jerome a écrit :Ce Sandoval, il arrêtait pas de dire "My boss, My boss....".
…Un samedi soir à l’aéroport de Paris, Bureau des Douanes.
Raul : Yé vous zure qué mon patronne a perdou deux valises et il faut les retrouver.
Roger (Premier douanier) : Et ya quoi dans ces valises, Monsieur… ?
Raul : Raul
Roger : Raoul, ah ça c’est un prénom bien de chez nous. Hé Maurice (deuxième douanier), viens par ici ya un mec qui s’appelle comme ton frère !
Raul : Maurice ? Mon patron a oune ami qui s’appelle Morris, Morris Day !
Roger (qui a un peu de culture arènebi) : Ouais c’est ça et ma sœur c’est Gladys Knight !
Maurice : Gladys qui ?
Roger : Ben Gladys Knight and the Pips, tu connais pas ?
Maurice : Non, les pipes je connais, mais pas Gladys (gros rire salace à la clef)
Roger (Ancien légionnaire) : Bon revenons à nos chèvres ! Monsieur Raoul, y’avait quoi alors dans ces valises ?
Raul : des chaussoures !
Roger : des chaussoures ?
Raul : Non, des chaussoures !!
Roger : Ah merde, j’oubliais l’accent, vous voulez dire des chaussures ?
Raul : Oui, c’est ça des chaussoures !
Maurice (à mi-voix) : Hé Roger, tu ne trouves pas que not’lascar là, y ressemble à Saddam Hussein ?
Roger : Non, c’est pas possible y fait des pubs pour sloggi maint’nant l’Saddam !
Bon Monsieur Raoul, quelle genre de chaussures ?
Raul : Ben, des pétites chaussoures avec des grands talonnes !
Roger : Ah, on avance, votre patron est donc une femme. A ce propos, on ne dit pas mon patronne mais ma patronne.
Raul : Non non, c’est mon patronne et il s’appelle Prince
Roger : Prince ? C’est pas un prénom ça, il en a pas d’autres
Raul : Si Rogers
Maurice : Hé !! Comme toi Roger !!
Roger (tout bas à Maurice) : Arrête tes conneries Maurice et appelle la police de l’aéroport, je crois qu’on tient un tueur en série, apparemment y conserverait les chaussures des femmes qu’il a trucidé et c’est pour ça qu’y veut récupérer ses valises. Puis sa tête me revient pas !…
Les bras de Raul Sandoval battirent l’air quelques instants avant de s’abattre lourdement sur son oreiller.
Il se redressa tout à coup, le visage ruisselant de sueur.
Il venait de faire un rêve très étrange !
Tout à coup, le téléphone retentit.
Raul : Allo !
A l’autre bout du fil : Ouais c’est Prince, tu m’accompagnes samedi au Maroc ? C’est pour un clip ! On passera par Paris. Prends peu de bagages parce que les douaniers français…
:cobra: