Requiem pour un culte (21/02/2006)
Serge Gainsbourg n'en finit pas de susciter l'admiration des jeunes gens les plus branchés de la planète. Pour preuve ce nouveau disque hommage à paraître le mois prochain, dont le tracklist laisse tout de même songeur : Franz Ferdinand et Jane Birkin, Cat Power and Karen Elson, Jarvis Cocker et Kid Loco, Portishead, Faultline, Brian Molko, et Françoise Hardy, Michael Stipe, Tricky, Marianne Faithfull and Sly and Robbie, Gonzales, Feist, and Dani, Marc Almond and Trash Palace, Placebo, The Rakes, The Kills, Carla Bruni...
C’est le 14 mars prochain que sera lancé sur l’étiquette Universal une compilation intitulée «Monsieur Gainsbourg Revisited» qui proposera des classiques du regretté chanteur et compositeur français repris par des artistes anglophones dont Franz Ferdinand, Michael Stipe, Cat Power, Portishead, The Kills, Placebo, The Kills, Marianne Faithfull et plusieurs autres artistes.
Les pièces francophones ont été traduites pour l’occasion. Ainsi «Je t’aime moi non plus» devient «I Love You», «Requiem pour un con» se transforme en «Requiem for a Jerk» et «Lola Rastaquouere» se métamorphose en «Lola R. For Ever».
Cette compilation a été mise sur pied par le magazine français «Les Inrockuptibles».
Voici la liste des pièces de «Monsieur Gainsbourg Revisited» :
1. FRANZ FERDINAND – JANE BIRKIN / A SONG FOR SORRY ANGEL
Titre original: SORRY ANGEL
2. CAT POWER et KAREN ELSON / I LOVE YOU (ME EITHER)
Titre original: JE T’AIME MOI NON PLUS
3. JARVIS COCKER et KID LOCO / I JUST CAME TO TELL YOU THAT I’M GOING
Titre original: JE SUIS VENU TE DIRE QUE JE M’EN VAIS
4. PORTISHEAD / REQUIEM FOR ANNA
Titre original: UN JOUR COMME UN AUTRE (sous titre de « ANNA »)
5. FAULTLINE, BRIAN MOLKO et FRANCOISE HARDY / REQUIEM FOR A JERK
Titre original: REQUIEM POUR UN CON
6. MICHAEL STIPE / L’HÔTEL
Titre original: L’HÔTEL PARTICULIER
7. TRICKY / AU REVOIR EMMANUELLE
Titre original: GOOD BYE EMMANUELLE
8. MARIANNE FAITHFULL / LOLA R. FOR EVER
Titre original: LOLA RASTAQUOUERE
9. GONZALES, FEIST et DANI / BOOMERANG
Titre original: COMME UN BOOMERANG
10. MARC ALMOND & TRASH PALACE / BOY TOY
Titre original: I’M THE BOY
11. PLACEBO / THE BALLAD OF MELODY NELSON
Titre original: LA BALLADE DE MELODY NELSON
12. THE RAKES / JUST A MAN WITH A JOB
Titre original: LE POINCONNEUR DES LILAS
13. THE KILLS / I CALL IT ART
Titre original: LA CHANSON DE SLOGAN
14. CARLA BRUNI / THOSE LITTLE THINGS
Titre original: CES PETITS RIENS
Posté : 01 mars 2006, 01:44
par GlamSlam
Elisez votre chanson préférée de Serge Gainsbourg.
A l'occasion de la sortie du coffret de 5 CD "Serge Gainsbourg, les 100 plus belles chansons", élisez votre chanson de Gainsbourg favorite et remportez 1 des 5 coffrets à remporter.
Si vous possédez I-Tunes (il n'est pas nécessaire d'avoir un I-Pod), vous pouvez écouter des extraits de notre TOP 20 voire de l'acquérir.
Il y n'y aurait pas une erreur dans ce coffret ? Le titre "Nazi rock" est indiqué, mais ce n'est pas celui qui figure sur le CD... 8O
Posté : 01 mars 2006, 13:26
par GlamSlam
ATTENTION ! A NE PAS RATER CE SOIR SUR FRANCE 3 a 23h25 !!!
mercredi 1er mars
À la Gainsbourg...
De son vivant, ce fils de parents juifs émigrés en France faisait déjà figure de légende.
Légende Gainsbourg.
France 3, 23 h 25
« Cette drôle de tête de choux », disait-il de lui-même. Serge Gainsbourg ne s’aimait pas. Il se trouvait laid et, en homme blessé qu’il était (l’étoile jaune n’étant pas étrangère à cela), marqué par les horreurs du nazisme et la lâcheté de la collaboration, il garde dans son oeuvre les traces de cette blessure. Cette « mode » à la Gainsbourg, construite par la provocation, en dérangeant ce qu’il considérait comme « coincé », a fait de lui une légende de son vivant. Dans son émission, Philippe Labro fait le tour du personnage. Grâce à de nombreux documents, il montre un jeune homme qui n’aimait pas son visage, mais que le seul sourire avait pouvoir d’embellir. Un homme moderne, visionnaire, qui a su inventer une « attitude ». Avec sa P4 (cigarette) au coin de la bouche ou entre ses doigts, Gainsbourg laisse l’image de quelqu’un qui a le plus souvent évolué dans un nuage de fumée.
Si son ascension ne fut pas facile et rapide, le documentaire de Jean-Pierre Devillers explique le chemin qui a mené le chanteur, compositeur et interprète, comédien, réalisateur, peintre et poète à sa légende. Et la reconnaissance comme un « être génial » de ce touche-à-tout passe par des interprétations en solo ou en duo de chansons qui ont marqué la chanson française. Du Poinçonneur des Lilas, en passant par la Javanaise écrite pour Juliette Greco, « l’homme qui cherche des noises » a aussi écrit pour une pléiade de jeunes et belles femmes : France Gall, Deneuve, Adjani, Bambou... Une histoire avec Brigitte Bardot a laissé Bonnie and Clyde, de même que le couple détonnant formé avec Jane Birkin a enfanté la chanson Je t’aime moi non plus. Une chanson d’amour qui a fait scandale en étant l’une des plus érotiques de l’histoire de la chanson.
Il y a 15 ans disparaissait Gainsbourg
Posté : 02 mars 2006, 09:50
par GlamSlam
Il y a 15 ans, le 2 mai 1991 Serge Gainsbourg disparaissait à l'âge de 62 ans. Reprises de ses chansons par des artistes internationaux, compilations, livres: de nombreuses parutions célèbrent l'anniversaire de sa mort de Serge Gainsbourg, décédé le 2 mars 1991 à l'âge de 62 ans.
La plus originale de ces sorties est "Monsieur Gainsbourg revisited" (27 février, Barclay/Universal), disque de reprises de ses chansons en anglais, par un parterre d'interprètes internationaux impressionnant.
Parmi eux, les Ecossais de Franz Ferdinand (pour une version rock de "Sorry Angel", avec Jane Birkin), Cat Power (en duo avec Karen Elson, compagne de Jack White des White Stripes, sur "I love you, me either", alias "Je t'aime moi non plus"), Jarvis Cocker (du groupe Pulp) et le Français Kid Loco, Portishead, Brian Molko (qui reprend "Requiem pour un con", devenu "Requiem for a jerk", avec Faultline et Françoise Hardy, et interprète également, avec son groupe Placebo, la "Ballade de Melody Nelson"), Michael Stipe, du groupe R.E.M., Marianne Faithfull ou The Kills.
Ce projet, musicalement très intéressant, permet de souligner l'admiration que suscite Gainsbourg, comme sans doute aucun autre musicien français, chez des artistes internationaux d'horizons divers. Son album-concept culte "L'Histoire de Melody Nelson" (1971) a par exemple été une source d'inspiration pour le courant trip hop des années 90, emmené par les Britanniques de Portishead ou Massive Attack.
Le choix de l'anglais pour cette compilation de reprises met davantage en valeur le Gainsbourg compositeur que le Gainsbourg parolier, dont le talent pour jouer avec la langue française était pourtant incomparable.
Autre sortie, celle de "Mister Melody" (6 mars, Mercury/Universal), coffret de 4 CD rassemblant 98 titres de "l'homme à tête de chou" composés pour d'autres artistes, majoritairement féminins.
Au côté des tubes fameux interprétés par les "habitué(e)s" de Gainsbourg (Jane Birkin, Françoise Hardy, Brigitte Bardot, France Gall, Juliette Gréco, Bambou...), on trouve ici des perles, comme "Strip Tease", chantée par la sublime Nico, ex-égérie du Velvet Underground, dans le film du même nom en 1963.
Mercury sort également la compilation "Gainsbourg fait chanter Régine" (avec les incontournables "P'tits papiers"), le coffret "Les 100 plus belles chansons de Serge Gainsbourg" et "Gainsbourg et caetera", double CD "live" de ses concerts au Palace en 1979, pendant sa période reggae. Enfin, le label réédite le double DVD "D'autres nouvelles des étoiles", anthologie des chansons filmées de Gainsbourg parue l'an passé.
Au rayon livres, le Cherche midi édite "Pensées, provocs et autres volutes", pensées du "fumeur de Gitanes" réunies par Gilles Verlant. Depuis septembre 2005, de nombreux ouvrages ayant trait à Serge Gainsbourg sont parus. Parmi eux, le remarquable "L'intégrale et caetera" (Bartillat éditeur), livre-somme qui rassemble en 970 pages les paroles de toutes ses chansons, l'album-souvenir "Gainsbourg forever" (Scali), de Franck Maubert, ou "Gainsbourg, le génie sinon rien" (Textuel), de Christophe Marchand-Kiss.
Les éditions Textuel publieront le 26 mars "Les manuscrits de Serge Gainsbourg", qui regroupent des reproductions de manuscrits de chansons, aphorismes, dessins ou partitions. Par ailleurs, le premier volume des "Chansons de Gainsbourg" illustrées en bande dessinée était sorti fin septembre (éditions Soleil). Enfin, l'hebdomadaire Les Inrockuptibles a édité le hors-série "Gainsbourg story", accompagné d'un CD six titres (trois tirés de "Monsieur Gainsbourg revisited" et trois du coffret "Mister Melody").
Posté : 02 mars 2006, 10:36
par GlamSlam
«Il aurait été enchanté» (02/03/2006)
Franz Ferdinand, Portishead, Placebo... revisitent Gainsbourg à leur manière et dans leur langue
BRUXELLES C'était le 2 mars 1991. Il y a 15 ans déjà que disparaissait l'homme à la tête de chou, comme se qualifiait Gainsbourg lui-même. Foudroyé par une crise cardiaque, il avait 62 ans. Et nombreux sont les artistes à avoir tenu à lui rendre hommage. Notamment, et c'est le plus surprenant, du côté anglo-saxon.
Retrouvez l'interview audio du biographe de Serge Gainsbourg, le Belge Gilles Verlant
Un album vient de sortir. Son nom? Monsieur Gainsbourg revisited. Son principe: une flopée d'artistes anglais et américains (Placebo, Marianne Faithfull, Michael Stipe...) revisitent dans leur langue et avec leur propre style certains titres du grand Serge. Cette idée fort sympathique a germé dans la tête de Jean-Daniel Beauvallet et Christian Fevret, nos confrères des Inrockuptibles, et Timothée Verrecchia, directeur artistique de Barclay. «Depuis des années, en interviewant des artistes anglo-saxons, on se rendait compte que quelque chose se passait autour de Gainsbourg, explique Jean-Daniel Beauvallet. Ça nous surprenait de voir des Anglais, des Américains, de 20-25 ans, qui nous parlaient autant de lui.»
«Avec Gainsbourg, on ne déconne pas»
Il fallut dès lors contacter les artistes. Jean-Daniel ne se remet d'ailleurs pas de la réaction générale, extrêmement positive. Il en parle avec de l'émerveillement dans la voix: «Tout le monde a été sensible au projet. Tout le monde a tout fait pour nous accorder du temps. Par exemple, Franz Ferdinand, qui est en tournée depuis un an non-stop, nous a appelés un jour pour nous dire: «On a peut-être une après-midi de libre à Milan la semaine prochaine, est-ce que vous pourriez nous y booker un studio?» Les Rakes pareil. C'est dingue... n'importe qui d'autre se serait dit: j'ai une journée de libre, je vais en profiter pour me reposer. Mais non... Tous les groupes se sentaient vraiment impliqués. Même Tricky, connu pour être irascible, a été adorable, attentif. Parce qu'on ne déconne pas avec Gainsbourg.» Une fois les artistes en studio, il a fallu choisir les chansons. Et là, il y a eu quelques déceptions. «Des chansons paraissaient évidentes pour certains groupes mais, en fait, ils ne sentaient pas l'adaptation en anglais.»
Il y eut quelques désillusions d'un autre genre. «Des gens qui ont énormément emprunté à Gainsbourg et qui se sont comportés comme des pignoufs. Notamment Beck, qui nous a pris de haut alors qu'il a volé des chansons entières à Gainsbourg.»
Sur ce disque, on note la présence des interprètes originelles: Jane Birkin, Françoise Hardy, Dani, parce que «c'était marrant de faire le pont entre le passé, le présent et le futur.» Plus difficile fut de faire le pont entre les langues.
Du poinçonneur au gardien de parking
Au niveau de la traduction, il a fallu faire ressortir l'esprit Gainsbarre. C'est Boris Bergmann qui s'est chargé de cette lourde tâche. Et il a fallu s'adapter aussi au monde actuel. «Un gamin de 20 ans ne sait pas ce qu'est un poinçonneur aujourd'hui. Le poinçonneur des lilas est donc devenu l'histoire d'un type qui tient un parking souterrain à Londres. Au lieu de compter les passagers, le mec compte les lumières des voitures.»
Gainsbourg aurait trouvé ça «pas dégueu», c'est sûr. Jane et Charlotte confirment. «Elles nous ont dit qu'il aurait été enchanté, explique Jean-Daniel. Gainsbourg ne comprenait pas que ses chansons n'étaient pas reprises. Le côté reconnaissance des Anglo- Saxons lui manquait...» Voilà Serge comblé.
Monsieur Gainsbourg revisited (Universal).
Coffret, albums remastérisés, livres, DVD...
L'anniversaire de la disparition du beau Serge est aussi l'occasion de s'offrir quelques collectors
BRUXELLES Compilations, livres, reprises: le quinzième anniversaire de la mort de Serge Gainsbourg est célébré par tous dans le monde de l'édition, qu'elle soit de papier ou musicale. Petit relevé non exhaustif des belles pièces qui figureront en bonne place dans les bibliothèques et les discothèques...
Mister Melody. Sous-titré Les interprètes de Serge Gainsbourg, ce coffret contient quatre CD qui rassemblent pas moins de 98 titres écrits, en grande partie, pour des femmes. Il y a, bien sûr, les incontournables Jane Birkin, Bardot, Juliette Gréco, France Gall. Et d'autres plus rares, comme Michèle Torr, Isabelle Aubret, Catherine Sauvage ou encore la très tendance Nico, égérie du Velvet qui, en 1963, chantait Strip Tease sur la B.O. d'un film du même nom.
Gainsbourg fait chanter Régine. Dans le même ordre d'idées - celle des interprètes féminines de Gainsbourg -, Régine a droit à tout un album. Quatorze enregistrements originaux, de 1965 à 1972, dont deux inédits, figurent sur cet album. Entre Les femmes ça fait pédé et Capone et sa petite Phyllis, on découvrira les versions anglaise et... japonaise des Petits Papiers.
Les 100 plus belles chansons. Incontournables pour celles et ceux qui n'auraient encore rien ou pas grand-chose de Gainsbourg à se mettre dans les oreilles. Comme son nom l'indique, donc, ce coffret réunit, sur cinq galettes, les 100 plus beaux titres (évidemment, il y en aura sûrement un que vous adorez et qui n'y figure pas; dans ce cas, il y a toujours l'intégrale...), dont l'album Melody Nelson dans son intégralité. À l'occasion de cette ressortie, toutes les chansons ont, bien entendu, été remastérisées.
Aux armes et ctera. Édition Deluxe pour cet album enregistré en 1979 à la Jamaïque avec les musiciens de Bob Marley et qui provoqua, en son temps, un joli tollé. On se souvient, notamment, de militaires fort énervés empêchant le chanteur de jouer sa version de La Marseillaise. Pourquoi deux CD? Parce que, sur le second, on trouve les titres remixés par Bruno Blum avec tout ce que la Jamaïque compte d'ingénieux ingénieurs et de bons musiciens.
Mauvaises nouvelles des étoiles. Même principe pour cet album enregistré à Nassau en 1981: deux CD dont le deuxième a été remixé à la Jamaïque. L'occasion de redécouvrir des titres oubliés (et pourtant magnifiques) comme Juif et Dieu ou La nostalgie camarade.
D'autres nouvelles des étoiles. Un très beau double DVD, sorti il n'y a pas si longtemps, qui présente l'anthologie des chansons filmées de Gainsbarre. Plus de 4 h 30 de musique, d'interviews, de clips. Un must.
Gainsbourg et ctera. Enregistré au théâtre Le Palace en 1979, voici le concert dans sa version intégrale (et remixée). Des enregistrements inédits jusqu'à aujourd'hui, remis en forme et nettoyés par Bruno Blum (encore lui).
Pensées, provocs et autres volutes: la compilation des sorties de Serge sont compilées par Gilles Verlant, au Cherche Midi.
L'intégrale et ctera. Tous les textes de chansons de Gainsbourg, dont 117 inédits, avec des commentaires et la remise dans le contexte de l'époque. Aux éditions Bardillat.
Chansons de Gainsbourg. En bande dessinée aussi. Un premier volume, d'autres suivront. Éditions Soleil.
SERGE TU NOUS MANQUE
Posté : 02 mars 2006, 11:21
par Return Of the Bump Squad
un autre article paru dans le 24H (presse suisse)
Ex- fan des sixties; Que sont devenues tes idoles?» A qui s'adressait Serge Gainsbourg dans cette sucrerie pop? Lui, plus idole que jamais, quinze ans jour pour jour après sa mort (le 2 mars 1991), repart à l'assaut des hit-parades par l'entremise de Revisited . Quatorze morceaux interprétés par un carré d'artistes anglo-saxons influents et sous le charme. De quoi donner du Monsieur à Gainsbourg dans des versions qui parlent anglais sans accent. La plume experte du romancier franco-anglo-russe Boris Bergman, connu pour son travail avec Bashung notamment, a assuré le périlleux exercice de l'adaptation.
En parallèle, paraît un coffret 4 cd - Mister Melody - qui compile la majeure partie de son travail de commande. Chansons connues pour la plupart, mais disséminées dans les discographies de Vanessa Paradis, France Gall, Régine, et d'autres plus improbables interprètes comme Mireille Darc. Rien de neuf, mais l'habillage condensé plaira.
Culte dans un petit cercle
Le hardi est à débusquer de l'autre côté de la Manche. Dans ce Revisited plutôt goûteux. On ne pouvait dire pourtant Gainsbourg oublié ni totalement méconnu. Samplé, cité, plagié par des artistes aussi en vue que Massive Attack, Portishead, Beck, De La Soul ou MC Solaar, déjà honoré par deux albums adaptations en anglais du très trendy Mick Harvey, guitariste de Nick Cave et producteur de PJ Harvey, Gainsbourg restait pourtant dans le cercle des initiés.
Revisited entend clairement faire flamber le répertoire auprès d'une nouvelle génération. Et y réussit. Sorry Angel est un véritable incendie bouté par Franz Ferdinand. Avec Jane Birkin aux chœurs. Guitares en ignition et refrain au-delà de l'original: manière de Joy Division lettré. Magnifiquement cramé. The Rakes et son Just a Man with a Job - Le poinçonneur des Lilas - joue dans la même catégorie: le hors-cadre furieux et sans complexe. Le quatuor enfourche ainsi le tempo des guitares punkysantes comme un dératé. Parfaite adéquation entre le désespoir intranquille du poinçonneur d'autrefois et «cet homme qui fait juste son job». Toutes les nuits, il change les ampoules sur Piccadilly. Bien trouvé. Absurde et indispensable comme un poinçonneur.
Dans les autres très belles choses, Gonzalez, Feist et Dani s'amusent follement avec un Boomerang 2005 qui n'a pourtant pas le charme des autres chansons. Tirée de l'oubli par Etienne Daho et Dani en 2002, cette chansonnette n'est pas estampillée Gainsbourg dans le souvenir collectif. Car il faut de ça pour réussir un hommage: référence et distanciation. Ainsi le I love you (Me either) - (Je t'aime moi non plus) de Cat Power & Karen Elson, trop frigide dans les arrangements et similaire dans l'interprétation, finira dans un blind test chez Ardisson. Une curiosité. Brian Molko solo, puis avec Placebo, Portishead, Michael Stipe, Jarvis Cocker, idem. Sans grand intérêt.
Ce n'est pas le cas de Marc Almond synthétique avec son Boy Toy équivoque. Ni Emmanuel par Tricky: sale et beau. Carla Bruni comme d'ordinaire en fragilité susurrée s'en sort au charme avec Those little Things (Ces petites choses). En bijou ce Lola R. for ever de Marianne Faithfull & Sly and Robbie. Reggae torve comme lapé par la voix de Faithfull. Ex-égérie des sixties pour Pygmalion universel. La boucle est bouclée.
Monsieur Gainsbourg Revisited , Divers.
Mister Melody , Les interprètes
de Gainsbourg (coffret 4 CD's).
Universal
comme calhoun
j'ai rien a dire de plus.C 'est vraiment un des tres rares artistes a me manquer autant.
A chaque fois que je regarde un reportage je suis vraiment dans un etat particulier... car toujours très triste.
Posté : 02 mars 2006, 17:43
par echevrot2
Merci tout le monde pour toutes ces infos.
Je me rappellerai toujours la tronche de Serge lors d'un des concerts au Zenith de voir toutes les p'tites pisseuses et tous les p'tits gars reprendrent en choeur ses chansons des années 60. Il était vachement fier. Sûr qu'il nous avait trouvé pas dégueu...
PS : Charlotte, c'est quand tu veux l'ouverture du musée Gainsbourg rue de Verneuil !
Posté : 02 mars 2006, 21:48
par odelay
A moi aussi il me manque aussi énormément, même si j'étais loin d'être fan de son funk un rien lourdingue de ses derniers albums (surtout le dernier en fait).
Le nombre de pépites qu'on peut trouver dans ce qu'il a écrit durant les années 60 et (surtout) 70 est absolument incroyable!
Allez voici quelques merveilles qui ne sont pas vraiment connues :
Les Papillons noirs : duo avec Michèle Arnaud qui avait été repris une nouvelle fois en duo avec Bijou
La Noyée : écrite et refusée pour Montand. Finalement donnée en 73 à Anna Karina qui enregistrera une version magnifique pour le seul film qu'elle réalisera : Vivre ensemble. Il existe une version télé de Gainsbourg avec Vannier au piano.
Paméla Popo : Une strip teaseuse black nous fait son numéro sur l'album Vu de l'extérieur. Le piano et la guitare sont à tomber
Exercice en forme de Z : Pour Jane Birkin sur l'album Ex fan des 60s. La douceur avec des zzz
L'Hotel PArticulier : bon ce n'est pas une titre obscur, mais c'est tellement bien... (Mélody Nelson)
Variations sur Marilou : Le moog, le piano, ambiance film érotique ténébreux des 70s, 7 min de délires sur Marilou L'homme à la tête de chou
Ne dis rien : Duo entre Brialy et Karina pour Anna. Superbe
La nostalgie camarade : seconde fournée jamaïquaine sur Mauvaises nouvelles des étoiles
L'hippopodame : sur Vu de l'extérieur
Posté : 03 mars 2006, 00:10
par Polpolone
c'est clair qu'il manque ...
sa musique , sa culture ,
oué on se marrait bien quand il etait la ;
je créche pas loin de la rue de Verneuil , et je passe reguliérement
devant , des fois les nuit de pleine lune sa sent la Gitane .
les riverains tres " Hype" , attentif au charme discret de la bourgeoisie rive gauche , ont un jour voulut en finir avec ce
mur plein de Graffitis , et ils on repaint le mur en blanc bien propre .
8 jours apres tout les Graff etait revenu comme a l'identique .
c'etait un poéte musicien écorché vif , qui avait pour muse
Chopin et Beaudelaire , mais qui connaisait aussi bien Trenet et Jaegger ,
que Brahms ou charly Parker , et les surréalistes bien sur
il avait peur de rien , et surtout il a inventer une attidude
a la fois snob et populaire , qui manque cruéllement
aujourd'huit , ou c'est tout l'un ou tout l'autre .
c'est vrais qui a aussi pomper pas mal de trucs a pas mal de gents
mais toujours avec respect et intelligence ,
et il citait volontié c'est sources ,
je me souvient de cette interview de John Barry ( auquelle il a méme piquer la femme ) ou a propos de Gainsbourg il disait ;
" j'ai mon opignion sur Mr Gainsbourg mais je prefére la garder pour moi "
SG citai aussi souvent cette Phrase de je sais plus qui ,
qui lui allais parfaitement , et qui va tout aussi parfaitement a Prince ,
" la qualité n'est pas pretentieuse , elle est sur d'elle . "
PS ; tient j'en profite pour poser une question ,
j'ai en MP3 , donc pas de jacquette
un album de " De la Soul " appeller " Aio Bionix "
tres bon d'ailleur , mais y'a un morceau " Help Down "
qui est inspiré a 90% par " ah ! Mélody "
j'aimerais etre sur que SG est bien crédité sur la pochette ?
Posté : 03 mars 2006, 11:12
par Smog Ezaust
Polpolone a écrit :PS ; tient j'en profite pour poser une question ,
j'ai en MP3 , donc pas de jacquette
un album de " De la Soul " appeller " Aio Bionix "
tres bon d'ailleur , mais y'a un morceau " Help Down "
qui est inspiré a 90% par " ah ! Mélody "
j'aimerais etre sur que SG est bien crédité sur la pochette ?
Contains interpolations from the composition "Ah! Melody" written by S.Gainsbourg & JC Vannier.
Quand même les petits gars De La sont des mecs sérieux...d'ailleurs c'est pas la première fois qu'ils plongent leurs nez dans les disques de Serge.
Posté : 03 mars 2006, 15:09
par Purple Girl
Je suis nostalgique des pétages de plombs du gainsbarre, avec whitney.
J'aime bien Gainsbourg avec l'eau à la bouche, couleur café, mais c'est le Gainsbarre qui me parle plus, j'apprécie beaucoup "you're under arrest", "sorry angel", "ecce homo" super reggae, "mon légionnaire"...
Posté : 03 mars 2006, 15:27
par npg2000
Sa musique m'a toujours laissé totalement indifférent, ça ne me touche pas, voir même le coté alcooloqie qui marmone me gonfflait...
Posté : 03 mars 2006, 16:38
par calhounsquare
Il y a quelques temps dans une discussion à propos de Gainsbourg sur un autre forum j'avais essayé de trouver les points communs avec Prince.
- la créativité: tous deux sont d'extraordinaires musiciens, qui non seulement savent s'adapter à leur époque mais aussi ont cette sonorité qui les rends différents des autres
- la diversité : l'un comme l'autre ont exploré des styles musicaux variés comme le jazz, le rock, le funk, le reggae...
- le physique: et oui, on ne peut pas dire qu'ils soient particulièrement beaux chacun dans leur genre (pour mémoire, Prince affiche 1,58m) mais ils ont trouvé cette beauté intérieure propre aux poètes et aussi ils ont soigné leur look pour en faire leur style (notamment le serge dandy des années 60-70 puis le dépravé des années 80)
- les "related artists": non contents d'enregistrer pour eux même, ces deux artistes ont développé une véritable nébuleuse d'artistes produits ou pour lesquels ils ont écrit des chansons. Et ils ont su faire ressortir le plus profond de ces artistes en s'adaptant à leur style tout en conservant cette marque de fabrique qui leur est propre.
- les femmes: les deux sont de grands séducteurs, et ont travaillé avec de nombreuses femmes dont la plupart ne se destinaient pas particulièrement à une carrière de chanteuse.
- les sentiments: les chansons de Serge semblent correspondre le plus souvent à des situations réelles, vécues sur le moment. La justesse des textes et ses intonations arrivent à faire passer l'émotion de façon très réaliste. De la même manière, Prince a enregistré bon nombre de chansons guidé par l'impulsivité que lui autorise ses talents de multi-instrumentiste (il s'enferme dans le studio et pose sur bande les instruments les uns après les autres, en résulte une spontanéité surprenante pour un homme-orchestre).
- le cinéma : pour Gainsbourg c'est évident vu le nombre de musiques de film qu'il a composé et les films dans lesquels il est apparu ou qu'il a réalisé. De son coté, Prince a souvent lorgné vers le cinéma mais il joue/dirige seulement dans quatre films, dont trois sont des films musicaux...
- la provoc : là encore pour Sergio c'est une caractéristique évidente, et pour Prince aussi. Il a quand même sorti un album appelé "Dirty Mind" (1980) dans lequel on trouve des odes à la fellation ou la masturbation, et qui évoque l'inceste (avec sa demi-soeur Sharon). Et les titres "sexy" sont légion dans sa discographie.
- les amour décues : c'est un thème reccurent chez Prince comme chez SG. Sauf qu'à partir d'un moment, Prince a viré vers un coté un peu plus mysogine. Mais on sent que les femmes ont profondément blessé ces deux hommes (surtout dans le début de la carrière de Prince).
Posté : 03 mars 2006, 16:48
par Return Of the Bump Squad
npg2000 a écrit :Sa musique m'a toujours laissé totalement indifférent, ça ne me touche pas, voir même le coté alcooloqie qui marmone me gonfflait...
bon ben c'est bien, mais si tu es tellement indifférent, je vois pas le besoin de l'écrire....... :roll:
laisse-nous nous recueuillir en paix :evil:
Posté : 03 mars 2006, 21:11
par huma
c est sur c etait un grand artiste..et un sacre mec..un personnage..il manque
Posté : 03 mars 2006, 23:29
par odelay
calhounsquare a écrit :Il y a quelques temps dans une discussion à propos de Gainsbourg sur un autre forum j'avais essayé de trouver les points communs avec Prince.
- la créativité: tous deux sont d'extraordinaires musiciens, qui non seulement savent s'adapter à leur époque mais aussi ont cette sonorité qui les rends différents des autres
- la diversité : l'un comme l'autre ont exploré des styles musicaux variés comme le jazz, le rock, le funk, le reggae...
- le physique: et oui, on ne peut pas dire qu'ils soient particulièrement beaux chacun dans leur genre (pour mémoire, Prince affiche 1,58m) mais ils ont trouvé cette beauté intérieure propre aux poètes et aussi ils ont soigné leur look pour en faire leur style (notamment le serge dandy des années 60-70 puis le dépravé des années 80)
- les "related artists": non contents d'enregistrer pour eux même, ces deux artistes ont développé une véritable nébuleuse d'artistes produits ou pour lesquels ils ont écrit des chansons. Et ils ont su faire ressortir le plus profond de ces artistes en s'adaptant à leur style tout en conservant cette marque de fabrique qui leur est propre.
- les femmes: les deux sont de grands séducteurs, et ont travaillé avec de nombreuses femmes dont la plupart ne se destinaient pas particulièrement à une carrière de chanteuse.
- les sentiments: les chansons de Serge semblent correspondre le plus souvent à des situations réelles, vécues sur le moment. La justesse des textes et ses intonations arrivent à faire passer l'émotion de façon très réaliste. De la même manière, Prince a enregistré bon nombre de chansons guidé par l'impulsivité que lui autorise ses talents de multi-instrumentiste (il s'enferme dans le studio et pose sur bande les instruments les uns après les autres, en résulte une spontanéité surprenante pour un homme-orchestre).
- le cinéma : pour Gainsbourg c'est évident vu le nombre de musiques de film qu'il a composé et les films dans lesquels il est apparu ou qu'il a réalisé. De son coté, Prince a souvent lorgné vers le cinéma mais il joue/dirige seulement dans quatre films, dont trois sont des films musicaux...
- la provoc : là encore pour Sergio c'est une caractéristique évidente, et pour Prince aussi. Il a quand même sorti un album appelé "Dirty Mind" (1980) dans lequel on trouve des odes à la fellation ou la masturbation, et qui évoque l'inceste (avec sa demi-soeur Sharon). Et les titres "sexy" sont légion dans sa discographie.
- les amour décues : c'est un thème reccurent chez Prince comme chez SG. Sauf qu'à partir d'un moment, Prince a viré vers un coté un peu plus mysogine. Mais on sent que les femmes ont profondément blessé ces deux hommes (surtout dans le début de la carrière de Prince).
Cette relation avec Prince à travers tous ces sujets, je l'ai aussi toujours faite, c'est d'ailleurs sans doute pour cela que j'aime autant ces deux artistes.
Posté : 04 mars 2006, 00:49
par GlamSlam
seul defut que je trouvais a Gainsbourg, c'est qu'il se prettait trop a la mode du temps!
je suis sur qu'il nous aurait sorti des trucs techno s'il était encore la
il y a des trucs qui ont tres mal vieillis de lui, mais c'est surtout des chansons composées pour d'autres, faites l'essi de réécouter le black & white blues de je ne sais plus qui, vous verrez comme c'est devenu
mais ca n'enleve en rien que j'adore toujours autant la plupart de ce qu'il a fait a part certains morceaux pourtant culte comme love on the beat, sea sex and sun et autres rock around the bunker
heureusemenbt ce ne sont que quelques morceaux et son oeuvre en elle meme est immense
Posté : 04 mars 2006, 13:10
par Harry
calhounsquare a écrit :Il y a quelques temps dans une discussion à propos de Gainsbourg sur un autre forum j'avais essayé de trouver les points communs avec Prince.
- la créativité: tous deux sont d'extraordinaires musiciens, qui non seulement savent s'adapter à leur époque mais aussi ont cette sonorité qui les rends différents des autres
- la diversité : l'un comme l'autre ont exploré des styles musicaux variés comme le jazz, le rock, le funk, le reggae...
- le physique: et oui, on ne peut pas dire qu'ils soient particulièrement beaux chacun dans leur genre (pour mémoire, Prince affiche 1,58m) mais ils ont trouvé cette beauté intérieure propre aux poètes et aussi ils ont soigné leur look pour en faire leur style (notamment le serge dandy des années 60-70 puis le dépravé des années 80)
- les "related artists": non contents d'enregistrer pour eux même, ces deux artistes ont développé une véritable nébuleuse d'artistes produits ou pour lesquels ils ont écrit des chansons. Et ils ont su faire ressortir le plus profond de ces artistes en s'adaptant à leur style tout en conservant cette marque de fabrique qui leur est propre.
- les femmes: les deux sont de grands séducteurs, et ont travaillé avec de nombreuses femmes dont la plupart ne se destinaient pas particulièrement à une carrière de chanteuse.
- les sentiments: les chansons de Serge semblent correspondre le plus souvent à des situations réelles, vécues sur le moment. La justesse des textes et ses intonations arrivent à faire passer l'émotion de façon très réaliste. De la même manière, Prince a enregistré bon nombre de chansons guidé par l'impulsivité que lui autorise ses talents de multi-instrumentiste (il s'enferme dans le studio et pose sur bande les instruments les uns après les autres, en résulte une spontanéité surprenante pour un homme-orchestre).
- le cinéma : pour Gainsbourg c'est évident vu le nombre de musiques de film qu'il a composé et les films dans lesquels il est apparu ou qu'il a réalisé. De son coté, Prince a souvent lorgné vers le cinéma mais il joue/dirige seulement dans quatre films, dont trois sont des films musicaux...
- la provoc : là encore pour Sergio c'est une caractéristique évidente, et pour Prince aussi. Il a quand même sorti un album appelé "Dirty Mind" (1980) dans lequel on trouve des odes à la fellation ou la masturbation, et qui évoque l'inceste (avec sa demi-soeur Sharon). Et les titres "sexy" sont légion dans sa discographie.
- les amour décues : c'est un thème reccurent chez Prince comme chez SG. Sauf qu'à partir d'un moment, Prince a viré vers un coté un peu plus mysogine. Mais on sent que les femmes ont profondément blessé ces deux hommes (surtout dans le début de la carrière de Prince).
Effectivement le parallèle entre Prince et Gainsbourg est pertinent et j'adhère totalement .
Sauf coté textes... Dans ce domaine Gainsbourg est, à mon sens, largement supérieur.
Posté : 04 mars 2006, 14:29
par odelay
GlamSlam a écrit :
il y a des trucs qui ont tres mal vieillis de lui, mais c'est surtout des chansons composées pour d'autres, faites l'essi de réécouter le black & white blues de je ne sais plus qui, vous verrez comme c'est devenu
C'était Joelle Ursule... :roll:
Oui, mais ça, on est d'accord, ça n'a aucun intéret, c'est un peu comme quand Prince compose un titre pour Appolia 6...
Mais comme chez Prince aussi il a donné des petites merveilles à d'autres artistes. D'ailleurs en plus de celles que j'ai citées pour haut, on pourrait rajouter "Rupture au miroir" pour Birkin, "What tu dis, qu'est que tu say" pour Deneuve, "Helicoptère" pour Mireille Darc", presque tout l'album "Ex fan des 60s" pour Birkin... D'ailleurs la compile "Mister Mélody" (4 CD pour des side projects) risque d'être une révélation pour certains avec à l'intérieur à boire et à manger, il faudra fouiller, et je garantie qu'on tombera sur des trésors entre deux - trois trucs moins terribles.
Son travail pour sa fille est comme "Love on the beat", il a un peu veilli, d'ailleurs il a utilisé les mêmes musiciens dont les fameux frère Simms au Bg vocals, mais il ne reste moins intéressant par moment ("Oh Daddy Oh", "Ouverture éclair"- 2 titres qui reprennent des thèmes de TENUE DE SOIREE, ou "plus doux avec moi", même si la provoc des paroles est quand même bien limite certaines fois), je pense d'ailleurs que c'est son dernier side project "écoutable", ce qui a suivi comme le LULU de Bambou était vraiment embarrassant...
Posté : 04 mars 2006, 15:05
par raphy
on peut pinailler sur quelques titres "douteux" de gainsbourg, il a quand meme 85 % de bon titres a son actif et plus de 50 % de chef d'oeuvres.
Dans le stitres donnés a d'autres je suis d'accord avec odelay. L'album de charlotte possède de superbes chansons, la BO (malheureusement inedite aujourd'hui) avait de tres bons instrumentaux... Il a donné des joyaux (peut etre etait ce une erreur) a Deneuve (qui herite de "depression au dessus du jardin quand meme"). Il est evident que sur les dernieres années gainsbourg restaient sur ses aquis, et ressortait les memes aphorismes, et les memes rimes... mais quand meme, je crois qu'on peut lui pardonner.
Je suis halluciné de tout ce qu'ils sortent cette année. Surtout au niveau bouquin.
Pour ce qui est des reprises, les 3 qui sont dans les inrocks special gainsbourg m'ont plutot laissé sur ma faim...
pour ce qui est de "l'air du temps". Il était peut etre dans l'air du temps aux USA mais pas en france. Il a fait du reggae avant tout le monde, et meme ses albums "funky" ont vu le jour bien avant que les francais s'y frottent... Donc facile d etaper dessus aujourd'hui.
Meme si love on the beat et under arrest ont mauvaise presse, il reste "unique" dans le paysage musical francais.
Dans les années 60 il faisait de la chanson francaise "dans l'air du temps", et franchement ca calme quand tu vois ce qu'il pouvait balancer comme texte a l'epoque..
Il a aussi apporter le son "anglais" en france, bref.. air du temps peut etre, mais precurseur quand meme...
...
Posté : 06 mars 2006, 00:45
par bastho
[quote="raphy"]
Dans les années 60 il faisait de la chanson francaise "dans l'air du temps", et franchement ca calme quand tu vois ce qu'il pouvait balancer comme texte a l'epoque..
...[/quote]
des fois ca calmai moin parce que "accroche un jambon un violon a ta porte et tu verra rappliquert les copains....
et voir aussi quand chamfor raconte l ecriture de son succes (le titre m echape)
il savai se relachais le gars
mais bon meme si il a ecri quelque merde (desole mais c comme ca) tt le reste fais qu il es unique et quand on a pondu rien que l homme a la tete de choux on peu se reposer en paix.....
moi je leve un verre de champagnes a sa memoire
il aurai prefere ca a rester en paix...
Posté : 06 mars 2006, 01:12
par GlamSlam
en effet, moi je leve un bon petit whisky a sa memoire 8)
Rien à faire, je n'arrive pas à me lasser de cette vidéo : je suis mort de rire à chaque fois.
Le mucho "jamon para dos huevos", "les gonzesses cubiques", la blague, l'expression de son visage lorsqu'il raconte les conneries qu'il chantait au Touquet...
Posté : 07 juin 2007, 17:03
par Scandalous
Enorme en effet ! Sacré Gainsbarre !
Et des moments TV comme ça, on n'est pas près d'en revoir...
Posté : 08 juin 2007, 12:08
par raphy
il manque vraiment a notre époque
Posté : 08 juin 2007, 18:29
par Tonton LOUB
Il fut l'un des seuls artistes en france à se soucier,avec perfectionnisme, de la musique comme du texte....RIP...
Posté : 14 juillet 2009, 18:58
par Vincent2Paris
Je suis tombé sur un morceau de "Serge" qui m'était inconnu.
La prise complète de Melody : Melody ouvre l'album original dans une version éditée à 7'32'' mais la prise complète de ce titre sur le master 8 pistes numéro 08P49 fait en réalité 9'26''. En effet les capacités du support original vinyle obligeaient les techniciens à ne pas dépasser un certain timing pour chaque face. A écouter ici :
Ce qui me rend dingue c'est que la maison de Gainsbourg est à l'abandon et que charlotte Gainsbourg dit qu'elle n'a pas les moyens pour l'entretenir. Il y a même eu, il y a 2-3 ans, une proposition d'un maire PS d'un arrondissement pour faire en faire un musée nationale et donc que la rénovation soit prise en charge par l'état. Vote négatif et donc probable vente de cette maison.
Pour moi cet album est le SOTT de Gainsbourg....son chef d'oeuvre ULTIME....aller hop des dépenses supplémentaires mais C pô grave quand on M on compte pas!!!!
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 17 octobre 2011, 00:58
par Excalibur
Si j'ai bien compris le documentaire inédit sera 10 minutes plus court sur l'édition Digipack par rapport à l'édition Super Deluxe !
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 19 octobre 2011, 00:43
par slimongi
Excalibur a écrit :Si j'ai bien compris le documentaire inédit sera 10 minutes plus court sur l'édition Digipack par rapport à l'édition Super Deluxe !
Non....C 1 erreur > même durée!!
PS>L'album sera dispo sur les 2 versions deluxe en 5.1 DD
Allez 1 teasing du doc!
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 25 avril 2012, 01:11
par Gaspard Elliott
Le nympholepte en compagnie de Louis Pauwels (Le Matin des magiciens, L'amour monstre etc.), pour une explication de texte de BB Initials.
On pensait avoir tout lu (et tout écrit !) sur Gainsbourg. Sa vie, ses femmes, ses textes, sa maison… mais pas sa musique ! Dans Gainsbourg et ses interprètes, Frédéric Régent, spécialiste de la question Gainsbourienne, a entrepris une tâche monstre en recueillant les propos d’interprètes et collaborateurs ayant participé à la discographie pléthorique de l’auteur d’Histoire de Melody Nelson. Cette plongée inédite au coeur des coulisses de la création – souvent roublarde – d’un infatigable pourvoyeur de chanson lève le voile sur une œuvre à la réputation désormais internationale. Les chapitres consacrés à Bashung, Brigitte Bardot, Bijou, les arrangeurs Alain Goraguer, Michel Colombier et Jean-Claude Vannier contiennent également quelques révélations choc.
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 04 mai 2012, 23:24
par jojolapin
Si quelqu'un se le procure, je serais friand de détails
Re:
Posté : 05 mai 2012, 10:16
par 117
Scandalous a écrit :Enorme en effet ! Sacré Gainsbarre !
Et des moments TV comme ça, on n'est pas près d'en revoir...
Faites un tour a la plage !!!!!!!
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 05 mai 2012, 10:19
par Electricman
J'adore ce type et le film "Gainsbourg Vie Héroïque" est magnifique.
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 05 mai 2012, 10:41
par 117
Stéphane83 a écrit :le film "Gainsbourg Vie Héroïque" est magnifique.
Je confirme a 117% !
J'adore le ralenti sur l'entrée en scène de BB dans ce film...
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 26 juillet 2012, 20:08
par Gaspard Elliott
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 30 juillet 2012, 14:55
par funkygemini69
Rien que pour" l'Homme a la Tete de Chou"chapeau bas .....
Cet album concept reste ultime (avec Melody Nelson bien sur)
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 09 octobre 2012, 15:42
par funkygemini69
Ce mortel ennui
L'Alcool
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 28 septembre 2019, 14:52
par lord farell
Dossier Gainsbourg, "les années jazz", dans le Jazz Magazine d'octobre.
Un livre, Le Gainsbook, sort en octobre, toutes ses créations décortiquées
une enquête internationale de 25 ans, 450 pages
rien que ça
Re: Serge Gainsbourg
Posté : 25 juin 2023, 14:35
par funky alf
et hop on remonte
resortie de l'homme à tête de chou...
sous couvert de decouvertes des bandes originales un nouveau mix est proposé avec toutes les versions instrumentales et deux trois versions alternatives.
pour être franc pour les grand fans de l'album il n'y a pas de grande revelation...
mais pour ceux qui n'aimaient pas la mise en avant de la voix de gainsbourg vous pouvez redecouvrir la partition musicale https://www.youtube.com/watch?v=CroxqUfKMb8
bon ben c'est bien, mais si tu es tellement indifférent, je vois pas le besoin de l'écrire....... :roll:
). 
.....