aéroport. J’ai donc eu de la peine à trouver le Hallenstadion. A 17h30, finalement, j’y étais. Les taxis, c’est cher, mais ça a du bon. Il y avait déjà une bonne centaine de fans qui attendaient devant les portes. L’un d’eux était une sorte de sosie de l’Artiste. Il avait même bricolé une fausse guitare en forme de symbole! A 18h30, il y a eu l’ouverture des portes, une demi-heure avant l’heure prévue. J’ai réussi à avoir une bonne place, centrée, à 5-10 mètres de la scène.

A 19h30, Chaka Khan a fait son entrée sur scène. Son concert était très funky. J’ai entendu dire que, durant les concerts précédents, elle avait été mal reçue. Hier soir, ça n’a vraiment pas été le cas. L’Artiste est venu sur scène pour « I Feel For You », puis il a disparu, mais on l’entendait toujours, par moments. J’ai reconnu quelques morceaux, dont l’éternel « Sweet Thing » et « U Got The Love ». A 20h, c’était déjà fini.
Je suppose que les mauvaises expériences des soirées précédentes sont la raison de ce raccourcissement.

A 20h30, c’était au tour de Larry Graham. C’était un concert funky, évidemment. L’Artiste est venu sur scène pour « Free ». Chaka les a rejoints, aussi. Quelques morceaux en vrac (je ne connais pas les titres exacts): « Everyday people », « Thank you for… mice… », « The Jam », « Days Of Wild ». A un moment, Larry s’est offert un bain de foule. C’était superbe! C’est vraiment quelqu’un plein d’humour. Seul reproche: Larry est peut-être un précurseur du slap, mais, de nos jours, il me semble qu’il a été dépassé par l’un de ses disciples, Marcus Miller, qui joue de manière beaucoup plus nuancée, plus variée et peut-être moins fatiguante à l’oreille. Bref, à 21h30, c’était terminé.

A 21h45, l’Artiste a attaqué avec « Push It Up », dans l’obscurité. Son concert était plus court que celui de Paris. Ca sentait l’aftershow, d’ailleurs annoncé (en suisse allemand) à la fin du concert, vers 23h30. Il n’a joué ni « Love… Thy Will Be Done » ni « Forever In My Life » (il en a récité le premier couplet, par contre). Quelques excellents moments: « U Got The Look », un nouvel (?) arrangement de « Kiss » (avec un solo de guitare), « Funky Music » (une dizaine de personnes sur scène, dont le fameux « sosie » et une personne avec l’inscription « Eye Like Funky Music »
sur son t-shirt).

Après minuit, j’étais dans les rues de Zurich, à la recherche du Kaufleuten. Finalement, après m’être un peu perdu, j’ai appelé un taxi, qui m’a amené sur les lieux en quelques minutes. A 1h, j’étais sur place, mais, malheureusement, il y avait déjà quelques centaines de personnes amassées devant l’établissement. La majorité des personnes qui sont rentrées étaient invitées et avaient un bracelet jaune au poignet. Je ne sais pas où ils se l’étaient procuré. Bref, une fois tous ces gens entrés, il ne restait plus beaucoup de places pour les autres. A 2h15, j’étais toujours dehors, avec 30-40 autres fans. Au bout d’un moment, dix fans ont pu rentrer. Je n’en faisais pas partie. A 2h30, l’aftershow avait commencé. J’étais toujours dehors. Je le suis resté jusqu’à la fin du concert, vers 3h30… J’étais dégoûté. Par une porte vitrée, j’avais pu entendre tout le concert et voir que certains des invités (genre bcbg) ne daignaient même pas le suivre. Certains sont même sortis après 20-30 minutes. Les agents de sécurité n’en n’ont pas tenu compte.
Quelques morceaux que j’ai reconnus: « Thank you for… mice… », « Everyday People », « Release Yourself », « Alphabet St. ».

Bref, j’étais déçu. A la fin du concert, il restait une dizaine de fans à l’extérieur, qui avait écouté tout le concert à travers la porte. Quel frustration! Jusqu’à 4h30, je suis resté près d’une porte secondaire. Tous les membres du groupe de l’Artiste me sont passés sous le nez, à moins d’un mètre. Je n’avais pas de quoi leur demander un autographe… Encore une déception. Il y a d’abord eu Morris, très cool et très barraqué, semble-t-il. Il est sorti, puis rentré à nouveau, plusieurs fois. Il avait une copine, je crois. Ensuite, il y a eu Kirk. Puis Mike Scott, qui a aussi fait quelques entrées-sorties. Il est venu serrer la main de quelques fans (nous étions à nouveau une dizaine).
L’un d’eux lui a même donné une cassette (d’un groupe dans lequel il joue, je pense). Mike lui a dit qu’il l’écouterait. Très sympathique. J’ai aussi vu passer la trompettiste de Larry, assez rapidement. Puis Larry lui-même. Là, les fans étaient un peu plus excités. On l’a tous salué chaleureusement. Finalement, Rondha et Marva sont sorties ensemble. Depuis quelques dizaines de minutes, depuis que j’avais vu Morris, j’étais pétrifié. Je m’en veux un peu. Tous ces musiciens semblaient si accessibles, soudain. J’aurais dû en profiter. J’espérais un peu que l’Artiste emprunte la même sortie. Mais ce ne fut pas le cas. Il s’était envolé, par je-ne-sais-où. Puis les quatre bus des musiciens sont partis, direction Londres (je pensais qu’ils voyageaient en avion).
Puis plus rien. Alors je suis parti…

– Olivier