Frédéric GOATY (TM) ["Jazz Magazine"(TM)] communique:
À ne manquer sous aucun prétexte, le 20 avril au New Morning (Paris, 7-9, rue des petites Écuries, tél. 01 45 23 51 41), le grand retour d'un groupe "culte" des années 90, SCREAMING HEADLESS TORSOS. Les "SHT" ont publié deux albums, le premier éponyme en 1995, le deuxième "live" en 1996 ( www.torsos.com ). Leur leader est le guitariste David Fiuczynski, et ses compères ont pour nom Dean Bowman (chant halluciné), Fima Ephron (basse), Gene Lake (batterie, ex-Steve Coleman) et Daniel Sadownick (percussions).
Ils mélangent allègrement funk, hard-rock et jazz un peu comme Living Colour ? Exactement ! Sachez par ailleurs les musiciens de ce groupe formaient le "touring band" de Meshell Ndegéocello* en 1994 c'est vous dire leur niveau d'excellence...
Certes, j'en entend déjà répondre : "Ils jouent le même soir que Roy Hargrove et son RH Factor !". Oui, c'est vrai, et moi-même je suis terriblement "partagé", mais sachez qu'un aftershow devrait (c'est encore
ss-réserves) réunir les membres de SHT et de RH Factor à La Boule Noire. À bon entendeur...
* Meshell? http://pabw.webheberg.com/forum/viewtop ... 3914#43914
Screaming Headless Torsos au New Morning le 20 avril
- Larry LAFUNK
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Leur album live est très bon.
Le guitariste est un fou furieux et le batteur était celui ds FIVE EMENTS de STEVE COLEMAN, je vous conseil d'ailleurs son album solo CIRCLES, un bonne synthèse entre Marcus Miller, Meshell et The time.
Le guitariste est un fou furieux et le batteur était celui ds FIVE EMENTS de STEVE COLEMAN, je vous conseil d'ailleurs son album solo CIRCLES, un bonne synthèse entre Marcus Miller, Meshell et The time.
- Larry LAFUNK
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Fantastic!
- Larry LAFUNK
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Effectivement, Doctor WONG...Doctor WONG a écrit :Fantastic!
Roy HARGROOVE a même rejoint le groupe sur scène, une vingtaine de minutes, à la fin du concert.
Le New Morning était enthousiaste et plein à craquer.
Tantôt, il m'est arrivé de penser à vous, Doctor WONG...
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J'ai moi-même connu le Docteur Wing, ô certes brièvement, dans une dimension improbable et parallèle, entre bus rejoignant Bastille et enjambant la Seine, un soir, avant de repartir vers Marseille... Nous discutâmes I-Pod, Prince, Meshell Ndegéocello et vie...
Guy, vieil éclair d'espoir sepia...
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On écrit parfois trop vite et l'on ne se relit pas assez lentement : Docteur WONG évidemment...
G
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Voilà je reviens juste de ce concert donné dans une petite salle nancéenne. Et bien je pense que les un ou deux cent spectateurs en sont encore abasoudris.
D'abord Juan Rozoff nous a servi un funk classique mais de bonne facture. Son synthé princier et son chien sur la tête ont vraiment pendant une heure chauffé la salle (un peu tiède mais au term c'est comme ça), et ses petites vannes ont apporté un vent de bonnne humeur. Par contre j'ai vraiment eu un sentiment de frustration lorsqu'il nous a balancé un "Rebirth of the flesh" en feu, me disant que probablement seul moi connaissait l'origine de ce titre et son véritable auteur.
Bon, passons aux choses sérieuses : les Screaming headless torsos. Que dire de ce groupe ? Prenez une bonne dose de Jazz, saupoudrez de funk rock et vous avez les screaming. Ok, la recette n'est pas nouvelle. Sauf que... Sauf que le chanteur est possédé par l'esprit de screaming jay hawkins, que David, la guitariste doit sortit d'une fumerie d'opium pour réussir à nous sortir un jazz à la chinoise, et que le percussionniste vit dans son propre monde de jouets, de gadgets et prendrait n'importe quoi pour en sortir un son.
Et alors ? Eh bien si l'exercice est périlleux, la réussité est à la mesure de la prise de risque. Putain mais pendant ce live je me suis demandé plusieurs fois comment peut-on en arriver avec notre Prince à créer des topics dès que passe une pub tv. Tout ce marketing foireux est si loin de ce que j'ai vu hier! Comment peut-on se réjouir de voir Prince vouloir regagner un public avec un album si facile ? Ces musicos de screaming ont un tel niveau technique qu'ils pourraient eux aussi faire dans le commercial, suivre les modes et vendre un peu plus de cd que le peu qu'ils doivent réussir à écouler. A la place de cela, ils m'ont à la fois attristé et forcé mon admiration en disant à la fin du concert "si vous nous aimez, vous pouvez nous prendre chez vous : un cd live de 96 existe". Chapeau.
D'abord Juan Rozoff nous a servi un funk classique mais de bonne facture. Son synthé princier et son chien sur la tête ont vraiment pendant une heure chauffé la salle (un peu tiède mais au term c'est comme ça), et ses petites vannes ont apporté un vent de bonnne humeur. Par contre j'ai vraiment eu un sentiment de frustration lorsqu'il nous a balancé un "Rebirth of the flesh" en feu, me disant que probablement seul moi connaissait l'origine de ce titre et son véritable auteur.
Bon, passons aux choses sérieuses : les Screaming headless torsos. Que dire de ce groupe ? Prenez une bonne dose de Jazz, saupoudrez de funk rock et vous avez les screaming. Ok, la recette n'est pas nouvelle. Sauf que... Sauf que le chanteur est possédé par l'esprit de screaming jay hawkins, que David, la guitariste doit sortit d'une fumerie d'opium pour réussir à nous sortir un jazz à la chinoise, et que le percussionniste vit dans son propre monde de jouets, de gadgets et prendrait n'importe quoi pour en sortir un son.
Et alors ? Eh bien si l'exercice est périlleux, la réussité est à la mesure de la prise de risque. Putain mais pendant ce live je me suis demandé plusieurs fois comment peut-on en arriver avec notre Prince à créer des topics dès que passe une pub tv. Tout ce marketing foireux est si loin de ce que j'ai vu hier! Comment peut-on se réjouir de voir Prince vouloir regagner un public avec un album si facile ? Ces musicos de screaming ont un tel niveau technique qu'ils pourraient eux aussi faire dans le commercial, suivre les modes et vendre un peu plus de cd que le peu qu'ils doivent réussir à écouler. A la place de cela, ils m'ont à la fois attristé et forcé mon admiration en disant à la fin du concert "si vous nous aimez, vous pouvez nous prendre chez vous : un cd live de 96 existe". Chapeau.
- Funkygirl
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Non mais, un peu de respect pour sieur Juan !!!Stif a écrit :D'abord Juan Rozoff nous a servi un funk classique mais de bonne facture. Son synthé princier et son chien sur la tête ont vraiment pendant une heure chauffé la salle (un peu tiède mais au term c'est comme ça), et ses petites vannes ont apporté un vent de bonnne humeur. Par contre j'ai vraiment eu un sentiment de frustration lorsqu'il nous a balancé un "Rebirth of the flesh" en feu, me disant que probablement seul moi connaissait l'origine de ce titre et son véritable auteur.
Bon, passons aux choses sérieuses
Bon je sais je suis un peu hors sujet mais contente d'avoir lu quelques lignes sur le concert de Juan à Nancy 8)