Jerry Lee Lewis : Last standing man

Un album, un artiste, un groupe à ne pas manquer. Partagez vos expériences musicales.
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GlamSlam
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09 décembre 2006, 14:51

un album qui vaut la peine ne fut-ce que pour ses invités prestigieux deja :!: :!:

album du mois aussi dans Rock & Folk :!: :!:


Jerry Lee Lewis de retour avec "Last Man Standing"

A près plus de 10 ans d’absence discographique, Jerry Lee Lewis, le dernier géant du rock n’ roll, revient le 21 novembre avec 21 versions inédites de classiques du rock avec 22 guests d’exception.


La biographie

Cela fait plus d’un demi siècle que Jerry Lee Lewis a atteint les sommets des charts pop, country et Rythm n’ Blues américains avec « Whole Lotta Shakin’ Goin’ On » et « Great Balls of Fire » et alors que ses performances iconoclastes continuent de définir l’essence du Rock n’Roll pour des millions de personnes, Jerry Lee Lewis fait toujours frémir les gens partout dans le monde avec son mélange abrasif de blues, de country, de gospel et de musique qui n’appartient qu’à lui.

Sur « Last Man Standing », le premier album studio depuis plus de 10 ans du « Killer », le plus grand showman du Rock n’Roll est accompagné de 22 stars du rock, du blues et de la country, des contemporains comme des disciples, qui le rejoignent sur une set list de rêve avec des morceaux dont un certain nombre n’auraient même pas existé si Jerry Lee Lewis n’avaient pas enfoncé les murs dans les années 50.

Avec une vie faite de triomphe et de tragédie, Jerry Lee Lewis chante et joue avec la sagesse chevronnée d’un homme qui a tout vu mais aussi avec l’assurance d’un performer qui sait que la musique – et la vérité brute qu’elle véhicule – est une des choses les plus primordiales.

On retrouve aux côtés de Jerry Lee Lewis : Jimmy Page (Led Zeppelin) sur « Rock and Roll », B.B. King sur « Before the night is over », Bruce Springsteen sur “Pink Cadillac”, Mick Jagger (chant) et Ronnie Wood (pedal steel guitar) sur “Evening Gown”, Neil Young sur “You don’t have to go”, Toby Keith sur “Old Glory”, John Fogerty (Creedance Clearwater Survival) sur “Travelin’ Band”, Keith Richards sur “That Kinf of Fool”, Robbie Robertson (The Band) sur “Twilight”, Ringo Starr sur “”Sweet Little Sixteen”, Merle Haggard sur “Just a Bummin’ Around”, Kid Rock sur “Honky Tonk Woman”, Rod Stewart sur “What’s Made Milwaukee Famous”, Willie Nelson sur “Couple More Years”, George Jones sur “Don’t be Ashamed of your Age”, Eric Clapton sur “Trouble in Mind”, Little Richard sur “I saw her standing There”, Delaney Bramlett sur “Lost Highway”, Buddy Guy sur “Hadacohl Boogie”, Don Henley (Eagles) sur “What Makes the Irish Heart Beat” et Kris Kristofferson sur “The Pilgrim”.

Jerry Lee Lewis, qui a sorti son premier disque en 1954, est le dernier (“The Last Man Standing”) des légendaires artistes du non moins légendaire label Sun Records qui hébergeait à l’époque Elvis Presley, Johnny Cash, Roy Orbison et Carl Perkins qui avec Chuck Berry et Little Richard pourraient être qualifiés de « pères fondateurs » du Rock n’Roll.

Né le 29 septembre 1935 à Ferriday en Louisiane dans une famille pauvre, Jerry Lee Lewis a développé sa propre approche féroce du piano dès l’âge de 10 ans, synthétisant les sons boogie-woogie qu’il écoutait à la radio avec le Rythm n’Blues du Sud qui émanait du Haney’s Big House, un Juke Joint (boîte de nuit où se joue le delta Blues dans le delta du Mississipi) possédé par son oncle.

Jerry Lee s’est plus tard inscrit au Southwestern Bible College à Waxahatchie au Texas mais n’y est pas resté très longtemps. L’appel des sirènes de la musique l’a amené sur une trajectoire qui allait changer le monde. En rassemblant des éléments de Rythm n’Blues, de Boogie Woogie, de Gospel et de Country dans un son qui n’appartenait qu’à lui, Jerry Lee Lewis est devenu un membre à part entière de la scène Rock n’Roll émergeante qui était en train de supplanter les grands orchestres de musique populaire.

En 1956, Jerry Lee avait réussi à pénétrer dans les fabuleux Studios Sun de Sam Philipps, où il a enregistré son premier single classé dans les charts, une réinterprétation du « Crazy Arms » de Ray Price, et travaillé comme musicien de studio. Un jour, alors qu’il était en train de jouer du piano pour une session de Carl Perkins, Jerry Lee a pris part à une jam session improvisée avec Perkins, Johnny Cash et le tout jeune Elvis Presley. L’ingénieur du son a déclenché l’enregistrement et la session est devenue le seul enregistrement du fabuleux « Million Dollar Quartet ».

Avec les sorties de « Whole Lotta Shakin’ Goin’ On » et de « Great Balls of Fire » en 1957, le flamboyant jeune performer s’est imposé dans les charts Pop, Rythm n’Blues et Country et a débarqué sur les écrans pour des rôles performances dans les films « High School Confidential » et « Jamboree ». Quand Elvis a vu Jerry Lee Lewis jouer, il a déclaré que s’il pouvait jouer du piano comme ça, il arrêterait de chanter.

Depuis le début, la confiance irrépressible et l’insatiable énergie de Jerry Lee Lewis lui ont valu un nombre incalculable de fans mais aussi d’ennemis. Sa carrière a été jalonné d’exploits et de scandales : Il était le premier Bad Boy, la première légende du Rock n’Roll qui a préparé le terrain pour tous les suivants – des Rolling Stones à Green Day.

Décrit par Johnny Cash comme un « American Original » et par Roy Orbison comme le meilleur performer de l’histoire du Rock n’Roll, Jerry Lee Lewis est un musicien d’un talent et d’une polyvalence exceptionnels. En plus de ses hits Rock n’Roll, il a également signé des morceaux country qui ont atteint les sommets des charts comme « Another Time, Another Place » en 1968. Il est devenu l’un des tous premiers à entrer au Rock & Roll Hall of Fame en 1986. La même année, Jerry Lee est revenu aux Studios Sun à Memphis pour enregistrer l’album « Class of ‘55 » avec Roy Orbison, Johnny Cash et Carl Perkins. « Interviews from the Class of’55 Recording Sessions » a remporté en 1987 le Grammy Award du meilleur album « Spoken Word ».

Jerry Lee Lewis n’a jamais cessé de tourner. 50 ans après son premier hit, dans sa soixante dixième année, il reste un performer explosif, délivrant la fureur, la finesse et le fun aux publics du monde entier.

En février 2005, Jerry Lee Lewis a reçu un Lifetime Achievment Award par la National Academy of Recording Arts & Sciences.

« Last Man Standing » est du pur Jerry Lee Lewis, une collection importante et monumentale de pur Rock n’Roll par le dernier rocker originel.


Le tracklisting de l'album

1. Rock And Roll with Jimmy Page
2. Before The Night Is Over with BB King
3. Pink Cadillac with Bruce Springsteen
4. Evening Gown with Mick Jagger, Ronnie Wood
5. You Don’t Have To Go with Neil Young
6. Twilight with Robbie Robertson
7. Travelin’ Band with John Fogerty
8. That Kind Of Fool with Keith Richards
9. Sweet Little Sixteen with Ringo Starr
10. Just A Bummin’ Around with Merle Haggard
11. Honky Tonk Woman with Kid Rock
12. What’s Made Milwaukee Famous with Rod Stewart
13. Don’t Be Ashamed Of Your Age with George Jones
14. Couple More Years with Willie Nelson
15. Ol’ Glory with Toby Keith
16. Trouble In Mind with Eric Clapton
17. I Saw Her Standing There with Little Richard
18. Lost Highway with Delaney Bramlett
19. Hadacol Boogie with Buddy Guy
20. What Makes The Irish Heart Beat with Don Henley
21. The Pilgrim with Kris Kristofferson

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http://www.rtl.fr/musiques/article.asp?dicid=485313
escape
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09 décembre 2006, 16:12

Je l'ai vu cette année à Bobital (festival des terre-neuvas) avec Little Richard et Chuck Berry, ça valait vraiment le détour ! :D ... Ses doigts volaient sur les claviers... Alors qu'il arrivait sur scène presque en titubant !
GlamSlam
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09 décembre 2006, 16:18

escape a écrit :Je l'ai vu cette année à Bobital (festival des terre-neuvas) avec Little Richard et Chuck Berry, ça valait vraiment le détour ! :D ... Ses doigts volaient sur les claviers... Alors qu'il arrivait sur scène presque en titubant !
oui en tout cas, je recommande cet album, il est vraiment fantastique :!: :!:

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Rock'n'Roll, le vrai
Jerry Lee Lewis
“Last Man Standing” Artists First/Naive
Rock’n’roll. Le vrai. Le sauvage, avec les bras fous de Jerry Lee Lewis, pèlerin du rockabilly qui n’avait rien sorti depuis “Young Blood”, il y a une décennie de cela. Gros plan sur la chanson qui ouvre le disque pour comprendre où il veut en venir. Soutenu par la guitare de Jimmy Page, frappant comme l’éclair son piano, le Killer n’a pas besoin de compter jusqu’à IV pour s’approprier un classique de Led Zeppelin, transformé en furieux boogie-woogie louisianais. Un rapide coup d’œil sur la pochette renvoie au légendaire “Million Dollar Quartet” (Jerry Lee avec Elvis Presley, Carl Perkins et Johnny Cash dans les studios Sun). Le dernier survivant de la bande des quatre se voit remis en lice par le guitariste Jimmy Rip et Steve Bing, producteur millionnaire de Hollywood, qui tous deux ont eu l’idée de le tirer d’une retraite coulée au Mississippi. A soixante et onze ans, Jerry Lee qui a tout traversé et peut tout se permettre, se déchaîne littéralement sur cet album où il a choisi d’inviter quelques vieux amis à faire la fête avec lui. Le problème avec ce genre de projet, c’est que les musiciens ont généralement tendance à se regarder avant de s’écouter. Ce n’est pas le cas ici avec cet album de rhythm’n’blues, country, western swing, rock’n’roll et gutbucket blues fusionnel, où tout le monde s’explose dans une ambiance de délire contagieux. Le farfelu se marre à la fin des prises, commente et dialogue avec les invités. Les morceaux s’enchaînent à une cadence vertigineuse. Parfaitement adapté à son interprète, à moins que ce ne soit l’inverse, chaque titre fait mouche. Après les grosses boules de feu du début, Jerry Lee Lewis fait dans les 14 carats avec BB King et le “Hadacohl Boogie” avec Buddy Guy. Entre les deux, il souffle tous les esprits sur son passage. La voix a encore mûri, évidemment, ce qui ajoute une patine particulière aux ballades, comme celles avec les Rolling Stones, l’une avec Mick Jagger et Ron Wood, l’autre pour Keith Richards. Jerry Lee monte dans la “Pink Cadillac” de Bruce Springsteen qui livre ici son meilleur moment discographique de tous les temps, prend Neil Young en stop qui s’éclate comme un petit fou sur “You Don’t Have To Go” de Jimmy Reed, avant de rappeler à Rod Stewart “What’s Made Milwaukee Famous” et de laisser le vieux mod loin dans la poussière. La fête bat son plein quand déboule une hilarante version du “Sweet Little Sixteen” de Chuck Berry avec Ringo Starr et que débarque Merle Haggard, décontracté et relax, sur “Just A Bummin’ Around”. Venu prêcher la vibration pas catholique de Detroit derrière, Kid Rock speede en parlant avec le Killer de “Honky Tonk Women”. Impossible de voir passer le temps avec George Jones sur “Don’t Be Ashamed Of Your Age” de Willie Nelson, qui arrive à son tour sur “Couple More Years” de Waylon Jennings. L’atmosphère devient poignante, de très réels sanglots serrent la gorge et le piano — qu’on nous pardonne — grince. Jerry Lee Lewis interprète “Ol’ Glory”, chanson patriotique américaine, puis laisse glisser en tutoyant Eric Clapton sur “Trouble In Mind”. Il en reprend une des Beatles avec Little Richard et s’aventure également sur la “Lost Highway” de Hank Williams. Last mais pas moins, Kris Kristofferson se voit confier les clés lors de la relecture outlaw de “The Pilgrim”, avant que l’hôte ne referme le projet sur quelques mots qui résonneront longtemps ensuite... Rien à jeter dans “Last Man Standing”, album de rêve, célébration et évaluation des forces du rock’n’roll originel, cinquante ans après son premier hit. Déjà Killer ? A la vôtre, Jerry Lee.
Vincent Hanon

http://www.rocknfolk.com/site/disquedumois.php
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reflection
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11 décembre 2006, 23:35

Bien vu purple! il est en tout point excellent cet album, c'est juste.
" il a mis du beatles sur du funk, c'est ça la grande idée' bashung
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