Galas "Bienfaisance"

Une soirée, un concert, un bon plan ? Faites nous en profiter.
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Chak
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06 octobre 2008, 22:47

C'est trés loin de ce que j'ecoute d'habitude, mais j'ai franchement passé une trés bonne soirée. I'll be there the prochaine fois.
pense bien et tout ira bien.
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flop
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flop
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12 novembre 2008, 21:21

Image

BIENFAISANCE #2.3

le jeudi 4 décembre 2008 à 21H00

à La Java,
105 rue du Faubourg du Temple 75010 Paris
(Métros Belleville / Goncourt)
pour 7 euros

avec

VIC MOAN

&

LAS ONDAS MARTELES.
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niko67
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18 novembre 2008, 16:04

C'était déjà il y a quelques jours, mais tant pis, voici mon petit CR de cette soirée de Bienfaisance #2.2.

Après avoir acquitté mon prix d'entrée auprès des très talentueux guichetiers de la Java, en l'occurrence François TAROT, Vincent MOUGEL et son ukulele, je descends dans la salle où je suis accueilli par une agréable musique de fond : une musique pour bébé dont je comprends peu après qu'elle était de circonstance... encore toute mes félicitations aux heureux parents Bien.

Installé à une table en compagnie de la totalité du MPG, nous scruptons la scène et son imposant dispositif de machines électroniques qui nous rappelle combien, souvent, le centre de recherche non subventionné des disques Bien, est en avance sur l'officiel GRM installé à Radio France. La Java servira donc d'acousmonium à cette nouvelle expérience : une soirée de Bienfaisance electro. En terme d'expérience Electro, hormis ma première cassette audio Agfa Orange avec le TEE de Kraftwerk, un concert des Chemical Brothers et un autre (magnifique mais inégal) de Underworld, je suis un quasi néophyte.

Dans le public il y a avait, des fans d'electro, des artistes Bien, un pote, le MPG, de très jolies filles et malheureusement quelques (mais trop nombreux) absents. Nous avons attendu ces derniers jusqu'au dernier moment, profitant du fait qu'exceptionnellement, comme le disait Etienne Jaumet, les instruments n'ont pas besoin d'être accordés.

Impossible de me souvenir du nom des deux premiers artistes qui nous ont acousmatés lors de la première partie de soirée. Un putain de trip qui m'a beaucoup plu et qui a suggéré à certains l'idée de distribuer des acides à l'entrée des soirée de Bienfansance electro. Pour ma part, en position soirée de Bienséance, je n'ai eu besoin que d'une bonne pinte pour me laisser guider par ces créations très originales. Originales, elles l'étaient peut être un peu trop pour mon pote qui rêvait de rencontrer en "vrai" Harmonie, loin de Monsieur Go et Monsieur Ma, et qui a vu dans ces deux prestations le souvenir du concert des "Special things" dans le film très 80's ""P.r.o.f.s" de Patrick Schulmann. Il est reparti... tant pis pour lui parce que la prestation qui suivit, celle d'Etienne Jaumet, était fascinante à défaut d'être stupéfiante (faute de la distribution de... évoquée plus haut).

Il était fascinant de regarder et d'écouter Etienne Jaumet, virevoltant entre les boutons et autres diodes electroniques pour produire sons et mélodies eux-mêmes saupoudrés de quelques notes d'un authentique sax alto.

Fascinant

A l'issue du show, le temps de discuter avec la schkopi crew, d'acheter le (formidable) disque Bien #7 (copyrighté 2009 !), de boire une dernière bière, il était temps de rentrer, ravi, sur Ménilmuche...

Merci à tous !
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niko67
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01 décembre 2008, 13:02

J'y serai... 8)
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now_bx
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01 décembre 2008, 13:45

Moi aussi .
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Vincent2Paris
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04 décembre 2008, 19:21

Pour encourager ceux qui liront ce message à venir si ils n'ont rien de prévu ce soir:
Madame, Monsieur,


Vous avez certainement dû par vous-même constater qu'il existe de nos jours un nombre considérable de FAQUINS qui tentent d'intéresser à leurs misérables nombrils des gens qui n'avaient rien demandé.

Sachez, chère Madame, cher Monsieur, que je m'associe personnellement, et au nom du label musical les Disques Bien tout entier, à votre légitime indignation. Mais pouvons nous vous laisser ignorer que nous fomentons ceci :

image Bienfaisance

Je ne le pense pas.

Nous ne pouvons pas non plus pousser l'hypocrisie jusqu'à prétendre que nous n'en sommes pas fiers; notre professionnalisme légendaire se craquelle, laissant percevoir notre émotion à la perspective de cette fumée, de cette buée d'amour qui émanera de la Java le jeudi 4 décembre, qui rôdera dans le froid de la rue du Faubourg du Temple et saura te trouver, comme l'odeur du pain chaud ou du nacho savent toujours trouver la narine de l'affamé.


Certaines contingences sociales, s'exprimant généralement par la bouche de jeunes filles à franges ayant dévolu leurs vies à la propagation de données factuelles, ciblées et éphémères, nous ont par ailleurs amenés à formuler sur les artistes impliqués des propos plus circonstanciés :


"Vic Moan est un américain égaré à Paris depuis une vingtaine d'années. Ses chansons, remarquablement hors d'âge, évoquent certaines musiques américaines fondamentales (de la Nouvelle Orléans à Memphis en passant par New York et ses environs) avec un je ne sais quoi de tordu et dubitatif qu'on ressent dans ses progressions d'accords et le vibrato de sa voix.
Sa mandoline est souvent flanquée de sidemen de première classe (SEB MARTEL, VINCENT SEGAL, CYRIL ATEF,...) comme sur son disque Bien à venir.



Las Ondas Marteles est le projet des frères MARTEL avec la délicieuse contrebassiste SARAH MURCIA.
Au delà d'un groupe qui groove sa mère, c'est une authentique curiosité anthropologique : après un improbable collectage de son cubano, l'oeuvre de l'obscur Miguel Angel Ruiz, Las Ondas revient avec un disque de rockabilly sur l'excellent label A*Rag."



Avec l'espoir que ces informations pourront vous être utiles,
Avec toute mon affection et une certaine considération,
Pour les Disques Bien,

Votre

Tante Hortense.
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niko67
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05 décembre 2008, 17:09

La soirée de Bienfaisance 2.3 a été une véritable réussite, tant artistique que populaire. Il y avait du people et des pipoles (d'un footballeur pro jeune retraité à l'habituelle schkopi crew), des artistes Bien, d'autres (très nombreux) qui ont déjà participé à une Bienfaisance ou qui vont surement bientôt le faire suivant les travaux, déjà évoqués, d'un groupe de chercheurs musicologues américains qui tendent à montrer que 88,2 % des artistes qui assistent, un jour ou l'autre, à une Bienfaisance, finissent, un jour ou l'autre, par se retouver sur scène à la Java.

Hier, magistralement introduit en chanson par le Monsieur Loyal de la soirée, Vic Moan nous a proposé un set très agréable qui nous a éloigné des affres de la météo hivernale et de la crise financière mondiale.

Mais ce sont Las Ondas Marteles qui m'ont véritablement fait décoller. Peut être pour célébrer la presque fin de la présidence française de l'Union Européenne, le trio nous a proposé une prestation musicale étonnante en sorte de rockabilly délicieusement latinisée et magnifiée par des textes en français, en anglais, et, pour mon plus grand plaisir, en espagnol. Mon highlight restera la lumineuse reprise de Suzy Q
Seb Martel est un tueur à la guitare : il m'a tué
Sarah Murcia, au chant et à la contrebasse, est une ensorcelleuse : elle m'a ensorcelé.

Une prestation d'une épatante qualité artistique !

Vivement l'année prochaine et la Bienfaisance 2.4
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Vincent2Paris
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05 décembre 2008, 23:25

Super report, Niko :bravo:

Tout pareil pour moi. J'ai été ébloui par la beauté qui se dégageait de cette scène. Comment ne pas craquer pour le charme de Sarah Murcia, et la voix magnifique de Nicolas Martel. Seb Martel est un guitariste génial.
Vic Moan écrit des chansons fantastiques, et avec la contrebasse de Sarah Murcia, cela devient ultra jouissif pour les oreilles.

Donc merci une fois de plus à Flop de nous proposer tant de belles choses à découvrir chaque mois pour une somme si modique. Merci merci merci.
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Vincent2Paris
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06 décembre 2008, 05:38

Merci pour les photos. Ca m'a permis de revivre ce moment magnifique et d'être bien sûr de ne pas l'avoir rêvé.
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Gyzmo
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06 décembre 2008, 06:03

Pour x raisons, je n'ai pas été parmi vous, à vos côtés.
Mais les mots de V2P ressemblent très fortement à ceux que nous avons senti lors de celle d'octobre...
Va bien falloir que je m'y colle au report de ce concert où Nikko a marché sur le pied d'une fée (dixit)...
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niko67
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08 décembre 2008, 19:23

Merci Flòp pour les magnifiques photos !

Gyzmo : oui, j'ai marché sur le petit pied d'une des deux fées présentes ce soir là, le pied gauche me semble-t-il...
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flop
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Image


Les disques bien

présentent la

BIENFAISANCE #2.8

le jeudi 7 mai 2009 à 21H00

à La Java, 105 rue du Faubourg du Temple 75010 Paris

(Métros Belleville / Goncourt)

pour 7 euros

avec

MATHIEU BOOGAERTS

&

FLÓP


Image

(photo : Thibaut Montamat)

Depuis 1996 et "Super", Mathieu Boogaerts est une bouffée d'air frais dans la chanson.

Ses chansons oscillent entre jubilation tambourinante et saudade chaloupée.

C'est la première option qui a orienté son dernier disque I love you, écrit au milieu d'un d'un drum kit.

Image
(photo : Philippe Lebruman)

Depuis 1998 et "le désordre", Flóp est une bouffée d'air frais dans la chanson.

Ses chansons oscillent entre jubilation tambourinante et saudade chaloupée.

C'est la première option qui a orienté son dernier disque "Flóp
et tout le Tremblement" écrit au milieu d'une chorale.
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reflection
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20 mars 2009, 01:42

bogaerts en plus. Bonne nouvelle ça 8)
" il a mis du beatles sur du funk, c'est ça la grande idée' bashung
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flop
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Image

Les disques bien

présentent la

BIENFAISANCE #2.9

le jeudi 4 juin 2009 à 21H00

à La Java, 105 rue du Faubourg du Temple 75010 Paris
(Métros Belleville / Goncourt)

pour 7 euros

avec

ErikM & Catherine Jauniaux

&

Mr Go & Mr Ma


Image


Catherine Jauniaux est une chanteuse polyglotte en collectage permanent de folklores imaginaires.


On l'a vue dans sa Belgique natale hululer avec Aksak Maboul dans les années 80, puis s'intégrer à la crème improvisante du NYC 90's : Fred Frith, Tom Cora, Ikue Mori, Marc Ribot,Christian Marclay, j'en passe...


Ce soir elle donnera la réplique à


Image


ErikM, triturateur de platines et entrepreneur en collisions sonores depuis 1992.

On sait ce marseillais capable de faire avouer ses plus honteux secrets à un gramophone. On le sait aussi enclin à mener des discussions passionnantes avec des individus aussi singuliers que Luc Ferrari ou Akosh S.

Dans un souci de parité sexuelle comme technologique, ce duo femme / man-machine fera écho à un trio woman-machine/hommes :

Image
Mr Go et Mr Ma, accompagnant la désormais célèbre Harmonie.

Image
Le Centre de Recherches Non Subventionné (CRNS) des Disques Bien présente le fruit d'années de labeur.
Mr Go & Mr Ma travaillent depuis une trentaine d'années, dans les laboratoires de Guéret, à la Dalida Future : HARMONIE, la première chanteuse synthétique d'envergure. Harmonie ne chante pas seulement juste et en rythme. Des découvertes bouleversantes en matière d'intelligence artificielle ont permis à Ma et Go de développer chez elles des qualités rares même chez les humains : l'aplomb, la chafouinerie et la capacité à mettre en question sa propre existence.

Harmonie, accompagnée par ses concepteurs, remet en cause la notion même d'humanité comme dansun roman de science-fiction des années 70.
Modifié en dernier par flop le 04 juin 2009, 17:05, modifié 1 fois.
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Vincent2Paris
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06 mai 2009, 23:11

Mais c'est demain ! 8)

Précédé par une NPG reunion au Zorba de 19 h 30 à 21 h au 137 rue du Fbg du temple. :D
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Vincent2Paris
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10 mai 2009, 23:58

niko67 a écrit : le 07 Avr 2008
Merci Flop pour ces précieuse infos.

Le cas de Matthieu Boogaerts est intéressant à suivre à plus d'un titre, notamment au regard du pré-rapport d'un groupe de chercheurs musicologues américains qui tend à démontrer que plus de 98,2 % des artistes qui assistent, un mois ou l'autre, à une soirée de bienfaisance des disques Bien, se retrouvent, un mois ou l'autre, sur la scène de la Java pour un de ces légendaires galas "bien".

Plus que jamais une affaire à suivre !
Ce groupe de chercheurs musicologues américains publie des études très fiables. :wink:
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niko67
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11 mai 2009, 16:00

La Bienfaisance 2.8 était bien plus attendue que je ne le pensais, j'y ai trouvé bien plus que ce à quoi je m'attendais.

A moins d'une heure de l'ouverture des portes, Flop escorté de deux gardes du corps musicaux Bien (un talentueux duo argetino-lorrain), rejoint les quelques fans princiers réunis au Zorba, un troquet situé 45,24 m au dessus de la « Java », terrain de jeu de la Bienfaisance. Il nous apprend que certaines personnes font déjà la queue devant la salle depuis 19h30 ! Fichtre ! Je ne pensais vraiment pas que la venue de Mathieu Boogaerts allait susciter une telle ruée.

Classieusement accompagnés par les convives participant à la NPGReunion, nous sommes finalement 3 a pénétrer dans la mythique enceinte de la rue du faubourg du Temple.... ou j'ai eu le grand plaisir d'y retrouver le sourire et l'enthousiasme de Koko aka Kouka, l'ultime scopiteuse rencontrée lors de cette soirée. La salle est copieusement garnie, les premiers rangs serrés alors que le concert de Flóp vient tout juste de débuter.... et une partie du public est encore dans la file d'attente à l'entrée !
Pour les surfers mélomanes qui décident de venir s'encanailler à la Java lors d'une Bienfaisance, trois spots se proposent à eux : la partie centrale (debout ou assis), le couloir-galerie de gauche qui est malheureusement également le passage qui mène aux toilettes, le couloir-galerie de droite où la vague déferle parfaitement tout en conservant une bonne acoustique. C'est vers ce spot que se sont dirigés V2P et Unless It's got that pop, celui vers lequel je me dirigeai au moment de me rendre compte que cette position m'empêcherait de voir l'évolution de deux musiciens qui me fascinent : le Lorraine Genious et l'inattendue (pour ma part) Mjo. Je me suis replacé au centre, à côté d'Ignatus qui avait eu le même raisonnement...
Le public était venu nombreux, Flóp allait lui en mettre plein la vue et les oreilles. Pour cela, il s'est adjoint pour un soir un groupe de très haute tenue, flanqué à sa droite par l'excellent guitariste Christophe Rodomisto, à sa gauche par la féé Mjo son talent sa voix et ses paupières pailletées, et encadré à l'arrière par les deux défourraileurs de sons vus au Zorba peu avant : Maestro Cristian Sotomayor et Vincent Mougel (en configuration sautillante marsupilamienne lorsqu'il joue du melodica).
Balayant une partie de son imposant répertoire, Flop a offert au public une setlist impressionnante par la diversité des genres et jeux musicaux proposés : de « Un homme de goûts simples » à « Probablement le titre de cette chanson est », en passant par « A quoi tu joues ? » et, entre autres, le tout aussi fantastique qu'inattendu « Remue sur ça ».Une partie du public, plutôt concernée par le set de Boogaerts a daigné, au fur et à mesure, prêter l'oreille et les neurones. Nul doute qu'il réfléchira aux messages livrés à la fin du set, notamment celui conviant à acheter des disques Bien plutôt que des disques de merde, ou l'autre expliquant la nécessité d'abolir la France (et d'autres pays voisins par la même occasion).
Au milieu de ce voyage musical sur plusieurs continents, un passage m'a particulièrement saisi car il touche la passion qui nous réussit ici-même : nous avons tous en mémoire ces fameux moments de concerts princiers où, en début ou milieu de concert, Prince stoppe une « tuerie » funk pour lancer son « Thanck you goodnight ! ». Ce jeudi, nous avons eu droit à la version francisée de ce « Thanck you goodnight »... bien évidemment précédé... d'un pur brulot funk ! Mon highlight de la soirée. Flop et son groupe jouant du funk, c'est du « lourd » sauce « Parade ». Gyzmo, j'ai eu une grosse pensée pour toi à ce moment là....

Après une pause cigarette et discussion à la surface, nous replongeons dans la « Java » pour constater que non seulement le set de Matthieu Boogaerts avait débuté, mais que l'ensemble du public avait préféré une position assise pour assister à cet événement : une impressionnante petite marée humaine devant la scène de la Java, on se serait cru à un festival style solidays... J'aurais bien aimé qu'il en fusse ainsi pour le concert de Flop mais bon, ce n'est pas grave. En pleine tournée, Matthieu Boogaerts était venu accompagné d'un seul musicien pour s'amuser dans l'esprit « Bienfaisance », esprit qu'il a déjà goûté à plusieurs reprises en étant dans le public lors de soirées passées. Je connais très peu le répertoire du gars et ai bien apprécié de le découvrir ainsi. Le public a semble-t-il également été ravi de ce qu'il a entendu... avec ce léger bémol d'une scopiteuse qui remarqua à juste titre une légère faute de goût : ne pas avoir interprété le titre « Bien » !

Fin du set : tout le monde commence à discuter avec tout le monde lorsque François Tarot s'empare de la régie et entame une soirée « Dancefloor » aussi inattendue que réussie, et d'autant plus périlleuse qu'elle s'effectua avec un trio de CD. Un déluge de tubes new wave déferle tout d'abord sur la Java, dont le dancefloor a fait le bonheur de mon grand-père dans les années 30 (yes !), des titres que je n'avais pas entendu depuis très longtemps. La piste était remplie de danseurs souriants : les artistes du soir, les scopiteux (et surtout teuses), des artistes Bien, une bonne partie du public de Matthieu B (ce dernier n'étant pas le dernier à s'éclater sur la piste). Moi-même, je me suis éclaté dans ma grande spécialité du « n'importe quoi presqu'en rythme », ce que mon genou m'a fait amèrement regretter dès le lendemain matin. Alors que la programmation tourna plus disco funk, je fus saisi par un étrange phénomène : je ressentais un terrible coup de vent à côté de moi, dix secondes avant et dix secondes après le début de chaque morceau. C'est alors que l'on me fit remarquer que DJ Vincent Mougel venait de prendre la main sur la console tout en mettant le feu au Dancefloor d'où ses allées et venues au sprint dans la salle. L'énergie, semble-t-il inépuisable du Genious from lorraine fut néanmoins un peu touchée lorsqu'il cassa ses lunettes au son d'un "truc" brésilien purement mortel (au moins pour les lunettes), certainementamené par Flop, joué par un groupe dont j'ai du mal à croire qu'il s'agisse de « Nouveaux Bayonnais ».

A 2'h du mat, il fallait rendre les lieux, mais seulement après avoir écoute le délicieux « Soda pop confusion » de Variety lab co-écrit par Vincent Mougel, moins pour son plaisir (et contre sa modestie) que pour le mien, merci à DJ V2P qui a conclu la soirée....

TOUT le monde est aux anges, et en sueur, à la sortie de la Java... et s'est promis d'y revenir, dancefloor ou pas dancefloor !

Sincèrement merci à toutes et à tous pour l'excellence de cette soirée.

PS1 : j'espère que c'était la dernière fois que je viens sans un skeud de Prince, je m'en suis voulu.

PS2 : la prochaine Bienfaisance annonce le retour d'Harmonie encadrée par Monsieur Go et Monsieur Ma, ce sera un tout autre « trip musical », "experimental", mais a priori cela sera toujours aussi Bien...
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Vincent2Paris
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11 mai 2009, 16:46

niko67 a écrit : Vincent Mougel (en configuration sautillante marsupilamienne lorsqu'il joue du melodica).
...
Alors que la programmation tourna plus disco funk, je fus saisi par un étrange phénomène : je ressentais un terrible coup de vent à côté de moi, dix secondes avant et dix secondes après le début de chaque morceau. C'est alors que l'on me fit remarquer que DJ Vincent Mougel venait de prendre la main sur la console tout en mettant le feu au Dancefloor d'où ses allées et venues au sprint dans la salle. L'énergie, semble-t-il inépuisable du Genious from lorraine fut néanmoins un peu touchée lorsqu'il cassa ses lunettes au son d'un "truc" brésilien purement mortel (au moins pour les lunettes), certainementamené par Flop, joué par un groupe dont j'ai du mal à croire qu'il s'agisse de « Nouveaux Bayonnais ».
PTDR ! "you made my day !" thanks a lot buddy ! :lol: :lol: :lol: :lol:
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11 mai 2009, 19:45

Merci pour ce long et passionnant report Niko. Et je remarque l'absence d'un certain "h" :)
Paris, what time is it?
It's time to get funky!!
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flop
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Cher expert en beneficence witnessing,

je me permets quelques précisions :

1)Cristian est chilien et
2)le morceau des Novos Baianos tellement bon qu'il a pulverisé les lunettes de Vincent est "Tinindo Trincando" sur l'indispensable "Acabou Chorare".

Une soirée disco 80's à la Java... Rien ne nous aura été épargné.
Je pense qu'on va renouer avec la réalité avec la prochaine.
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unless_it's_got_that_pop
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12 mai 2009, 11:49

merci niko pour ce superbe compte-rendu : rien ne manque !

et la schkopi-team n'a pas lâché le dancefloor, même pas une demi seconde : l'honneur est sauf :wink:
A little bit behind the beat, I mean just enough to turn you on
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Vincent2Paris
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23 mai 2009, 01:10

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niko67
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04 juin 2009, 15:05

2nite...
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04 juin 2009, 16:01

niko67 a écrit :2nite...
oh yeah ! doudoudou doum
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Après ce qui va se passer ce soir le verbe "chanter" n'aura plus la même signification.
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niko67
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01 juillet 2009, 16:50

Cette soirée s'est déroulée il y a déjà quelques temps, j'écris juste à temps avant le premier jeudi du mois de juillet... arrrghh ! C'est un mois sans Bienfaisance...

Il faisait doux en cette soirée de début Juin, la rue du Faubourg du Temple s' était parée de quelques échafaudages : d'une part pour le « Zorba », mythique point de rencontre scopien d'avant la Bienfaisance 2.8, mais aussi pour la Java où il serait question de rajouter quelques motifs sur le magnifique vitrail qui surplombe l'entrée art déco du légendaire dancing, notamment la représentation de Sanctus Mougelinho et du ukulele des disques Bien.

Le moustachu monsieur loyal des disques Bien nous accueille dans la salle avec le sourire et nous annonce, un brin canaille, un très prometteur « retour à la réalité virtuelle » en référence à la douce folie dansante de la B2.8...

Une soixantaine de mélomanes se sont acquittés des sept euros de droit d'entrée pour vivre ce qui s'annonçait comme une expérience musicale pour le moins originale. Parmi ces soixante privilégiés se trouvait une imposante escouade d'artistes Bien, de très jolies filles, un brocanteur, un squale, des fans de Prince, la souriante BB des Buttes Chaumont, deux Sabine et … l'excellent Matthieu Boogaerts revenu goûter l'ivresse artistique des Bienfaisances..

Installé sous la galerie de droite, j'étais impatient de retrouver les éminents chercheurs du centre de recherche non subventionné des disques Bien , Mr Go et Mr Ma, leur authentique Revox/Studer et leur troublante création synthétique : Harmonie. Après leur triomphal passage de l'année dernière, les deux chercheurs installés à Guéret avaient la pression : celle de renouveler l'excellence de ce premier passage et celle d'être artistiquement et musicalement à la hauteur de la prestation d'Harmonie dont la voix enregistrée était diffusée par le Revox. Une petite caméra était chargée d'immortaliser l'expérience tandis qu'un jeune homme bizarre se plaça debout devant tout le monde, tendant vers la scène un micro ultramoderne, peut être était-ce le représentant du GRM venu la dernière fois ?
Equipés d'un casque et de leurs instruments, les deux chercheurs musicologues saluent poliment le public puis appuient sur la touche « Play » du Revox, le miracle s'accomplit : la chaude voix d'Harmonie résonne dans la salle et pour certains, au fond de leur coeur. Harmonie nous salue et nous remercie d'être venus à la B2.9.... wow ! Il ne s'agit donc pas d'un remake de l'année dernière mais d'une nouvelle version du show.... qui a réussi l'exploit de me plaire encore plus que le précédent ! De nouvelles compositions et effets, le charisme et la musicalité des deux chercheurs et le talent virtuel d'Harmonie ont aisément conquis l'ensemble du public. J'ose distinguer deux moments plus « forts » que les autres au milieu des agapes proposées :
1 – Le tout aussi fantastique qu'original solo de ukulele proposé par Mr Go. En pose « guitar hero », les doigts de la main gauche plaquant les accords sur le manche et la main droite tenant la tête d'un robot mixeur en action et dont les pales frappaient les cordes en cadence régulière dans un rythme parfois accéléré par le régime de vitesse de cet ustensile electroménager devenu acoustico-electromenager. Faute d'avoir pu récupérer les images de la camera vidéo présente à la Java, j'illustrerai cette séquence par cette petite vidéo où l'on retrouve chez un autre artiste la pose, l'intensité, la radicalité et la virtuosité du moment (à partir de 7'05 même si l'ensemble de la [vidéo est à déguster).
2 – Le D'Harmonie code : plus efficaces que les cours de gym tonic de Véronique et Davina, plus musicaux et pertinents que les « signes démentiels » du film « Les Bronzés », la séquence de gestes énoncés par Harmonie et relayés par Monsieur Go a été reprise avec entrain par l'ensemble du public et saluée par un grand éclat de rire Flopien, ce dernier étant certainement tout aussi fasciné par la réactivité de la salle que l'ingéniosité, pourtant maintes fois démontrée, du CRNS.

Un très très grand moment.... légèrement gâché par la tristesse d'un de mes camarades qui n'arrive toujours pas à se résoudre qu'Harmonie est une création synthétique, et pas une belle chanteuse seule et séquestrée au centre de recherche de Guéret qui espère que son Prince (lui donc) vienne la délivrer.

Il semble très difficile de passer après un tel show, c'est pourtant sans crainte et totalement confiants en leurs talents, notamment dans l'art de l'improvisation, que Christine Jauniaux et ErikM se sont installés sur la scène de la Java.
Elle : placée sur notre gauche et debout face au micro, nous a proposé une fascinante et totale démonstration d'art lyrique.
Lui : placé sur notre droite devant un impressionnant dispositif électronique et de de platines, a proposé une hallucinante composition musicale où les disques vinyles volaient en dix secondes de leur pile de rangement à la platine en passant par la case « plaqué sous les aisselles » du maestro qui agissait simultanément sur une dizaine de touches. J'ai bien ri en repensant à cette prestation lorsque j'ai vu David Guetta et son sourire too much « mettre le feu » au plateau du « Grand Journal » sur C+ , l'un est bien plus aventureux que l'autre, assurément...
Ce spectacle fut fascinant visuellement mais un peu trop « pointu » pour moi, c'était plus hardcore que les programmes de nuit de France Culture, un répertoire idéal pour une sorte de France Super culture.

J'ai décroché avant la fin et attendu au bar les scopiteux présents pour finir cette soirée autour d'un verre et d'une discussion sur notre passion princière commune.

Sur le post précédent, Flop écrivait « Après ce qui va se passer ce soir le verbe "chanter" n'aura plus la même signification ». J'avais trouvé cela un peu prétentieux et pourtant, effectivement...

Ainsi donc s'est achevée la deuxième saison des Bienfaisances à la Java. Rétrospectivement, les prestations proposées tout au long de cette année ont largement assouvi ma curiosité musicale et les rencontres humaines qu'elles ont engendré ont embelli mes soirées du premier jeudi du mois. Merci à tous

Enfin, en vue de la troisième saison, toujours à la Java, j'ai pris trois solides résolutions :

1 – Faire en sorte de pouvoir assister à toutes les Bienfaisances de la saison prochaine, including les Bienséances.
2- Profiter de cette bienfaisante pause estivale pour me débarrasser de ce très gênant toc musical qui m'habite depuis la B2.9 . En effet, je suis désormais sujet à un stupide réflexe plus « harmonien » que « pavlovien ». En adéquation avec le « D'Harmonie code », je me mets instantanément en position « Astral » à chaque écoute de longue nappe de synthé. Ainsi, il y a peu, certains usagers de la ligne 2 du metro parisien furent interloqués par mon comportement. J'écoutais, jusque là paisiblement, « Xpectation » de Prince dans mon lecteur mp3, mais à la fin du titre « Xpand «  de Prince, je me suis subitement levé de mon siège pour me mettre en position « astral »... Gênant....
3 – Vu le nombre de Bienfaisances où le public se retrouve assis à même le dancefloor pour savourer les bienfaisantes prestations, je vais investir dans l'achat de deux petits coussins : un pour elle et un pour moi.
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05 juillet 2009, 14:21

merci niko : c'est toujours autant un plaisir de se remémorer ces moments au travers de ton récit :wink:
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Image



Les disques bien

présentent la

BIENFAISANCE #3.0

le jeudi 3 septembre 2009 à 21H00

à La Java, 105 rue du Faubourg du Temple 75010 Paris

(Métros Belleville / Goncourt)

pour 7 euros

avec




Albin de la Simone

&

Tante Hortense



Pour démarrer cette troisième saison des Bienfaisances,


Nous aurons l'honneur d'accueillir l'élégant


Image


Albin de la Simone,


dont la suractivité remet en cause la notion même d'intermittent du spectacle.


Musicien en tournée ou en studio, il a collaboré avec
Vanessa Paradis, Iggy Pop, Keren Ann, Arthur H, Alain Souchon... entre autres.
Chanteur, il nous a présenté au printemps dernier Bungalow, son troisième album, enrichi d'un duo avec Vanessa Paradis et d'un enregistrement live acoustique.
C'est d'ailleurs dans cette version acoustique, Mellow Bungalow, qu'il se produit sur scène depuis plusieurs mois, avec trois musiciens et deux incroyables choristes, tout en douceur.



Albin sera précédé de Stéphane Massy plus conventionnellement désigné comme :


Image



Tante Hortense.


Ce cuistre indélicat auto-revendiqué, encore auréolé de la gloire de son dernier disque "plus cher" dont l'acquisition vous est recommandée,


nous gratifiera d'un concert d'exception avec son Grand Orchestre au complet,

la veille d'un décollage pour Sao Paolo où il va enregistrer son quatrième disque avec le groupe Revista do Samba,

dont on devine qu'il ne s'agit pas d'un string-band du Vanuatu.
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03 septembre 2009, 12:49

C'est ce soir et cela promet d'être très Bien... avec, je l'espère, quelques représentants de la schkopi crew, pour, éventuellement, reprendre ensemble les conversations de la dernière NPg reunion à l'"Inédit" et commenter l'actualité princière avant, entre, et après les deux sets.
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Soirce.

http://www.telerama.fr/musique/francos- ... ,45879.php

Ah, la douce voix de Valérie Lehoux...
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30 septembre 2009, 16:18

Vieux motard que jamais, pour ceux que cela intéresse, voici comment s'est passé cette soirée Bienfaisance de rentrée.

Special kisses à la purple crew présente ce soir là !

Plongé dans l'été indien, la capitale offrait les chaudes lumières d'un soir d'été au moment de s'engouffrer rue du Faubourg du Temple pour assister à cette très attendue soirée de rentrée des Bienfaisances organisées par les disques Bien.

Au moment de pénétrer dans le passage qui mène vers l'auguste Java, escorté du Ménilmuche Power Generation au grand complet, je suis rapidement arrêté par un distributeur de flyer (une première pour une Bienfaisance) qui annonçait la sortie du prochain album d'un certain Dominique A, puis par l'imposante file d'attente qui menait jusqu'à l'entrée. Quel succès ! Je pensais qu'il s'agissait des seuls fans d'Albin de la Simone mais non, juste devant nous se trouvait l'authentique groupuscule orléanais de fans hardcore de Tante Hortense, ceux rencontrés quelques mois plus tôt lors de la soirée "contre-programmation" de la finale de l'émission la Nouvelle star, celle de la "batteule" opposant musicalement Tante Hortense à Flop au Panic Room (pour mémoire un match terminé sur un score de parité mais que Vincent Mougel aurait pu remporter aisément s'il s'était donné la peine de prendre une seule fois le lead).

La Java était donc copieusement garnie au moment où le moustachu Monsieur Loyal de la soirée prit possession de la scène et lancer le show. Les disques Bien sont à l'affût de beaucoup de choses, notamment de bonnes idées, aussi ont-ils mis en pratique celle de la fin de la saison passée en proposant au nombreux public de se mettre en position de Bienséance afin de goûter au mieux le festin musical qui allait nous être proposé. Pour ma part, je me suis installé sur le spot de gauche, certes malencontreusement placé non loin de l'entrée des toilettes, mais qui me semblait le plus approprié pour apprécier au mieux la lumineuse prestation de M-Jo qui accompagnait le premier artiste de la soirée : le cuistre délicat Tante Hortense.

Durant cette année, j'ai eu le plaisir d'assister à plusieurs représentations de cet artiste, dans moult endroits de l'Est parisien (et périphérie), ce en solo ou accompagné par un ou plusieurs complices musiciens. Mais là, pour cette rentrée, Tante Hortense était accompagné d'un Gros Gros Band, la smala musicale marseillaise des disques Bien au grand complet et cela a "grave de la gueule" ! Toujours aussi charismatique dans ses mouvements, son élégant costume, ses compositions, ses textes tantôt profonds tantôt absurdes, et ses légendaires sandales, Tante Hortense nous a proposé un tour de chant de très haute qualité qui a ravi l'ensemble du public... La grande classe !
Seul petit bémol dans cette prestation, l'enthousiasme du chanteur qui évolua parfois trop près de son micro. Cela a malencontreusement rendu incompréhensibles les paroles d'une chanson qui est pourtant, au regard de la crise économique mondiale, plus que d'actualité : "Révolution". Par contre "Les ânes" fut tout à fait audible et compréhensible ainsi que le sujet de conversations parmi un public interloqué par tant de propos aussi provocateurs que lucides.
Le charisme de Tante Hortense n'a heureusement pas éclipsé la remarquable prestation des musiciens du Gros Gros Band, dont le le ukulelo-hendrixien Eddy Godeberge, le percuteur juste Jean-Philippe Barrios et, je l'ai déjà écrit, la lumineuse M-Jo vêtue d'une jolie robe d'été assortie d'un bracelets à grelots fixé sur la cheville droite, du meilleur effet, tant visuel que musical. Comme à l'opéra Garnier de Paris, la visibilité de la scène est réduite sur le spot de gauche de la Java, aussi n'ai-je vu de Christophe Rodomisto que le bout du manche de sa guitare, je n'ai ainsi goûté sa prestation qu'en audio, comme il l'a fait lui même le mois dernier pour vivre en pirate aveugle mais pas sourd le concert de Prince au Sporting club de Monaco... Après un tel show, on peut s'attendre à ce que Tante Hortense entame enfin une conquête complète des scènes de la capitale... mais non, dès le lendemain, il repartait avec ses musiciens... pour le Brésil et un très alléchant projet d'enregistrement d'album à Sao Paulo. Insaisissable !

Pause clope dans l'enclos à fumeur situé à l'entrée de la Java. J'y retrouve les fans de Tante Hortense venus de la Old Orleans. Nous échangeons nos impressions puis glissons vers d'autres sujets musicaux qui m'ont permis de découvrir le très intéressant groupe Medeski Martin & Wood. Evoquant Tante Hortense et ses related artists, nous sommes rapidement tombés d'accord pour regretter que "La fête du slip" de Flóp ne soit pas devenu le tube de l'été et espérer qu'il sera, au moins, celui de la prochaine rentrée universitaire.

Retour dans la Java alors qu'Albin de la Simone a déjà entamé sa représentation. Je ne connaissais cet artiste que de nom et ai donc découvert son brillant répertoire, proposé ici en version accoustique. En version assise, bien en voix malgré quelques soucis de santé, épaulé par de brillants guitaristes et deux marionnettistes qui oeuvraient avec des personnages roses fluos qui m'ont rappelé feu la chenille Ploom de l'ORTF, Albin de la Simone a ravi son public. La jeune vedette québécoise Pierre Lapointe fut invitée à interpréter l'un de ses titres et goûter la prestigieuse scène de la Java. Mon highlight du show fut sans conteste l'excellente reprise du "Vertige de l'amour" d'Alain Bashung, vraiment un moment magnifique. Par contre, le moment le plus inquiétant fut à la toute du show lorsque l'artiste conclut sa chanson teintée de cannibalisme en menaçant de "manger ses amis demain" par un froid : "A demain !". Un truc qui te fait sourire d'abord puis te file la chair de poule...
J'ai bravé ma peur ou, plutôt j'ai décidé de la noyer dans la bière en fin de soirée, lors de l'habituel moment de grande convivialité entre artistes et public qui conclut les soirées de Bienfaisance.

Une soirée de rentrée qui place dors et déjà cette saison 3 sur de formidables bases de qualité artistique, une soirée embellie pour ma part par la réception d'un inattendu cadeau d'anniversaire, un cadeau précieux : l'album "A wizard, a true star" de Todd Rudgren. Tic tic tic...
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Image
Les disques bien
présentent la BIENFAISANCE #3.2
le jeudi 5 novembre 2009 à 21H00 à
La Java, 105 rue du Faubourg duTemple 75010 Paris(Métros Belleville / Goncourt)
pour 7 euros avec
Fred Poulet
&
David Scrima

Image

Fred Poulet a poussé la chanson à calembours dans ses derniers retranchements, sans céder aux tentations de la poésie et du comique. Il a aussi filmé Vikash Dhorasoo dans les vestiaires. Dieu sait de quoi il est encore capable.
Avant de se produire ce soir, il nous a juste demandé s'il était possible de faire beaucoup de bruit.

Image

David Scrima chante comme il dessine, dessine comme il joue, joue comme il écrit : avec cette spontanéité et cette insouciance banales chez les gamins.
Avant de se produire ce soir, il nous a juste demandé s'il était possible dene pas faire trop de bruit.
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04 novembre 2009, 16:10

je viens et c'est demain ! :D
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04 novembre 2009, 22:45

Ouh pinaise, Fred Poulet !
Je vais me payer une petite dépression à force de louper autant de truc depuis juillet.
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Comme dirait Bria : "Tonite".
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06 novembre 2009, 11:54

emballée par fred poulet !

http://www.youtube.com/watch?v=s5VBK1tK1nI

parmi les mots retenus :

"le bras ankylosé que j'ai cru perdre pour ne pas briser une étreinte inconfortable"

et surtout sur les consonnes qu'on n'a pas sonnées : "pas besoin d'elle pour être saoûl, pas besoin d'elle pour le cul"...

et encore du plaisir de passer du temps avec des gens biens
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06 novembre 2009, 19:40

Malgré la pluie, le froid, la crise économique, la défaite de l'aviron bayonnais et un horoscope défavorable, c'est avec le sourire que je me suis rendu rue du Faubourg du Temple pour goûter au mystérieux cocktail artistique concocté par le légendaire label les disques Bien, ce à l'occasion de leur mensuelle soirée « Bienfaisance » organisée à la Java.


21h30 : le moustachu Monsieur Loyal des disques Bien lance la soirée et annonce lentement, méthodiquement et précisément, les ingrédients artistiques du cocktail Bien 3.2.
21h31 : Je me faufile au milieu de la soixante dizaine de personnes présentes pour m'assoir tout devant, en face du micro : la première « pole position » de ma carrière Bienfaisante.
21h32 : David Scrima prend possession de la mythique scène de la Java, accompagné du très brillant guitariste Matthieu. Très décontracté dans sa tenue et son style, il semblait néanmoins légèrement anxieux quant à la qualité de sa voix et sa capacité à se rappeler de toutes les paroles de ses chansons : cette prestation l'aura assurément sur ces points. D'humeur légère après avoir goûter la veille aux rafraichissant répertoire de Richard Gotainer, j'ai pu instantanément me plonger dans cet univers chaleureux et amoureux qui aurait pu faire croire que nous étions en plein été indien, prêts à, pourquoi pas, se mettre tous « à oilpé ».
David Scrima a le « truc ».C'est non seulement le titre d'une de ses chansons mais également le constat que je me suis fait à l'issue du set : son « truc », c'est qu'il est LE « lover » des disques Bien. Déjà, lors du premier concert Scrimien auquel j'avais pu assisté, j'avais eu le plaisir de constater que les textes des chansons étaient en totale adéquation avec les très jolies jeunes femmes qui l'accompagnaient aux choeurs.
Première ravissante personne invitée à le rejoindre sur scène, la troublante Liza Manili fut elle-même troublée par un chat venue se placer au bien mauvais moment dans sa gorge. David l'embrassa.
Tout aussi souriante et charmante que Liza, Jil Caplan est venue offrir son grand talent et son magnifique timbre de voix pour un très joli duo. David l'embrassa, deux fois.
Ce fut autour de Thomas Marfisi de rejoindre David, pour quelques titres dont un, co-écrit, sur le thème de la surpuissance de la mort qui a brillamment conclut le set. Délicieusement looké années 70's, Thomas M fait penser à Julien Doré et/ou Jim Morrison. Il n'a pas seulement un look d'enfer, il a également une très belle voix qui m'a tout autant favorablement impressionné que réveillé en moi un aussi bas que fort sentiment de jalousie. David le Lover l'embrassa deux fois, puis encore deux fois.

Arrivée plus tardivement ou alors patientant au bar durant le show du Lover, la cinquantaine de personnes venue spécialement pour la prestation de Fred Poulet pris place sur le dancefloor de la Java. Parmi elles se trouvaient de nombreuses personnalités qui contribuent à faire des Bienfaisances à la Java la soirée la plus hype de Paris : la stellaire Emmanuelle Parrenin, le talentueux Vikash Dhorasoo, le groslandais Benoît Delepine aka Michael Kael, le vrai « French » François Gallet, Albin de la Simone, le sosie de Jodie Foster, Flop, les précieux fans de Prince du forum Schkopi, une nuée de jolie filles...

Très élégant dans sa chemise blanche et sa veste noire, c'est un Fred Poulet terriblement concentré sur son art qui monta sur la scène de la Java. Cette scène, cette salle, je sais qu'il l'apprécie tout particulièrement, notamment à l'occasion des soirées « Bienfaisance » dont on peut affirmer qu'il fait partie des habituels spectateurs et auditeurs mélomanes éclairés.
Fred Poulet avait demandé s'il pouvait jouer « fort » et faire « du bruit ». Cette autorisation en poche, il fut libre de s'exprimer à sa guise, dans sa poésie et sa gestuelle habitée, dans ce répertoire que je ne connaissais pas et qui m'a touché par sa beauté.
Pour atteindre définitivement le nirvana, il fallait que la musique et ses interprètes soient à la hauteur : le power trio chargé de guider et transcender Monsieur Poulet fut d'une qualité rare, par sa virtuosité, son inventivité, sa réaction, l'un des meilleurs qu'il me fut jamais donné de voir et entendre. Merci à lui, elle et lui.
Ce set fut donc absolument extraordinaire et a enchanté le public présent.
Sur le chemin du retour vers Ménilmuche, ce concert a suscité en moi une interrogation quant aux notions de « norme » et « hors norme » :

Dans les soirées « Bienfaisance », la norme est, pour mon plus grand plaisir, le hors norme,.
La prestation de Fred Poulet fut si fameuse et réussie à mon goût qu'elle dépasse la «norme » Bienfaisante
- Qu'est ce que le « hors norme » du « hors norme » ?
- Peut être bien la norme
- Peut être Bien la norme
- La norme peut être Bien
- Fred Poulet doit être un artiste Bien... Il faudra lui en reparler...certainement à l'occasion de la B3.3 où je ne doute pas de le recroiser au milieu du public.

La Bienfaisance 3.2 était donc « hors norme » car contrairement à la « norme» qui veut que la soirée propose les sets d'un artiste Bien et d'un invité, le cocktail B 3.2 fut uniquement composé d'artistes Bien : David « lover » Scrima et Fred Poulet.

Un cocktail aux effets particulièrement Bienfaisants
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07 novembre 2009, 12:24

Je me remets à peine du concert de Poulet.

C'était extraordinaire.

La puissance et la précision du groupe comme, celles de ses paroles, celles enfin de son attitude combinées...

En plus ils ont repris Cheree.
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11 novembre 2009, 23:56

Image

Les disques bien présentent la BIENFAISANCE #3.3
le jeudi 3 décembre 2009 à 21H00 à La Java,
105 rue du Faubourg du Temple 75010 Paris
(Métros Belleville / Goncourt)
pour 7 euros
avec

Le club des chats
&
Flóp

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Plus ou moins issu d'une noble lignée de punks régressifs
(je pense à Devo, Renaldo & the Loaf ou Dragibus),

le club des chats est une sorte de crèche animalière auto-gérée.
Ses principales animations sont
la batterie,
la guitare
et leyaourt.

Ses principaux animateurs forment un couple distingué.
Image



Image

Flóp

est l'outsider au sens propre

de la chanson française,
du triangle musical
et
de globalement tout monde et/ou demi-monde artistique et/ou industriel.

Alors que s'apprêtent à voir le jour les fruits de ses récentes collaborations avec
Mjo,
Seb Martel et
Emmanuelle Parrenin,

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il nous prépare un show hautement percussif avec l'appoint d'un invité de marque :

le Dr Lori Sean Berg.

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12 novembre 2009, 00:20

Belles photos .
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13 novembre 2009, 12:24

Une soirée avec des chats et deux fauves à l'affiche.

J'espère que, financièrement, "trente millions d'amis" sera également partenaire de la soirée.
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03 décembre 2009, 13:09

C'est ce soir à partir de 21 heures... Une imposante schkopi crew est attendue à la Java !
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10 décembre 2009, 00:02

Image
Les disques bien présentent la
BIENFAISANCE #3.4
le jeudi 7 janvier 2010 à 21H00
à La Java, 105 rue du Faubourg du Temple 75010 Paris (Métros Belleville / Goncourt)
pour 7 euros avec

Dana Boulé,
Kidsaredead
& a very special guest appearance by Ricky Hollywood

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Dana Boulé est une jeune accordéoniste new-yorkaise qui tantôt clapote dans le cloaque punk-jazz-folk où tituba le grand Tom Waits tantôt chante des ballades poignantes au piano avec ce know-how qu'il nous faut bien reconnaître comme américain.

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Kidsaredead est la synthèse de Brian Wilson et Michael Jackson dans un corps de lorrain. Ni plus ni moins.
Multi-instrumentiste brillant, sideman prisé, songwriter hésitant entre la surenchère progressive et le rabais lofi, il enchante autant que déconcerte.
L’attente fébrile de son disque Bien sera partiellement distraite par le show de ce soir.

Cette Bienfaisance compte enfin un dernier invité qui nous fera l'honneur en première mondiale de quelques morceaux :
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Ricky Hollywood,
ce Rambo inversé,
ce vrai dur sous des dehors de fiotte.
cet agneau hargneux pratiquant un catch de Pet Shop Boy.
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07 janvier 2010, 17:19

C'est ce soir.
Ne pas venir est une connerie.

En plus Dana va jouer avec The Sobs (et donc avec la délicieuse Erica Buettner).
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08 janvier 2010, 15:52

Je reviendrai plus longuement sur cette soirée (et la précédente), mais là, "à chaud" malgré les températures négatives, je suis encore sous le charme et le choc de cette soirée et voulais l'écrire.

"Ne pas venir est une connerie", ceux qui sont venus ne l'ont vraiment pas regretté, notamment la schkopi crew qui est de plus en plus nombreuse à chaque soirée.

A chaud donc : Lors de cette soirée (bis) d'anniversaire du percutant Cristian Sotomayor, Dana Boulé fut une magnifique découverte, Ricky Hollywood s'est offert une première mondiale, et Vincent Mougel & le KidsAreDead band ont proposé un set aussi brillant que rocambolesque que le public a vécu en mode "bouche bée".

Vincent Mougel & the Clouange sound, they can't be beat suckerrzzzzzzz !
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08 janvier 2010, 16:13

C'était hier soir, et ne pas venir était une connerie :wink:
Paris, what time is it?
It's time to get funky!!
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09 janvier 2010, 00:50

Supers concerts !
Mougel est un génie de la pop.
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flop
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11 janvier 2010, 23:10

Image
Les disques bien
présentent la
BIENFAISANCE #3.5
le jeudi 4 février 2010 à 21H00 à
La Java,
105 rue du Faubourg du Temple 75010 Paris (Métros Belleville / Goncourt)
pour 7 euros
avec

SuperBravo,
&
Mr Ma & Mr Go

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SuperBravo est le sobriquet que se donne Armelle Pioline quand elle se délasse d'harassantes tournées sud-américaines avec Holden, le groupe qui a ringardisé la notoriété au Japon.
Sous ce nom, elle cultive le versant anglo-saxon de son art : ce rock à la fois noble et engourdi qui fit les riches heures des Pale Seashells.

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Personne ne peut avoir oublié les premières prestations de Mr Ma & Mr Go, nos laborantins du Centre de Recherches Non Subventionné (CRNS) des disques Bien, enfermés à Guéret dans un projet sans issue : la dissolution de l'humanité dans ses prothèses.
On se souvient en particulier qu'ils avaient mis au point une chanteuse de synthèse, Harmonie, laquelle faisait passer Lara Fabian pour une aphone et June Christy pour une braillarde fruste.
Ce soir ils reviennent, avec elle, faire passer les conjectures de Baudrillard sur l'hyperréalité pour des facéties de rhéteur à France Culture.
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niko67
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12 janvier 2010, 16:28

Cette Bienfaisance 3.3 était la dernière de l'année 2009, la dernière de la décennie 2000, elle fut un agréable et ludique voyage dans l'espace temps musical.
Lorsque le monsieur Loyal des disques Bien s'est adressé aux quelques dizaines de mélomanes présents à la Java (des Bienfaisants lovers, des fans de chats, des fans de Prince, des fans du club des chats, des fans du forum francophone des fans de Prince...), je me suis surpris à imaginer Patrice Blanc Francard ouvrant cette B3.3 comme il le faisait lors de la légendaire émission TV des années 70 « Pop 2 ». Je ne savais pas encore que cette soirée aurait très bien pu figurer dans « Pop 2 »... Certes, le public était bien moins nombreux que la veille pour la prestation de Mathieu Boogaerts, mais il a offert une qualité d'écoute qui a permis de rapidement s'évader du sombre et frileux quotidien de ce mois de décembre pour déguster les mystérieuses agapes musicales qui allaient lui être proposé.
Flóp avait, pour la 2 823ème fois, l'honneur de représenter le libre esprit artistique des disques Bien. En cette fin d'année, mon compteur musical qualitatif et quantitatif pour 2009 indique que Flóp fait à la fois partie de mon Top 4 des artistes que j'ai vu le plus souvent sur scène et que son disque « Tout le tremblement » fait partie du Top 2 des disques que j'ai le plus souvent écouté. Devrais-je en déduire que je suis fan ? Je ne sais pourquoi, mais je ne peux et ne veux toujours pas me résoudre à cette réalité... Si cette fin d'année engendre une certaine frustration quant à la non sortie de nouveaux disques du pourtant très prolifique Flóp (le Tremblement date du début de l'année), c'est avec le sourire aux lèvres que je me rends à ses shows. En effet, l'artiste Picpusien, pour son plaisir et le notre, met un point d'honneur à renouveler, lors de chacune de ses prestations, et son répertoire et la composition de l'équipe musicale invitée à partager ces moments.
J'avais été conquis par la radicalité et l'excellence de son duo avec Cristian Sotomayor lors de sa prestation quelques semaines auparavant en 1ère partie du show de Mathieu Boogaerts à la Java, cette fois-ci, il prit possession de la scène pour un show encore plus percussif mode double power trio, c'est à dire à 4. Confortablement installé sur le spot à droite de la scène avec une bonne pinte de bière, j'assiste alors à l'entrée en scène du « maître » qui s'installe sur la droite de la scène au milieu de ses jouets musicaux et derrière son micro. La gauche de la scène est occupée par Lori Sean Berg et sa batterie, prêts à battre la mesure de ce multicolore voyage musical. Derrière lui, Cristian Sotomayor et son sourire s'apprêtent à s'amuser de tous les instruments percussifs analogiques ou électroniques mis à sa disposition. Enfin, au centre se trouve le kid de Clouange aka Vincent Mougel, avec un synthé minimaliste (une torture de frustration, au moins pour ses fans), son grand talent vocal, et son jeu de jambes marsupilamien. Placer le lumineux kid de Clouange au centre, c'est assez osé, ou bien pensé si l'on souhaite oeuvrer dans l' »ombre »... Entre chanson française et dancehall en passant par une multitude de rythmes et de « genres » musicaux du XXème siècle, Flóp nous a offert quelques uns de ses plus beaux titres dont « Ils » (Eeels ?) et l'envoutant « Quoi » en duo-duel avec le Kid de Clouange. La fin du set fut également marquée par la très appréciée « guest appearance » de Christophe Rodomisto himself . Encore une fois, ce set Flópien fut un excellent moment.
Alors que, lors de la pause clope devant la Java entre les deux sets, je félicitais tout aussi chaleureusement que sincèrement le « quatuor Flóp », une sale nouvelle en provenance de Marseille vint interrompre notre aimable conversation : si Hatem Ben Arfa était heureusement toujours très décidé à rester au sein de l'effectif de l'Olympique de Marseille ; le docteur Socrates local, le cuistre délicat Tante Hortense venait de faire savoir que, atteint d'une grippe (pire que la « A », donc au moins alphabétique), il ne pouvait assurer son récital quelques jours plus tard à l'International » rue Moret à Paris. En deux minutes, l'affaire était conclue, Flóp allait le remplacer, mais en version trio sans Lori. Lors de ce show à l' »International », nul doute qu'il aura pu regretter l'incroyable qualité d'écoute du public averti de la Java...
Retour dans la Java et je bascule en 5 minutes dans les années 70 voire les années 60. Quelques jolis ballons de baudruche installés sur scène nous convieraient presque à un goûter d'enfants, deux petites batteries s'y font face alors que le percutant duo du CLUB DES CHATS allait entamer un des shows, si ce n'est LE show le plus surprenant de l'année auquel j'ai eu le privilège d'assister. Le répertoire est composé de macro chansons, voire de micro chansons aux textes rarement intelligibles, dans un orage de batteries quasi punk. Le duo se fait face pour un récital radical extraordinairement bien réglé, qui enchaîne (avec beaucoup d'humour) les micro-titres à toute vitesse, laissant une bonne partie du public dans un état extatique . La très énergique grosse demi-heure passé à l'écoute de ce club m'aura drôlement « retourné », laissé pantois comme après un « KO » musical, un peu comme le public qui a assisté aux concerts de Jimi H en 1ère partie de Johnny H (loin de moi l'idée de comparer Johnny H à Flóp...). Une heure à ce rythme eut été épuisante, mais là, c'était juste envoutant et prenant à souhait, ce fut un choc musical heureusement pas tout à fait désintégrant.
Le public prit alors son temps pour reprendre ses esprits, un verre au bar et le chemin du mirifique stand de merchandising des disques Bien qui fut lui même pris dans ce voyage musical et temporel de la B 3.3 : à côte d'authentiques 45 tours regroupant une multitude de micro-titres du Club des Chats, Flóp cotoyait Georges Brassens qui assurait les Kasdédi de son dernier live avec La Pompe Moderne tandis que la sono diffusait la musique de Duke Ellington...
Signe des temps.
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niko67
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14 janvier 2010, 16:40

Cette Bienfaisance 3.4, je l'attendais tout particulièrement, fébrilement. La présence d'un set (si rare) de Vincent Mougel aka KidsAreDead, souvent annoncé, régulièrement reporté, avait suscité une immense attente auprès de la fan base du Clouange sound.
C'est par un froid polaire que je retrouvais la chaleureuse équipe de la Java et la flopée de personnes Bien que je croise mensuellement lors des soirées Bienfaisance. Un peu plus d'une soixante dizaine de personnes avait bravé les intempéries et s'attardait au bar avant de rejoindre le devant de la mythique scène de la Java. Parmi elles se trouvaient une très imposante délégation des disques Bien, de fans de Prince (pas loin d'une dizaine) et de fans Mougelien (équipés d'une multitude d'appareil photos et de caméras) auxquels venaient s'ajouter les très sonores conversations en anglais de fans américains de la New Yorkaise Dana Boulé, l'autre étoile annoncée de la soirée. Au fil de mes rencontres et des discussions, je croise et salue un Vincent Mougel toujours aussi souriant. Je ressens alors un sentiment amusant : à quelques minutes du show, j'ai beaucoup plus le trac que lui.
21h34 : le constat est saisissant, comme les années précédentes, les médias du monde entier (ou presque) ont une nouvelle fois snobé la soirée « Bienfaisance » des disques Bien : moins fâcheux que consternant.
La B3.4 débuta par une première mondiale qui fera date, peut être, dans l'histoire de la musique pop: le premier concert de Ricky Hollywood & The Lowpets.. Je n'ai pas le temps de me placer et me trouve au fond de la salle au moment où Ricky, bellâtre blond surexcité, s'empare de la mythique scène de la Java, ce accompagné de charmantes danseuses déguisées en chattes blanches, faisant ainsi un lien parfait avec la décennie précédente et le survitaminé show du Club des chats, au même endroit. Ayant aperçu une ou deux fois le lascar en sideman lors de concerts Bien, je ne savais absolument pas quel registre il allait nous proposer. Placé derrière son synthé et son ordinateur gorgé de sons, il nous a proposé un set dansant qui m'a fait me replonger dans les années 80, mais peut être pas dans le répertoire qui égaya mes soirées de cette décennie qui fut celle de mes 13-23 ans. Ce fut un moment agréable, chaleureux par la voix, l'entrain et les inénarrables chorégraphies marsupilamiennes de Ricky Hollywood (j'ai repensé à l'excellent « La danse du Marsupilami » des Sax Pustuls). Totalement désinhibé au bout de quelques minutes, le sautillant et exalté Ricky fit remarquer, non sans humour (il en a beaucoup) : « Je ne comprends pas pourquoi vous ne dansez pas, pourtant c'est énorme ce que je vous envoies !».

Il faut Bien que je le reconnaisse, si le show m'amusait, il me tardait également qu'il s'achève afin de voir débarquer sur scène le grand pote de Ricky, le chantre adulé du Clouange sound, le mystérieux Grandmistakes, l'incomparable leader scénique des Variety lab, le kid surdoué et sideman prisé des disques Bien, le marsupilamien joueur de melodica de l'Est parisien, le genious du 57 et du 54, l'original DJ du « Jazz Montreux café » lors du pré-faux-aftershow de Prince, à la fois la pop star et l'anti pop star du 21ème siècle, le leader des KidsAreDead : Vincent Mougel.
22h11 : après avoir accompagné Ricky Hollywood sur un dernier titre, le KidsAreDead band prend tant bien que mal possession de la scène pour un set aussi brillant que rocambolesque. Le line up était composé d'authentiques lascars estampillés « Clouange sound generation » : Cyril Vettorato à la basse, Ricky Hollywood aux choeurs aux claps aux bongos au coeur et à la choré marsupilamienne, leur correspondant scolaire et musical chilien Cristian Sotomayor à la batterie, Vincent Mougel himself s'installant derrière ses deux claviers.
Passons rapidement sur l'aspect rocambolesque du set : l'imposant dispositif technique du band a suscité quelques soucis et retards et, malheureusement, une coupure intempestive du show : problème de pédale, problème de piles, "arrachage-tombé" des deux claviers qui n'ont pas résisté aux pulsions du jeune maître... Le public n'en a absolument pas tenu rigueur et est resté en mode "bouche bée" tout au long de la prestation, y compris la partie "américaine" du public qui fut pour le moins surprise et subjuguée par l'aura et le talent du Kid.
Cheveux courts, tenue aussi décontractée que faussement choisie au hasard (excellent le T-shirt purple Pauli avec l'indispensable tête de mort "Grandmistakes"), Vincent M nous a saisi d'entrée par sa pop bouillonnante et flamboyante, son immense talent vocal et son incroyable charisme. Il nous a guidé, avec humour, au fil de son répertoire pop aussi surprenant que brillant. Certains titres ont été retravaillés, d'autres moins, tous ont cependant suscité une sincère admiration : "Sistereo", l'incontournable tube "School returnz", le merveilleux et très princier "She loves me", l'inattendue reprise de Hall&Oates "Kiss on my list" (prolongation des covers jouées live à la radio dans les « Euphonies » sur Radio Campus), l'hymne »Playmobil Todd »...
L'incroyable musicalité de Vincent vous saute aux oreilles, tout autant que son charisme (plusieurs regards féminins brillaient lors de "She loves me")... mais moins que son incroyable voix qui vous saisit en moins de 8 dixièmes de seconde pour vous téléporter allègrement haut et loin.
La fin du set provoqua un brouhaha de commentaires admiratifs qui n'ont cessé jusqu'à la fin de la soirée, et se poursuivirent les jours suivants dans l'Est parisien. Voir KidsAreDead sur scène est véritablement bluffant, lumineux, énergisant, vivifiant. Ce jeune musicien est un Wizard, une true star.

Cependant... Oui, je me permets d'user d'un bémol.
Cependant donc, vu les talents du bonhomme je, et nous sommes encore plus en attente de quelque chose de plus abouti, sur scène comme sur disque (putain de merde, il n'y avait pas un skeud de KidsAreDead de disponible au stand merchandising après le concert).
Ce qui est véritablement déroutant lorsque l'on discute avec lui est qu'il semble évident que nous sommes tous beaucoup plus conscients de son « potentiel » que lui même. Sa plus que grande humilité est à l'opposé de la délicate cuistrerie d'un Tante Hortense, et plus encore du « Je peux me la péter grave et je me la pète grave» d'un Prince alors qu'il le pourrait, largement. Je ressens une terrible crainte, celle que le vif plaisir qu'il prend en tant que sideman à partager les jeux musicaux de tout un tas d'artistes (dont les Bien) ne transforme la KidsAreDead experience et le Clouange sound en quelques points virgules de son roman musical, que le prochain concert ne se déroule en avril 2013, qu'au final aucun album ne sorte...
Donc, à l'instar de certains fans princiers, je et nous souhaitons vivement la sortie d'un coffret numéroté et dédicacé comprenant la mise sur CD de la version remasterisée de tout le back catalogue « Clouange sound » proposés sur ses multiples sites myspace, quelques outtakes qui trainent dans la cave de la grand-mère à Clouange, une sélection de quelques titres et covers délivrées lors des « Euphonies » sur Radiocampus, et un T-shirt KidsAreDead avec une tête de mort.
La frustation est souvent présente chez les fans. Je suis un grand fan de KidsAreDead et donc ma frustration est pour l'instant TRES grande. Et encore, je n'évoque même pas celle à laquelle je ne m'attendais pas, engendrée par le fait qu'il n'ait même pas joué de guitare lors de ce set...

Bref...

Encore sous l'excitation de ce que nous venions d'entendre, il a fallu faire une pause dans les débats Mougeliens pour goûter le performance de Dana Boulé et les délicieux petits gâteaux qu'elle avait spécialement préparés à l'attention du public.
L'énergique chanteuse américaine se présenta à la tête des SOBS avec son complice et guitariste David Bixby et l'infatigable Cristian Sotomayor, pour un show en anglais brillant dynamique et chaleureux. Habitée par son art, la chanteuse accordéoniste et briseuse d'instruments en tous genres (un « shaker » fut concassé lors de cette B3.4) balaya un répertoire tantôt folk, tantôt quasi punk. Amusante dans la recherche de quelques mots en français, tchatchant avec gouaille et complicité avec ses compatriotes présents dans la salle, Dana s'est bien amusée et a largement fait partager son plaisir. Après un dernier titre en duo avec Vincent M et alors que nous pensions que le set était terminé, elle est finalement revenue sur scène pour un pur moment de grâce : s'accompagnant à la guitare, plus posée (en l'occurrence sur une chaise), elle enroba la Java d'un chant stellaire. Dana Boulé est dotée, non seulement d'un joli sourire et de vrais talents culinaires, mais aussi de multiples talents artistiques dont le chant. Dana chante très très Bien...

Le moustachu Monsieur Loyal des disques Bien reprit ses esprits et le micro pour annoncer le programme de la prochaine soirée de Bienfaisance prévue début février 2010, une annonce qui suscita quelques cris de joie :la divine Harmonie et ses sombres sbires Mr Go et Mr Ma sont annoncés...
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Vincent2Paris
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15 janvier 2010, 06:04

niko67 a écrit :Dana s'est bien amusée et a largement fait partager son plaisir. Après un dernier titre en duo avec Vincent M et alors que nous pensions que le set était terminé, elle est finalement revenue sur scène pour un pur moment de grâce : s'accompagnant à la guitare, plus posée (en l'occurrence sur une chaise), elle enroba la Java d'un chant stellaire.
Non, c'était un accordéon ;-)
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15 janvier 2010, 15:51

Si tu le dis !
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15 janvier 2010, 15:56

Bin c'est justement ce qu'il vient de faire
De tous mes amis Prince, tu es le premier
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Pour le MarseilleFlow3r, aussi.

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17 janvier 2010, 23:38

Merci. J'y serais en toute probabilité.
Prince - Mémoire Pourpre, le livre :
https://www.amazon.fr/Prince-Memoire-Po ... 1540498956
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Les disques bien
présentent la BIENFAISANCE #3.6
le jeudi 4 mars 2010 à 21H00
à La Java,
105 rue du Faubourg duTemple 75010 Paris
(Métros Belleville / Goncourt)
pour 7 euros
avec

David Fenech,

Toog

&


l'Amicale Transméditerranéenne de Play-Front


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David Fenechest un inlassable explorateur des marges sonores, aussi mélomane que musicien.
Il fut tour a tour
le leader de PeuImporte,
groupe réactivant l'esprit du Rock In Opposition dans la Grenoble des 90's,
le premier blogueur musical francophone d'envergure
et un label manager exhumant GhedaliaTazartes.

David fait indifféremment de la musique ou du bruit,
joue avec des instruments ou instrumentalise des jouets,
maltraite avec le même soin une platine vinyle portable ou une guitare
et multiplie les rencontres musicales ludiques et improbables comme celle de ce soir avec Toog.

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Gilles Weinzaepflen, connu sous le sobriquet de Toog est chanteur, réalisateur, poète et éditeur,
polyvalence qui justifie d'après lui le "s" de son prénom.

Gilles a publié plusieurs disques d'une électropop délicieusement distanciée,
parfois baroque,
pouvant évoquer celle de son ami Momus, ainsi que plusieurs recueils d'une poésie prônant l'égalité des signes,
cultivant une sorte d'étonnement amusé pouvant le conduire aux abords de la sociologie ou du mysticisme.

Il scandera ce soir certains de ses textes, environnés par une ambiance sonore conçue par David Fenech.

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Le Play-Front est une nouvelle pratique musicale
mise au point il y a quatre ans
par le renommé Centre de Recherche Non Subventionné (CRNS) des disques Bien
dont les laboratoires couvrent désormais un tiers de la superficie de Guéret et 58% de sa population.
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Il s'agit ni plus ni moins que du renversement dialectique du vieux play-back à la Julio Iglesias.
Au lieu d'un orchestre enregistré accompagnant un chanteur en direct,
le Play-Front met en scène une orchestre en direct accompagnant un chanteur enregistré.
Cet orchestre, nommé Amicale Transméditerranéenne de Play Front (ATFP) en hommage à Nassim Guimaraes,
imaginatif derboukiste qui fut l'un de ses fondateurs et décéda en 2007,
a ainsi joué avec Marvin Gaye, Iggy Pop ou François Fillon.

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(Nassim Guimaraes en 2005 - photo Syrine Zouglami)

Les moins sages conjectures s'échafaudent au sujet de cette future prestation :
l'ATPF va t'elle folâtrer avec les fantômes d'AristideBruant ou Samantha Fox?
La rumeur la plus étonnante étant que l'inquiétante Amicale s'apprêterait à opérer un renversement dialectique du Play-Front : le Nouveau Play Back.
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18 février 2010, 18:10

Avant goût des Jeux Olympiques d'hiver, le grand froid qui sévissait sur la capitale avait fortement freiné mes sorties nocturnes, mais il était inenvisageable qu'il m'empêche de me rendre à la Java, rue du Faubourg du Temple, pour cette soirée Bienfaisance 3.5 organisée par le mythique label « Les Disques Bien ».
Après plusieurs et vaines tentatives (« Putain Jo, je te connais depuis vingt ans et je SAIS que ces soirées sont faites pour toi »), un de mes meilleurs amis, Jo donc, s'était enfin décidé à venir tester la « Bienfaisance ixpirience ». Il en est reparti délicieusement conquis par l'originalité et la qualité des prestations offertes, ainsi que par l'épatante et chaleureuse convivialité inhérente à ces soirées. Une convivialité qui débuta dès le pas de la porte d'entrée de La Java avec l'amical accueil de Flop et des charmantes hôtesses Bien. La porte franchie, les affres du quotidien hivernal s'oublient au fur et à mesure que l'on descend l'élégant escalier double qui mène vers la salle, cet euphorisant a encore fait son bienfaisant effet ce soir là.
Au bar, les discussions allaient bon train autour des innombrables rumeurs et questions qui accompagnent chaque venue de la chanteuse synthétique Harmonie dans la capitale. Est-elle venue en jet privé, dans un bus spécial depuis la Creuse ou anonymement dans un train lambda ? Accompagnée par Mr Go et Mr Ma certes, est-elle venue avec son ou sa fiancé(e) ? Est-elle installée dans un palace parisien ou bien calfeutrée dans un appartement du Pré Saint Gervais ? Où se déroule l'hypothétique aftershow ? Quid de la setlist et d'éventuelles nouveautés ? Mr Go a-t-il grossi ? Le set sera-t-il immortalisé par quelques cameras miniatures du CRNS (Centre de Recherche Non Subventionné des Disques Bien) ou, bien pire, par les rivaux du GRM (Groupe de Recherche Musical) de Radio France ?
Avant de me joindre à la conversation, je jette un coup d'oeil à la scène pour y voir l'imposant et antique magnétophone Revox Studer qui est déjà en place, front stage, bande magnétique chargée. Je me rapproche en loucedé et constate qu'Harmonie arbore une robe magnétique neuve du plus bel effet.
Seul, face à elle, dans un presque silence, je la regarde, elle me regarde. Je suis, malgré moi, en train de succomber à son charme magnétique.
Quelques instants plus tard, à 21h29, le moustachu monsieur Loyal de la soirée nous invite à prendre nos places (certes assises mais à même le plancher du dancefloor) et à nous délecter du fruit des recherches du CRNS, un fruit qui ne s'offre que trop rarement dans l'année : une représentation de Mr Go et Mr Ma.
21h32 : Mr Ma (rasé d'assez près de telle manière qu'il semblait avoir rajeuni d'au moins dix ans) fit son entrée sur scène suivi du sombre et énigmatique Mr Go. Il déclencha le Revox Studer et les trois artistes mirent une touche finale à leur préparation : Mr Ma finit d'accorder sa belle guitare blanche, Mr Go fit de même avec son ukelele, tandis qu'Harmonie se lança dans une inouïe séance de vocalises allant du très très grave au très très aigu, de Mariah Carey s'électrocutant à Ivan Rebroff grelottant de froid.
Ceci fait, la magnétique belle nous salua, nous remercia pour notre présence puis, charmeuse, nous enjôla par un « Vous êtes tous très beaux »... malheureusement conclu par un « et plus particulièrement Vincent Mougel » qui engendra un petit bruit, celui d'un gros bris sous la partie gauche de ma cage thoracique. Je tournai prestement la tête et constatai sur le visage de quelques voisins que mon coeur n'avait pas été le seul à s'être brisé. Quant au Kid de Clouange, effrontément « dragué » devant tout le monde, il remua légèrement la tête, avec un sourire un peu gêné, « à la » Prince.
Bref...
Heureusement, je n'ai pas eu vraiment le temps de m'appesantir sur cette déception, car je fus instantanément happé par un show hors du commun durant lequel Mr Go et Mr Ma et leur création se sont mis à nus, révélant tout du mystérieux centre de recherche du CRNS situé à Guéret (et tellement Bien camouflé qu'il reste introuvable via google earth). A travers un répertoire composé de quelques tubes d'Harmonie (les motherfuckers présents furent une nouvelle fois comblés par le « Enculeurs de maman », le très original et brillant solo aussi robotisé qu'hendrixien de ukulele) et de nouveaux titres dont certaines très aventureux nous amenèrent jusque dans la savane, nous avons su tout ce que nous espérions savoir de l'harmonieuse et palpitante vie quotidienne au sein du centre de Guéret. Il fut, par exemple, particulièrement plaisant de savoir, lors de la présentation très détaillée du ukelele de Mr Go, que le CRNS partage avec Prince l'amour du bois des forêts du Minnesota. A l'attention de ceux qui auront le bonheur d'assister à ce show, et pour préserver les effets des différentes surprises du show et le secret confidences faites par Harmonie, je n'évoquerais ici que les trois duos. Tout d'abord le stellaire duo vocal « amoureux » entre Harmonie et Mr Ma : très très sensuel, il m'a donné une gênante et perverse impression de voyeurisme. Ensuite, le duo entre Mr Go et Mr Ma, tout au long du spectacle, terriblement concentrés sur leur art et leur passion pour leur magnétique création. Enfin, le duo chorégraphié entre Harmonie et Mr Go : si le ludique Dharmonie Code fit notre ravissement l'année dernière, ce en version collective, il fut étincelant cette année avec Harmonie aux directives et Mr Go, seul, à la chorégraphie. Difficile de décrire cette incroyable performance dansée, si ce n'est qu'elle m'a fait regretter qu'elle ne fut pas présentée plus tôt, hélas, à notre cher patineur olympique Brian Joubert pour en faire son « programme court ». Nul doute que la modernité de cette expérience musicale alliée à cette gestuelle, aux petits pas en rythme et à l'élégance de la position « astral » eussent tôt fait de séduire les juges chargés de noter les épreuves olympiques de patinage artistique (oui, Flop, je sais, tout patinage est artistique ou aucun patinage ne l'est). C'est aussi Mr Go qui, dans une presque pénombre, fut chargé de clore le show en mettant fin au déroulement de la robe magnétique d'Harmonie..
Une nouvelle fois, le CRNS fit un triomphe, acclamé par un public pour le moins fasciné par cette expérience très originale, que j'ai trouvé encore meilleure que les précédentes (cela aussi est assez admirable), avec une mention spéciale pour le très élégant et inédit light show.
A mes côtés, Jo afficha un visage béat d'admiration. Bienvenue chez toi Jo !

Entracate avec mini réunion scopi-schkopi à laquelle vint se joindre le Kid de Clouange, aimanté par la vue orangée d'un CD de Variety Lab. C'est toujours un grand plaisir de vous voir girls&boys !

SuperBravo aka Armelle du brillant groupe « Holden » prit possession de la scène avec sa guitare pour le deuxième set de la soirée. Non sans humour, elle préféra nous prévenir qu'elle allait chanter en anglais et confessa qu'il était bien difficile de passer après une telle performance. Surtout, si la plongée psychologique et les titanesques et technologiques travaux, tant musical que de mise en scène, proposées par le CRNS pouvaient remémorer une version aussi puissante que minimaliste de « The wall » des Pink Floyd, la chanteuse eut le goût exquis de nous proposer une sublime cover de Syd Barrett : l'excellent « Wined and dined ». Malgré quelques soucis techniques qui troublèrent plus l'artiste que le très attentif public, SuperBravo et sa voix magnifique enveloppèrent chaudement La Java avec un répertoire pop délicat et précieux. C'était envoûtant, doux et beau. Un magnifique moment, auquel participa un brillant guitariste look rockabilly qui empoigna la fameuse guitare blanche de Mr Ma, et qui fut conclu... en français sur un titre d'Holden. Assurément, ce projet solo est une grande réussite et, pour moi, une très belle découverte. Une de plus lors des soirées « Bienfaisance » des disques Bien à la Java...

PS1 : Si la section archéologie du CRNS lit ces lignes, je lui suggère d'étudier attentivement au carbone 14 la fameuse guitare blanche de Mr Ma. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il me semble l'avoir déjà vue dans les mains d'une bonne vingtaine de musiciens, et pas des moindres, faisant de cet instrument un monument déjà historique de ce début de 21ème siècle.


PS2 : Yace, finalement, as-tu assisté au show marseillais de Monsieur Go et Monsieur Ma ?
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04 mars 2010, 14:14

C'est ce soir.
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flop
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07 mars 2010, 23:54

Image
Les disques bien
présentent laBIENFAISANCE #3.7
le jeudi 1er avril 2010 à 21H00à La Java,
105 rue du Faubourg duTemple 75010 Paris (Métros Belleville / Goncourt) pour 7 euros
avec
Bertrand Belin
&
French

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Bertrand Belin est un multi-instrumentiste virtuose et un chansonnier raffiné, haï pour son mépris de toute considération épicière ou plus prosaïquement pour sa beauté physique.
Il ne pouvait pas décemment ne pas faire une Bienfaisance.
On connaît ses prouesses à la guitare ou au banjo (auprès par exemple de Jasmine ou de Nery) mais saviez-vous qu'il peut avec la même grâce exceller au theremin ou au bilboquet ?
Seule sa modestie lui interdit d'en faire étalage.
Le swing vicieux de sa main droite et l'oblicité glissante de son écriture devraient encore confondre ses poursuivants de ce soir.

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French est la plume à la fois la plus drôle et la plus tragique de la chanson française.
Maître es contrepèteries, catéchrèses et renversements, ce fils caché de Julien Torma etLou Reed a scié plus d'une burne avec son double CD "Bi" paru chez les disques Bien en 2009.
French est un géant de la chanson et une voix d'or malgré lui.
Il devrait nous rappeler ce soir qu'il est aussi une bête de scène malgré lui, s'il parvient à surmonter sa légendaire misanthropie, ce que je nous souhaite.
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now_bx
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31 mars 2010, 13:24

C'est demain .
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flop
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31 mars 2010, 15:19

2morrow, dit-on ici.
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niko67
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01 avril 2010, 14:17

Dans 7h43 !

J'y serai
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niko67
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01 avril 2010, 16:18

L'usage avec les disques Bien veut qu'il faut toujours s'attendre à l'inattendu. C'est exactement ce qui m'est arrivé en cette soirée de début Mars à l'occasion de la mensuelle soirée « Bienfaisance » organisée à la Java.

Accueilli à l'entrée par les sourires des DB, il me fallu rapidement me résoudre au fait que le nombreux public tant espéré n'était pas vraiment au rendez-vous. Hormis quelques aficionados des DB, de Prince, et de Vinicius de Mougelinho (ils cumulent souvent ces trois caractéristiques), la mythique salle, qui était encore pleine la veille pour le show de Mjo featuring Flop avec un amical coup de pouce au débutant Mathieu Boogaerts, sonnait Bien creux.

J'ai néanmoins réussi à rater le début du premier set, plongé que j'étais dans une discussion et les yeux de Christine, notre hôte bienfaisante. Quittant le bar de La Java, je pénètre sur le dance floor et contemple la scène où oeuvre derrière son clavier un éphèbe vêtu d'un tunique rouge à paillettes, un éphèbe que j'ai pris de prime abord pour Ricky Hollywood. En prenant place sur le parquet Bienfaisant de la Java, je me rend rapidement compte qu'il s'agit en fait de TOOG qui nous embarque pour un voyage dans les mots, les sons, les adaptations de standards variétoches (pile poil ceux que je détestais déjà vivement à l'époque). Hélas, je n'aurais peut être pas du arriver en retard à l'embarquement car j'ai eu l'impression de rester au pied de l'avion et ne suis jamais rentré dans l'univers musical et littéraire proposé.

Cette soirée expérimentale proposait ensuite de découvrir l'avancée des recherches de l'ATPF, Amicale Transméditerranéenne de Play Front, après quelques mois de travail au mythique et mystérieux centre de recherche de Guéret du CRNS (Centre de recherches non subventionné des disques Bien). Peu avant leur prestation, les délicats membres de l'ATPF mandèrent une fée pour nous transmettre l'alléchant programme de leur conférence musicale. Merci très sincèrement à eux pour cette douce et délicate attention.
Vêtus de blouses blanches portant le sigle du CRNS : les trois membres de l'ATPF (deux androïdes de formes masculines répliques parfaites de Flop et du Kid de Clouange, et un androïde de genre délicieusement fémimin qui semble avoir toutes « Mes propriétés » de « Mjo ») prirent possession de la scène, ajustant leurs précieux instruments avant d'entamer leur très originale conférence. Voici le programme transmis par la fée et qui permet de comprendre au mieux les intentions et les cheminements musicaux empruntés ce soir là par l'ATPF :



"L'Amicale Transméditerranéenne de Play Front programme de NPB
la Java – 4 mars"


« Marc Chagal a raté sa carrière : il aurait du faire des pochettes d'albums de rock »
David Thomas
« Le pied ne tient plus sur ses jambes, le contrepied ne tient pas la route et pour bien faire il faudrait prendre le contre-pied du contre-pied. »
François Tarot

Le Centre de Recherche Non Subventionnée (CRNS) des disques Bien est le fleuron de la recherche fondamentale sonore indépendante de toute forme de pouvoir aliéné.
Sis à Guéret depuis 2005, il en représente désormais 58% de la population et 73% de la superficie.

L'Amicale Transméditerranéenne de Play Front (ATFP) est l'une des équipes du CRNS les plus avancées dans ses recherches (avec celle de Mr Ma et Mr Go).
Elle travaille depuis la création du centre sur le play front, nouvelle pratique musicale consistant en un renversement dialectique du Play Back : un orchestre accompagne en direct un interprète enregistré.

Le Nouveau Play Back (NPB) est une avancée par rapport au play front, puisqu'elle consiste en son renversement dialectique : des interprètes chantent ou parlent sur un accompagnement enregistré.

Nassim Guimaraes est un derboukiste tunisien décédé en 2007, membre fondateur de l'ATFP. Sa contribution fut décisive dans la tournure prise par l'aventure playfrontiste. L'orchestre conserve son nom en hommage à lui et ce concert lui est dédié.

Le Soundburger, tentative de transposition du walkman de Sony au format vinyle fut un échec commercial mais une réussite technologique fournissant l'outil parfait pour le NPB.
L'exemplaire ici présent nous est aimablement prêté par David Fenech.

L'ATPB est composée ce soir de
Vincent Rom Mougel (professeur agrégé en Musique)
Francisco Javier Lopez Soldado (professeur désagrégé en nano-musicologie)

PROGRAMME

Erik Satie – 3ème gymnopédie orchestrée par Claude Debussy
Vous m'avez l'air d'un public

La pratique déjà désolante du talk-over est ici dépassée en une pratique encore plus basse : le talk-under.

Ryan Paris – la dolce vita

Jamais une cover par anticipation ne fut plus respectueuse de son original.
Ryan Paris à Rome reprit d'avance la création de Vincent Rom à Paris et laissa à cet effet une face B vierge de ses embarrassantes vocalises.

Duke Ellington - fleurette africaine

Duke Ellington, Max Roach et Charles Mingus offrent un environnement sonore idoine à cette évocation de l'immigration africaine dans la voirie parisienne des années 70.

John Fahey – march for Martin Luther King
march for the dolce vita

Le guitariste grognon hésitait à faire figurer cet instrumental sur son album the yellow princess. Il le jugeait trop proche de Pink Floyd, groupe qu'il méprisait sans doute à raison. Heureusement, il eut besoin de cette plage pour meubler un 33 tours déjà trop court.

Monique Ribordy
ATFP

Il est de notre devoir de vous rappeler notre mission et c'est notre mission que de vous rappeler notre devoir."



Alors que la 1ère conférence, il y a quelques mois déjà, m'avait plongé dans une sorte de confusion, celle-ci, pourtant plus claire, m'a plongé dans un état bizarre, dubitatif, notamment à cause du recours au concept de nouveau Play back. Il me semble que si le CRNS est à l'avant garde de l'avant garde de toute la scène musicale mondiale, Harmonie et ses affreux sbires MrGo&MrMa en sont, pour l'instant, la meilleure vitrine avec un spectacle parfaitement abouti quoiqu'en constante évolution. Malgré quelques fulgurances, dont l'incroyable performance vocale du clone de Vincent Mougel sur « Dolce vita » de Brian Paris (un titre que, pourtant, je déteste), il me semble que si les laborantins de l'ATPF ont de brillantes idées, elles ne sont pas encore tout à fait abouties et que quelques heures de recherches complémentaires eussent permis à leur conférence d'atteindre les sommets espérés.

L'expérimentation se poursuivit par la prestation de David FENECH, signe d'ouverture du CRNS vers son rival du GRM où il expérimente parfois, qui s'installa sur scène avec sa guitare électrique pour une tentative de recherche de nouveaux sons, tentative plus ou moins fructueuse. A vrai dire, je n'étais déjà plus très concentré sur l'aspect artistique de la soirée et m'étais plongé dans sa partie conviviale avec deux potes qui eux aussi, avaient été préalablement « largué ». La prestation de David FENECH nous invita plutot à nous replonger dans nos souvenirs et l'un des highlights des soirées Bienfaisance : la performance hallucinante de Warren Ellis avant le set de Jim Yamouridis. Enfin bref, David F, sous quelques applaudissements laissa sa place à TOOG qui reprit le voyage musical entamé en début de soirée, ce avec quelques passagers en moins...

Je l'écrivais en préambule, avec les disques Bien, il faut toujours s'attendre à l'inattendu. Cela s'est donc vérifié vers la fin du set de TOOG.
Alors que ce dernier nous proposait une version toute personnelle de la « Lettre à Elise », deux lascars clones de Lilian Thuram firent irruption dans la salle, et même sur scène (!), pour y installer des oriflammes à l'honneur de « Atmosphère ». Après quelques renseignements, il ne s'agissait pas de clones produits par le CRNS mais bel et Bien de deux personnes de l'organisation de la soirée « Atmosphère » qui allait débuter à minuit, une fois que les artistes Bienfaisants aient rangé leurs jouets musicaux. Il nous fut proposé de rester dans la salle et d'assister gratuitement à cette soirée. C'est avec plaisir que j'acceptais l'invitation, avide de goûter cette nouvelle expérience, annoncée ainsi sur la toile :


À l’occasion des Rencontres Internationales de Danse Debout, retrouvez les soirées « ATMOSPHERE » …

Soirée Officielle de cet événement rassemblant des danseurs venus des 4 coins de la planète.

ATMOSPHERE est un état d’esprit et une approche particulière de la musique et de la danse.

Un échange entre clubbers et danseurs qui gravite autour de la house music et ses différentes sphères : Deep, Afro Soul, Dub...

TIJO AIMÉ (résident) vous fera voyager à travers les formes les plus abstraites du groove.

Ce dernier est connu pour avoir exploré l’évolution de ce que l’on appelle la Culture Club.

Il se singularise dans la Deep house à sonorité Afro tout en croisant les styles de Detroit, Berlin et Londres.

Il est reconnu dans le milieu du clubbing pour cette identité particulière qui fidélise la plupart des danseurs.

On a pu le voir jouer au Subsoil en Suède, au LUNERS au Japon, au DJOON à Paris, aux soirées PATTERNS de Bugz in the attic à Londres ainsi que dans de nombreux évènements internationaux (Juste debout, Who is who, HDC..)

LIVE PERFOMANCE

Comme à l’accoutumée, nous aurons le plaisir d’inviter sur scène, danseurs et musiciens de renommées et de tous horizons à interpréter une musique choisie par le Dj résident.

Ne changeant pas de trajectoire, ce mois-ci, nous invitons une étoile tout droit venue de New York : SHANNON « WICH WAY » (Dance Fusion) qui nous présentera "Blue meanies" de JUJU ET JORDASH.

SHANNON, pionnier de la House dance à travers le monde, il a pu danser auprès de nombreux groupes tels que :

The House Dance Project, (Tokyo, Japan & New York, USA) O Trip house (Paris France), The house dance Masters (New York, USA), Dance Fusion (New York, USA)…

X²-CHANGE

Vous avez pu assister lors des soirées précédentes aux sessions X²-CHANGE.

Un concept inspiré des bases de la culture club dont l’intérêt est de mettre en valeur l’échange entre 2 personnes et non la performance individuelle.

Le but est de s’oublier tout en évoluant sur la musique. La complicité des danseurs, l’originalité des directions proposées seront appréciées par le public.

X² CHANGE innove puisqu’il est désormais possible de s’inscrire en couple. Toutefois les participants voulant pousser l’échange vers l’inconnu pourront être tirés au sort.

Pour s’inscrire une liste ouverte sera disponible à l’entrée jusqu’à 1H30.

Le décollage se fera à la JAVA le Jeudi 4 mars 2010 de 00h à 5h
105 FBG du temple
75011 Paris – Métro Belleville (L11)




Ainsi, donc, peu après minuit une horde de djeunes venus des quatre coins du monde s'est rué vers le dance floor de La Java, faisant de nous les authentiques « Deschiens » de la soirée. Habillés styly et dévorés par le démon de la danse, ils eurent tôt fait de mettre le feu à la salle ou son de différentes variantes de"Deep house" et d'"Abstract groove".
La qualité de ses danseurs fut complètement déconcertante, l'ensemble étant très beau à voir. De temps en temps, un danseur ou deux se mettaient à faire des special tricks, aussitôt entourés d'une nuée d'autres danseurs alors que certains préféraient immortalisés l'instant avec des mini cameras ou autres appareil de photos numériques derniers cris. Au bout de deux minutes, la démo s'arrêtait et tout le monde (sauf les Deschiens) reprenait ses pas de danse parfaitement maîtrisés. Au bar, le toujours souriant Noël n'avait pas beaucoup de travail, un diabolo (menthe ou fraise) à servir par quart d'heure...

Au bout d'une heure, complètement fasciné mais bien conscient qu'il fallait me lever tôt le matin, je du me résoudre à quitter la Java et fut confronté, au dehors, à l'imposante et très compacte masse de danseurs qui attendaient fébrilement de pouvoir assister et vivre, eux aussi la soirée « Atmosphère ».

Epatant !

J'en suis reparti avec un CD « Atmosphère », le CD « Mes propriétés » de Mjo et l'authentique T shirt de la soirée. Fan de Prince oblige, j'ai choisi celui qui était aux couleurs « Purple & gold »...
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niko67
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01 avril 2010, 16:19

Dans 05h41 !
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CathC
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01 avril 2010, 19:20

Nico, "final countdown" :!: :?:
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05 avril 2010, 14:38

C'est vraiment un grand plaisir de constater l'élargissement de l'AP2DB ( Amicale Princière Des Disques Bien ) à chaque évenement Bien . Merci à vous !
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unless_it's_got_that_pop
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13 avril 2010, 10:40

Merci Nico d'écrire ce journal de bord mois après mois !
A little bit behind the beat, I mean just enough to turn you on
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niko67
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03 juin 2010, 19:07

Ce 1er avril était soir de fête pour moi, comme tous les premiers jeudis des mois non estivaux, j'avais rendez-vous avec mon trip musical mensuel préféré : l'undergound soirée « Bienfaisance » des Disques Bien qui se déroulait, comme d'hab, dans ma salle panamienne underground préférée, la vieille mais toujours pimpante Java.
En compagnie du MPG (Ménilmuche power generation) au grand complet, je traverse avec un large sourire le magnifique galerie art déco qui mène vers la Java et suis heureux de constater qu'une petite file d'attente s'est formée devant le guichet d'entrée, alors que d'autres mélomanes devisent entre les rambardes du fumatorium.
Y aura-t-il du monde ?
Délesté de 7 euros et ayant descendu les quelques marches qui mènent vers la salle, j'ai la réponse sous mes yeux : Oui, le public est venu ! Certes pas en masse, mais avec entrain, décontraction, envie, et des amis «que l'on invite à partager une expérience musicale de grande qualité que tu ne regretteras pas d'avoir vécu ».
Autre « chose » qui m'a sauté aux yeux, l'aussi prestigieux qu'alléchant stand « Merchandising » des disques Bien a troqué son spot habituel pour une position plus stratégique face au bar et devant passage obligé pour rejoindre le fameux dancefloor et la scène. Petit bémol, les habituelles charmantes vendeuses du stand ont été remplacés par deux lascars, certes souriants, mais aussi carénés que la deuxième ligne du XV de France, et ce charme agit moins sur moi...

Comme du Banga, bien remplie, mais pas trop, juste ce qu'il faut, la Java nous offre ses plus beaux atours. Alors que je discutais, toujours avec plaisir, avec quelques fans de Prince du forum schkopi, je regardais l'ensemble de la salle, les allées et venus des gens, leurs sourires et me suis dit que, souvent en ce lieu, on se croirait vivant dans un véritable décor de cinéma. Je dois reconnaître que cette pensée fut également aiguillonnée par les allées et venues, petite camera en main, d'un jeune homme qui a saisi des extraits des concerts et les réflexions éclairées de quelques membres du public : les Bienfainautes. Une discrète mais longue enquête, menée tout au long de la soirée, m'a permis d'apprendre que ce cinéaste n'était autre qu'un des musiciens membres du Sénat de Flop et qu'il tournait ce qui semble être le « Numero 0 » d'un document audiovisuel testimonial des soirées « Bienfaisance » : un projet oscillant entre un documentaire de cinq heures heure et un « miniclip teaser flashy » sauce W9...

Comme dans feu l'émission  TV « La dernière séance » : un Eddy Mitchell plutôt Bien lance la soirée et le premier concert « film » de la soirée : le concert proposé par le label hôte, les disques Bien, avec l'un de ses prestigieux artistes francophones : French.
Le public prend place : l'imposant et très séduisant fan club de French plutôt sous la petite galerie de gauche, une tout aussi amicale et séduisante escouade de fans de Prince sous la galerie de droite, la plèbe dont moi même prenant place assise sur le dancefloor, pour ma part en quatrième rangée, plein centre.
Le charismatique French fit son apparition sur scène avec sa guitare et un immense sombrero qui aurait fait passer pour un petit bob celui usité il y a quelques années par Marcel Amont lors de ses burlesques interprétations de son tube « Le mexicain ». The French sidemen ? A sa gauche se trouvait le talentueux moustachu Flop, très concentré sur son art, et derrière lui, le percussif Cristian Sotomayor et sa batterie de jouets musicaux.
French piocha dans son brillant répertoire des chansons qui lui sont propres, plus ou moins acidulées, plutôt plus que moins d'ailleurs, aux chatoyantes mélodies qui ont capté l'entière attention d'un public, comme si souvent, qui offrit une qualité d'écoute rare. Le sentiment de fragilité qui émanent de certains textes se « voyaient » également ans les légères vibrations du sombrero qui traduisaient une certaine fébrilité partiellement masquée par une voix dont le timbre me touche énormément. Nous étions, comme lui, sur un fil émotionnel aussi tendu que mince. Cette tension se fit plus vive lorsque, 1er avril oblige, la guitare de French se transforma en poisson d'avril par quelques sons parasites particulièrement déstabilisant Bien plus pour lui que pour nous. Il m'a semblé que cette guitare farceuse lui suggérait de joindre les actes aux paroles de sa chanson qui évoque « une corde pour se faire pendre ».
Le son était plutôt fort comme pour un concert de heu... disons Prince, si fort que le dancefloor vibrait, une étrange sensation pour les Bienfainautes assis : mon «voisin de plancher, résident hebdomadaire à la Java dut ainsi se boucher quelques instants les oreilles. Etrange, car cette sensation était en décalage avec la subtilité et la beauté des textes.
French a des fans, des amis, des fans musiciens, des amis musiciens, il en fit venir deux sur scène : le brillant guitariste Mocke du groupe « Holden » et le ZomBien saxophoniste Etienne Jaumet. Leur participation fut, à mon sens, un peu superflue, moins pour Etienne J que pour un Mocke (dont pourtant j'adore le jeu) gratouillo-improvisant plus ou moins dans le vide tel Nicolas Anelka « dézonant » en équipe de France de foot. Avec tout ce petit monde sur scène, le charisme de French et son sombrero, le son peut peut être trop fort, ont resurgi mes souvenirs des concerts de George Clinton accompagné de ses cinquante musiciens afronautes. C'était un peu too much et j'ai souri. Je me suis vite remis « dedans », captivé par la suite du show avec un French qui semblait lutter pour ne pas nous planter là et partir briser de rage son april fish guitar. Bref, un set qui a plu, m'a plu, et que j'ai vécu, comme tous, intensément. Il me tarde vraiment de revoir l'artiste live mais, malheureusement, comme celles du Kid de Clouange (toujours aussi lumineux in the middle of the foule), ses prestations sont trop rares... Je croise les doigts pour goûter à nouveau et au plus vite à la spicy French ixpirience.

L'entracte fut annoncé et, faute de distribution de glaces et de bonbons par une ouvreuse, les Bienfainautes durent se résoudre à partir se désaltérer au bar ou à converser sur la palier de la Java, inside or outside le fumatorium, voire à répondre aux multiples questions du documentariste Bien.

Alors que nous venions d'être conviés à la deuxième séance, celle de Bertrand Belin, j'ai cru revivre une partie du film « Purple rain », celle où Prince, après sa prestation live du titre éponyme, quitte la scène, traverse en courant les couloirs du First avenue de Minneapolis, s'arrête au dehors à la sortie des artistes. Il porte en lui et sur son visage un mélange de rage, de frustration, de colère, la sensation d'avoir été au bout de lui même en étant allé jusqu'au bout de quelque chose, de quelque chose qu'il a fait malgré lui et qu'il avait vécu douloureusement... puis il se radoucit, entend le public qui acclame sa prestation et revient sur scène pour une formidable et libératrice déflagration funk : l'enchaînement « I would die 4 U » « Baby I'm a star ».
A l'instar de Prince dans « Purple rain », French traversa la salle, nerveusement, à contre-sens des Bienfainautes qui rejoignaient le devant de la scène, portant sur son visage les mêmes stigmates que Ceprin au First avenue, peut être pour les mêmes raisons... A l'entrée des artistes du First avenue, euh pardon de la Java, il reçut en plein coeur les encouragements de ses fans, de ses ami(e)s, et de spectateurs qui ne sont ni l'un et l'autre mais qui, comme l'immense majorité ce soir là, ont apprécié son show. Pour faire tout à fait comme dans le film, French aurait du revenir sur scène pour une apothéose gracieuse et joyeuse conclue par un fracassage de april fish guitare, mais le road movie musical de Bertrand Belin avait déjà débuté...

Redescendu dans la salle, je suis appelé à une table pour une discussion qui fut la première des péripéties et discussions d'une deuxième partie de soirée, péripéties qui m'ont amené à suivre le concert de Bertrand Belin plus en audio qu'en audiovisuel.
Néanmoins, pour ce que j'en ai vu : Bertrand Belin est un chanteur dont la beauté et la classe suscitent instantanément chez moi un douloureux sentiment de jalousie, après je m'y fais... Son charisme mettait un peu en retrait ses partenaires musicaux : Tatiana Mladenovitch à la batterie et Thibault Frisoni à la guitare, deux « pointures  musicales» au talent XXL.
Pour ce que j'en ai entendu : le répertoire est d'une beauté et d'une classe qui suscitent instantanément chez moi un douloureux sentiment de jalousie, qui aura persisté tout au long d'un set impeccablement orchestré, chaleureux, qui fait du Bien. C'est extrêmement brillant, dans la composition, dans l'interprétation, dans la générosité également : le lascar était heureux d'être là, cela se ressentait, il nous l'a d'ailleurs dit. Je crois que cette sensation était réciproque : la rencontre Bienfainautes Bertrand Belin.laissera le souvenir d'un moment de partage musical particulièrement chaleureux, un moment super Bien, et pour ma part, également celui de la découverte d'un artiste brillant-charmant-intéressant-généreux dont la participation aux « Bienfaisance » contribuent amplement à l'excellence musicale de ces soirées.

A l'issue du set, des dizaines de sourires rejoignirent le bar pour un verre, un débriefing, une discussion sur Prince, ou l'achat de disques Bien (les meilleurs en terme de rapport qualité prix).
La nouvelle position stratégique du stand a engendré une frénésie de ventes conclue par une rupture de stock des mythiques T-shirt « les disques Bien ». Le dernier ayant été offert à Tatiana Mladenovitch, formidable lideuse du non moins formidable projet Fiodor Dream dog, officieuse MVP (Most valuable player) de la soirée, comme de la plupart des soirées Bienfaisance qu'elle a magnifié par son immense talent de musicienne.

Tout ce petit monde, heureux, poursuivit la soirée, en toute convivialité, avant de rejoindre les rues de Paris.

Merci à toutes et à tous



PS : une participation de Fiodor Dream Dog à une soirée Bienfaisance est ardemment souhaitée, au moins par moi...
PS' : il me tarde de voir cet improbable documentaire sur les soirées « Bienfaisance »...
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25 juin 2010, 12:31

2 Whom It May Concern : désormais, mes compte-rendus se trouvent ici et, a priori, nulle part ailleurs

http://blogdesbienfaisancesdesdisquesbien.blogspot.com/

Au plaisir de vous y retrouver et, plus encore, de vous croiser à la Java lors d'une soirée Bienfaisance des disques Bien

:)
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08 décembre 2014, 04:25

Ce soir, en non célébration du 73eme anniversaire du bombardement de Pearl Harbour, peut être en célébration du 73eme anniversaire de mon père, se tiendra au Pop In une soirée Bienfaisance, gratuitement.

Oui, gratuitement, il sera possible de discuter de P, du 3EG, au comptoir du club avec les purple fans avant de goûter les charmes du Clouange sound via une première partie assurée par Athanase Granson.

Ensuite viendra the one and only Flop, LIVE !!!!


Des rumeurs persistantes font espérer la présence de M Jo, mon avatar schkopi adoré, sur scène.

Ces mêmes rumeurs font état d'un set qui renouvelle totalement la set list des 35 autres Flop´shows, déjà différentes les uns des autres, qu'il a offert au même endroit.

A H-23, on ne sait même pas s'il portera, ou non, sa célèbre moustache. C'est l'inconnue total, la surprise

C'est la surprise, c'est l'inconnu, voire l'inconnue.

Tu es fan de Prince et de Ceprin.

Tu aimes la musique et la sicmu.

Tu aimes le français et le Cefran.

Tu aimes le jeu entre texte et musique...


Viens !


PS : viens... Une occasion rare d'avoir une kiss-dédicace par un avatar schkopi, au regard des avatars mono thématiques de ce forum, cette opportunité est rare, et il s'agit d'un avatar schkopi parmi les plus supercute qui soit...
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09 décembre 2014, 15:06

Merci à toutes et à tous qui êtes venus hier soir, c'était super !

On a parlé de Prince tout au long de la soirée, avec des pauses pour écouter le très brillant concert de Flop qui nous avait réservé une belle surprise : l'écoute en avant première des chansons de son prochain album posthume.

M-Jo, mon avatar schkopi, l'a brillamment accompagné et a distribué des kiss-dédicaces à foison.
Vincent Mougel s'est illustré aux choeurs et à la basse. Comme d'hab.

La pop planante d'Athanase Granson a conclu la partie musicale de la soirée avant les traditionnelles discussions "aftershows", public et artistes mélangés.

C'était vraiment c.o.o.l
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10 décembre 2014, 08:37

Bref, c'était...
Modifié en dernier par niko67 le 10 décembre 2014, 09:11, modifié 1 fois.
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10 décembre 2014, 08:39

Ouais, c'était super Bien.

Il y a quelques mois, on se réunissait à la Java, dance floor historique de paname, l'équipe du club adorait ces soirées, les artistes, et je veux croire aussi, nous, le public.

On se retrouve désormais au Pop in dont la hypitude pop rock est reconnue depuis des années, et le highlight absolu fut le concert impromptu de Lloyd Cole, improvisé à l'arrache par les membres de ce forum et leur connexion avec les Disques Bien.

Autant dire que pour les soirées Bienfaisance, on y est comme à la maison.

Pour ce 8 décembre, hormis les dates anniversaires citées dans un post plus haut, l'ambiance était au final comme d'hab : avant le show, on va dans la salle de concert saluer les musiciens, on discute au bar avec des connaissances. C'est vraiment cool et convivial.

Pour ma part, j'étais attablé en lisant un roman de Jules Verne prophétisant sur le Paris du XXeme siècle quand je fus accosté par un ravissant sourire schkopieux-princier. Une fan de Prince venue tenter la schkopieuse-Bienfaisance-expérience.
Assez vite, nous sommes entourés, et présentes, à d'autres fans princiers, artistes et/ou fans des disques Bien. C'est fun.

Flop apparaît avec un large sourire sous ses lunettes et sa chapka, il est suivi de mon avatar schkopi, souriante au possible. Ultrakissable. Elle est d'ailleurs ultra kisses par tout le monde.

J'aperçois Vincent Mougel aka le kid de Clouange dans sa désarmante décontraction, discutant avec ses potes du groupe Athanase Granson. Je me suis surpris de les voir magnétises par la présence du kid, qui les a invite à partager l'affiche avec Flop, le kid de Picpus. Sautillant, Ricky Hollywood commande une bière qui mousse aussitôt, il est ultra motive et bouge comme une pile.

Wilfried from Paris est la, François Tarot de Montreuil est la, je suis la.

Un appel nous fait conprendre qu'il est temps de rejoindre la cave frigo ou se déroule l'évent.

Le temps d'une ou deux blagues, Flop juge la jauge suffisante et entame son show.
Un show surprise.
C'est vrai, des fois, je ne crois pas leurs propos parfois arrogants, les leurs, ceux des artistes des Disques Bien. Du genre, on va faire quelque chose de totalement nouveau ce soir.

Ben si. Il faut les croire. Dans le genre nouveau SET, Emmanuelle Parrenin en propose un ce merçredi soir avec le génial Pierre Bastien, Stéphane Massy (the artist formely known as tante Hortense) le fera dimanche avec Élise Caron.

Bref, quand Flop nous annonce qu'il ne va jouer que des nouveaux morceaux, issus de son prochain album posthume, on rigole... Et on se rend rapidement compte qu'il dit vrai (sauf pour un titre, reconnu par ce cher Snapo de Nice). Ce n'est que du 9


Il débute le set seul, à la guitare, malhabilement vêtu d'un pull orange, accompagné par le kid de Clouange à la basse, lui aussi vêtu d'un pull, mais qui vole et se déhanche au fil du jeu de sa basse.

Ces nouveautés nous ont ainsi permis de rencontrer la dénommée Corinne, de s'interroger sur les affres du quotidien des réseaux sociaux ; tandis que la divine M-Jo vient former un trio avec sa voix et ses jouets musicaux plus ou moins percussifs.

Les textes sont brillants, musicalement, c'est délicieusement ludique.
Le Kid se permet un solo de basse fort apprécie.

Ça groove du texte et du son. Graaaaaaaaave.

Il fait chaud et soif parmi la soixante quinzaine de mélomanes présents dans le public.

Il fait chaud.

Flop retire son pull orange sous quelques wouahhhhhh plus ou moins énamourés.
Le kid fait de même sous un vibrant et multiple wouahhhhhh (il est quand même, malgré lui, la star du label) tandis que M-Jo en fait tout autant sans que l'on ne s'en aperçoive ou presque, moi je fais wouahhhhhh silencieusement, bouche aussi amoureuse que bée.

Ricky Holkywood rejoint le band à la batterie électronique, survolté. C'est fun voire Funky dans les paroles, les accords, les arrangements, tandis que Flop se la pète, adossé au fond de la scène, la tête penchée en arrière mais dirigée vers le micro tenu au dessus de sa tête : bref comme Julio Iglesjas dans son duo avec Sidney Rome dans le "numéro un" diffusé sur TF1 en 1977.

Du pur show !

Étonnement, la présence de Ricky induit la suppression de la set list du titre "hochet" que Flop aura finalement l'élégance de nous gratifier live, à cappella, lors de l'aftershow.

Un set surprenant, brillant, innovant dans le répertoire Flopien. A l'échelle, plus ou moins longue, on se serait cru au First avenue à Minneapolis en 1983, avec un autre kid qui révélait les titres de son album phare, non posthume, qui restera dans les mémoires, posthume.


Bref, tout le monde est aussi surpris que ravi. Une salve d'applaudissements accompagné le band qui descend les deux centimètres de la scène pour nous rejoindre avant de remonter puis de redescendre les escaliers vers le bar et le fumatorium outside.

On se désaltère, on fume, on parle du set de Flop, du clip America et du concert de P au zénith en 86.


Il est temps de retourner voir le site d'Athanase Granson, renforcé à la batterie par un Ricky Hollywood qui fut le highlight du show : un joli set pop plus ou moins planant. Légèrement desservi par la voix fluette et le charisme du chanteur (purple crew dixit). J'en profite pour discuter avec le kid de Clouange pour connaître l'agenda de ses prochaines aventures, et échanger quelques sourires complices avec mon Mjo-avatar schkopi.

Le set est agréable.

Fin de soirée avec rencontres et discussions multiples, sur Prince, le forum... Des sourires et des bisous.

Ceux de M-Jo et ceux de LS23...

Du bonheur
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10 décembre 2014, 23:44

Tout est dit. Parfait.

PS : Je scrute le clip d'America différemment depuis que je sais ;-)
L'Art De Susciter La Controverse... Jon Ewing
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F.M.
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24 mars 2016, 13:30

Je savais pas trop où poster ça mais il y a un sympathique papier dans le Monde du jour sur l'ami flop et sa moitié M-Jo :
http://www.lemonde.fr/musiques/article/ ... 54986.html
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24 mars 2016, 14:12

F.M. a écrit :Je savais pas trop où poster ça mais il y a un sympathique papier dans le Monde du jour sur l'ami flop et sa moitié M-Jo :
http://www.lemonde.fr/musiques/article/ ... 54986.html
…et illustré par Berberian… Grande classe !
Electricman
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24 mars 2016, 22:44

En effet, beaucoup d'originalité et de créativité pour ce duo à qui je souhaite une reconnaissance à la hauteur de leur talent.
Mon dieu ce que leurs reprises princières me manquent...
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